Re: Rue Kendyn

[Thaur]

[Mode MJ]

Mordren touche son adversaire, et lui inflige 8 points de dégâts au bras.]


Mordren arriva dans la pièce, qui semblait être une cuisine, et il vit quelqu'un qui s'apprêtait à revenir se cacher derrière une table renversée. Le corps d'un des protégé de Mordren gisait au sol non loin de là. Mordren n'eut aucun mal à le rattraper, et il frappa l'individu au bras. Des os craquèrent, et une moue de douleur se dessina sur le visage de l'homme, qui roula au sol et se recroquevilla sur lui-même, sans pousser un cri, bien que Mordren perçut la terrifiante tension intérieure qui parcourrait son corps.

[Mordren]

Mordren frappa son ennemi au bras. Craquement. Et du sang. Il roula au sol. Mordren lui asséna plusieurs coups de pieds. Il cherchait à le désarmer au possible. Ne plus rendre les coups. Et le briser. Pour le faire parler. Et pour offrir à Tyloï une vengeance. Le pauvre gamin. Tué par ce fumier.

[Thaur]

Le pauvre homme se mit à hurler, d'un cri toujours plus déchirant à mesure que Mordren rajoutait un coup de plus. il n'essayait même pas d'éviter les coups de Mordren, chacun d'entre eux le rendant de toute façon moins apte à le faire. Puis soudain, son cri se tue. Il semblait avoir perdu connaissance.

[Mordren]

-"HUYTLANN? VIENS ICI ET REMPLIS MOI UNE CASSEROLE D'EAU GLACÉE! DÉPÊCHE TOI!"

Il allait faire payer ce salaud. Huytlann dénicha un récipient et le remplis tandis que Mordren surveillait le blessé, puis le jeune homme lui tendit le bol d'eau froide. Il tremblait. Mordren le lui prit des mains, tentant de l'apaiser par un mot compatissant, puis déversa l'eau sur la tête de son client.

[Thaur]

L'homme se convulsa, et repris ses esprits, il avait le regard effrayé. Son visage offrait un curieux contraste: il était d'une blancheur inquiétante, mais le fin filet pourpre qui s'échappait de sa bouche apportait une pathétique touche de couleur.

[Mordren]

-"Je suis en colère. Tu as tué un de mes hommes. Mais je dois te faire parler. Si tu me dis ce que tu sais, je ne te ferrai pas trop souffrir."

Mordren le fixait de son œil unique, un pied posé sur la poitrine de l'homme à terre. La hache à la main. Particulièrement terrifiant. Et imposant.

-"Qui connais-tu dans la ruche haute? Et quel profit en tires-tu? Dis le moi vite. Sinon..."

Une lueur de cruauté anima son œil encore valide.

[Thaur]

L'homme était à peine capable de parler, il butait sur chaque mots.

"T-tué-mo-moi..."

[Mordren]

Mordren appuya un peu plus sur son torse. Mais pas de quoi le tuer. Juste pour lui rappeler sa présence. Et de toute façon, avec les coups qu'il lui avait mis, il ne risquait pas grand chose.

-"PARLE!"

Il criait fort. Et si il le fallait, serait brutal.

[Thaur]

Lorsque Mordren appuya sur le torse de son prisonnier, celui-ci paru s'étouffer. il n'avait plus aucune résistance, et la moindre pression semblait lui arracher d'infinies douleurs. Il souffla "Fff... C...R..." Il tenta d'inspirer, et y parvint grâce à un ultime effort. il lâcha un dernier mot: "Mi... mili... hit...hitt.." Il n'eut pas le temps de finir le mot qu'il tentait laborieusement de prononcer et cracha une gerbe de sang en expirant pour la dernière fois.

[Mordren]

Mordren prit sa hache, et trancha la tête de sa victime. Il la dépouillerait de ses chairs, et graverait son crâne. Par contre, pour Tiloy, il respecterait les vœux de son frère. Il ordonna à Huytlann de fouiller l'appartement de fond en comble, afin de voir si il n'y avait pas quelques indices,et surtout, quelques objets à voler.

[Thaur]

Huytlann et Mordren fouillèrent l'appartement, et ils trouvèrent deux montres d'assez bonne facture, une vingtaine de Gelts, l'automatique de Karl Ithasq, ainsi que quelques bijoux de valeur et un petit peu d'une drogue "douce" étrange dans un joli coffret qui était caché dans la commode de la chambre au milieu du linge. Mordren fouilla un peu le bureau de Ithasq, mais il fut vite perdu au milieu des feuilles dont il ne comprenait pas un mot.

[Mordren]

Mordren rassembla tout ce qu'il avaient trouvés, ainsi que l'arme de Tiloy, et les confia à Huytlann. Il souleva ensuite délicatement le corps de Tiloy, comme si il pouvait toujours être sauvé, et descendit les escalier jusqu'au rez de chaussée. Puis sortit par la porte et vit Ylio, le visage angoissé, se décomposer à la vue de son frère. Mort. Il se rua sur eux, le visage en larme, gémissant. Son frère venait de mourir, mais Mordren l'avait vengé. Bien maigre satisfaction. Les deux jeunes hommes tentèrent de consoler leur cadet. En vain. Il faudrait des jours, voir des semaines avant que Ylio soit remis de la mort de son frère. Et plus pour pouvoir vivre en paix malgré le drame. Et ils se dirigèrent vers la base, emmenant le corps de Tyloï. Et les maigres informations qu'ils avaient obtenues.

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