Rue des Miracles
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Imperialis :: Jeu de Rôle :: Sephêris -Monde Ruche- :: Cité Ruche Archaos -Capitale- :: Ruche Basse :: Quartiers Nord
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Rue des Miracles
[Mode Mj]
[Mode PNJ]
Le prêtre descendit du tramway insalubre dont les portes vitrées, rendu opaque par la pollution et l’absence d’entretien, s’ouvrirent pour lui laisser le passage avec force grincements. Cherchant la rue où s’était produit le meurtre, il ne manqua de remarqué l’architecture des quartiers Nord, légèrement plus travaillé, les murs pourvu d’un nombre restreints de lézardes et dont la lumière artificielle traversait à peu prés les fenêtre en comparaison des autres quartiers. Les gens eux aussi étaient un peu plus propres sur eux et semblait moins anxieux, sans doute en raison de la proximité du Poste de Police Central. Au bout d’une vingtaine de minute il parvint enfin à destination, la « Rue des miracles » était celle qui contenait la petite ruelle sans issue ou le meurtre avait été commis. Après avoir passé deux magasin, il arriva près d’un bar où se trouvait juste après les bennes à ordures et la dite ruelle. Il ne restait du meurtre que quelques petites traces de sang coagulé situé en hauteur sur les hauts murs des immeubles entourant la ruelle. Là où se trouvait le corps, tout avait été nettoyé et les bennes changés. On le remarquait à la propreté relative de la zone autour des bennes et d’elles même en comparaison au reste de la rue. Il était 10 heure du matin et un faux temps couvert se mettait en place, là haut prés du plafond de l’immense étage de la ruche, il était bien entendu la conséquences du rejet hebdomadaire de l’air vicié provenant de la Cité Ruche et de ses noires industries.
[Mode PNJ terminé]
Tu ne vois rien d’autres que la description. Tu peut faire du narratif et dire que tu t’intéresse à ci ou ça, que tu fait tel ou telle chose… Et je narrerais en conséquence. Et N’OUBLIEZ PAS, n’hésitez pas à me demander des tests, que ce soit vigilance, observation, investigation etc etc. Même sans la compétence vous pouvez les faire et c’est souvent bien utile. Pensez aux jdr papier, on demande souvent au Mj de faire tel ou tel test, et bien la c’est pareil.
[Mod Mj terminé]
[Mode PNJ]
Le prêtre descendit du tramway insalubre dont les portes vitrées, rendu opaque par la pollution et l’absence d’entretien, s’ouvrirent pour lui laisser le passage avec force grincements. Cherchant la rue où s’était produit le meurtre, il ne manqua de remarqué l’architecture des quartiers Nord, légèrement plus travaillé, les murs pourvu d’un nombre restreints de lézardes et dont la lumière artificielle traversait à peu prés les fenêtre en comparaison des autres quartiers. Les gens eux aussi étaient un peu plus propres sur eux et semblait moins anxieux, sans doute en raison de la proximité du Poste de Police Central. Au bout d’une vingtaine de minute il parvint enfin à destination, la « Rue des miracles » était celle qui contenait la petite ruelle sans issue ou le meurtre avait été commis. Après avoir passé deux magasin, il arriva près d’un bar où se trouvait juste après les bennes à ordures et la dite ruelle. Il ne restait du meurtre que quelques petites traces de sang coagulé situé en hauteur sur les hauts murs des immeubles entourant la ruelle. Là où se trouvait le corps, tout avait été nettoyé et les bennes changés. On le remarquait à la propreté relative de la zone autour des bennes et d’elles même en comparaison au reste de la rue. Il était 10 heure du matin et un faux temps couvert se mettait en place, là haut prés du plafond de l’immense étage de la ruche, il était bien entendu la conséquences du rejet hebdomadaire de l’air vicié provenant de la Cité Ruche et de ses noires industries.
[Mode PNJ terminé]
Tu ne vois rien d’autres que la description. Tu peut faire du narratif et dire que tu t’intéresse à ci ou ça, que tu fait tel ou telle chose… Et je narrerais en conséquence. Et N’OUBLIEZ PAS, n’hésitez pas à me demander des tests, que ce soit vigilance, observation, investigation etc etc. Même sans la compétence vous pouvez les faire et c’est souvent bien utile. Pensez aux jdr papier, on demande souvent au Mj de faire tel ou tel test, et bien la c’est pareil.
[Mod Mj terminé]
Dernière édition par Sammaël le Jeu 8 Oct - 18:59, édité 3 fois
Re: Rue des Miracles
Thaur observa silencieusement la scène du crime pendant quelques minutes. Il ne remarqua rien d’extraordinaire, ni rien qui n’aurait échappé aux policiers. Il décida donc de rentrer dans le bar.
Le mobilier était constitué de fauteuils en cuir épais et usé, tassés par le poids des années, disposés autour de tables en un plastique ressemblant à s’y méprendre à du bois, signe de la volonté du tenancier d’attirer une clientèle aisée et aimant le confort. Les murs, quand à eux, étaient ornés d’écran d’information, sur lesquels passaient les informations boursières, les faits divers ou des événements importants. Ils y avait aussi quelques copies de tableau à la mode des siècles passés, sur des supports cartonné, chose que l’on ne faisait plus aujourd’hui, le carton étant devenu dans les ruche une matière précieuse et très rare. Ce bar était bien mieux fréquenté que le Dirthy jet, et on retrouvait parmis les clients les personnes les plus aisées de la ruche basse. Thaur passerais inaperçu parmi eux, bien qu’il ne fut pas très haut placé dans la hiérarchie cléricale, mais que la présence d’un prêtre dans ces lieux-là avait presque une valeur réconfortante, surtout par ces temps étranges et à l’avenir aussi sombre, du moins d’après les signes avant-coureurs.
Comme à son habitude, Thaur s’approcha d’abord du tenancier du bar. Il lui commanda une consommation, puis commença à lui parler de l’actualité.
[ hrp: on fais ça par msn, ou je commence le dialogue?]
Le mobilier était constitué de fauteuils en cuir épais et usé, tassés par le poids des années, disposés autour de tables en un plastique ressemblant à s’y méprendre à du bois, signe de la volonté du tenancier d’attirer une clientèle aisée et aimant le confort. Les murs, quand à eux, étaient ornés d’écran d’information, sur lesquels passaient les informations boursières, les faits divers ou des événements importants. Ils y avait aussi quelques copies de tableau à la mode des siècles passés, sur des supports cartonné, chose que l’on ne faisait plus aujourd’hui, le carton étant devenu dans les ruche une matière précieuse et très rare. Ce bar était bien mieux fréquenté que le Dirthy jet, et on retrouvait parmis les clients les personnes les plus aisées de la ruche basse. Thaur passerais inaperçu parmi eux, bien qu’il ne fut pas très haut placé dans la hiérarchie cléricale, mais que la présence d’un prêtre dans ces lieux-là avait presque une valeur réconfortante, surtout par ces temps étranges et à l’avenir aussi sombre, du moins d’après les signes avant-coureurs.
Comme à son habitude, Thaur s’approcha d’abord du tenancier du bar. Il lui commanda une consommation, puis commença à lui parler de l’actualité.
[ hrp: on fais ça par msn, ou je commence le dialogue?]
Thaur- Assistant MJ
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Prénom et Nom :: Thaur Makluen
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Re: Rue des Miracles
-Bonjour, mon fils. Je souhaiterais avoir des renseignements, Mon évêque d'intéresse personnellement aux problème qui surgissent en ce moment... Il m’a d'ailleurs demandé de vous signifier sa plus grande compatie, ce genre de crime ne devrait pas exister, m'a-t-il dit...
-Bonjour, mon père. Vous remercierez sa seigneurie de sa bonne volonté envers nous, mais de quel évêque s'agit il au juste ?
-Il s'agit de l'évêque de la Sainte Cathédrale de la Pénitence, auquel je suis rattaché...
-Ah oui je vois... Les Quartier Sud. Une très ancienne cathédrale en effet.
-Certes, elle s'est perpétuée à travers les siècles, ainsi que ses prêcheurs...
-Mais venons en au fait, que voulez mon père ?
Je voulait en tout premier lieu vous demander si vous avez remarqué quelque chose, avant le... drame...
-Là dehors ? Non rien du tout, ça c'est passé pendant la nuit, c'est seulement le matin en ouvrant que je suis tombé sur la police et tout ce qui suis.
-J'espère que cela n'a pas trop affecté votre activité, les temps sont dur, quoique votre salle ne soit cependant pas déserte...
-Non non ça va, les gens ici sont des habitués.
- Très bien... Ensuite, j'aurais aimé rencontrer le témoin, Jack Steinway... Vous le connaissez?
-Bien sur, il vient souvent ici avant d'aller au travail. Il arrive toujours avant même que j’ai ouvert, c'est pour ça qu'il est tombé sur le type, dehors.
-Bien sur, mais si vous voulez le voir, il vous suffit de vous rendre à son domicile, c'est en bas de la rue. Le grand immeuble n°14, il est au deuxième étage, y'a qu'une porte vous pouvez pas vous tromper. Je l'ai pas vu aujourd'hui, il doit être resté chez lui, vous savez il est photographe alors il est souvent chez lui, à développé les photos etc.
-Je vais aller le voir, bonne journée, et merci encore pour votre aide!
-Avec plaisir, et n'oubliez pas de payer votre consommation.
Le prêtre paya sa boisson et ressortit en remerciant encore le tenancier, il se dirigea aussitôt selon les informations qu’il lui avait fournies.
-Bonjour, mon père. Vous remercierez sa seigneurie de sa bonne volonté envers nous, mais de quel évêque s'agit il au juste ?
-Il s'agit de l'évêque de la Sainte Cathédrale de la Pénitence, auquel je suis rattaché...
-Ah oui je vois... Les Quartier Sud. Une très ancienne cathédrale en effet.
-Certes, elle s'est perpétuée à travers les siècles, ainsi que ses prêcheurs...
-Mais venons en au fait, que voulez mon père ?
Je voulait en tout premier lieu vous demander si vous avez remarqué quelque chose, avant le... drame...
-Là dehors ? Non rien du tout, ça c'est passé pendant la nuit, c'est seulement le matin en ouvrant que je suis tombé sur la police et tout ce qui suis.
-J'espère que cela n'a pas trop affecté votre activité, les temps sont dur, quoique votre salle ne soit cependant pas déserte...
-Non non ça va, les gens ici sont des habitués.
- Très bien... Ensuite, j'aurais aimé rencontrer le témoin, Jack Steinway... Vous le connaissez?
-Bien sur, il vient souvent ici avant d'aller au travail. Il arrive toujours avant même que j’ai ouvert, c'est pour ça qu'il est tombé sur le type, dehors.
-Bien sur, mais si vous voulez le voir, il vous suffit de vous rendre à son domicile, c'est en bas de la rue. Le grand immeuble n°14, il est au deuxième étage, y'a qu'une porte vous pouvez pas vous tromper. Je l'ai pas vu aujourd'hui, il doit être resté chez lui, vous savez il est photographe alors il est souvent chez lui, à développé les photos etc.
-Je vais aller le voir, bonne journée, et merci encore pour votre aide!
-Avec plaisir, et n'oubliez pas de payer votre consommation.
Le prêtre paya sa boisson et ressortit en remerciant encore le tenancier, il se dirigea aussitôt selon les informations qu’il lui avait fournies.
Re: Rue des Miracles
L’immeuble n°14 était d’une taille imposante, et dans un état correct ce qui donnait un air « riche » à l’ensemble. Le prêtre monta au second étages par un vieil escalier s’enroulant sur lui-même, muni d’une rambarde décorée à l’ancienne. Comme prévu seule une porte s’ouvrait à cet étage, une porte en bois ordinaire, muni d’un œilleton et du numéro 6 dont le doré s’était terni depuis de nombreuses années.
Thaur frappa à la porte, qui après une minute finis par s’ouvrir pour découvrir un homme de taille moyenne, plutôt jeune, dans les trente ans à peine, avec des cheveux mi-long d’un noir d’ébène. Il était exactement comme sur les informations numériques, on ne pouvait pas se tromper. Jack Steinway afficha une mine quelque peu surprise en regardant la robe de l’ecclésiaste puis demanda avec un ton un peut hésitant :
-Je…Je peut vous aider mon…mon père ?
Thaur frappa à la porte, qui après une minute finis par s’ouvrir pour découvrir un homme de taille moyenne, plutôt jeune, dans les trente ans à peine, avec des cheveux mi-long d’un noir d’ébène. Il était exactement comme sur les informations numériques, on ne pouvait pas se tromper. Jack Steinway afficha une mine quelque peu surprise en regardant la robe de l’ecclésiaste puis demanda avec un ton un peut hésitant :
-Je…Je peut vous aider mon…mon père ?
Re: Rue des Miracles
-Bonjour, monsieur Steinway, je viens vous voir de la part de l'évêque de la Sainte Cathédrale de La Pénitence, dans les quartiers sud...
-Je ne connais pas cette personne ni cette église enfin...que me veut il ?
-Ne vous inquiétez donc pas! J'ai vu votre témoignage et monseigneur m'a mandaté pour en savoir plus sur certains points qui restent obscurs...
-Depuis quand les Ecclésiastes remplacent les marshals ? Bref... Je veut bien répondre à quelques questions, entrez.
Le photographe s’effaça pour laisser entrer Thaur dans une salle relativement grande, faisant office de salon et de salle à manger. Les murs étaient lézardés mais en comparaison à certains habitats des autres quartiers, cela avait au moins quelques allures. Le jeune homme referma la porte et lui proposa un verre que le prêtre refusa.
-Merci beaucoup monsieur Steinway, mais je viens de passer au bar... Merci d'avoir proposer, l'hospitalité est une vertu qui se perd...
-Pas d'quoi, je vous écoute.
-Je voulais donc éclaircir la dernière partie de votre témoignage... Vous dite que quelque chose était planté dans le corps... Pouvez-vous m'en dire plus? Si cela vous gène, vous n'êtes pas obligé d'en parler...
-Disons que... Je suis journaliste et que habituellement je suis payé pour donné ce genre d'information. A moins que vous ne possédiez une bonne raison pour que je vous réponde ?
-Oh oui, une raison, j'en ai une... Vous qui avez vu ce corps... vous qui avez pu voir ce qui a été décrit comme une scène d'une violence du plus au degré, vous qui avez vu ce corps affreusement mutilé et informe, vous qui avez vu le résultat de ce crime indigne de l'humanité toute entière... Vous ne voulez pas finir comme lui? La vie vaut bien plus que de l'or, monsieur Steinway.
Le visage du photographe s'assombrit.
-Qu'entendez vous par la ? Vous me...menacez ?
-Moi, jamais je ne me permettrais de vous menacer! Quel intérêt aurais-je à le faire? L’action d'un homme ne peut être belle est noble que si elle est sincère et volontaire, Monsieur Steinway! Je ne vous menace pas, bien au contraire, je vous offre une protection, car je veux retrouver l'auteur de ce crime odieux. Car en frappant une fois, le monstre nous montre qu'il pourrait frapper une seconde fois, et personne ne sait qui sera la prochaine victime.
Je ne vous menace pas, je veux vous aider, et aider toute la ruche. Vos amis, votre famille, tous. Personne n'est à l’abri pour le moment, et il ne s'agit effectivement plus d'argent, mais de vie humaine et réelle dont nous parlons maintenant, Monsieur Steinway.
-Certes mais je suis photographe, et dans la Ruche Basse j’ai eu mainte fois l'occasion de voir des meurtres horribles...Rien ne prouve que celui ci va mettre ma vie en péril.
Quelque chose dans le regard du photographe trahissait une anxiété naissante, et le prêtre se dit que peut être, il gardait quelque chose pour lui.
-Rien ne le prouve en effet... Mais avez-vous écouté les informations, récemment? Deux incendies, deux explosions improbables, deux masses incandescentes refusant de s'éteindre, deux meurtres… Rien ne prouve que vous serez le prochain. Peut-être suis-je moi-même le suivant, qui sait? Mais acceptez-vous de jouer votre vie? C’est un pari à faire, et pour ma part, le choix est déjà fait, Monsieur Steinway. De plus, quand vous me parlez, je sens dans votre voix, comme une pointe de peur... Comme si vous ne croyez vous-même pas ce que vous me dite... Après la vie, Monsieur Steinway, il y a l'honneur. C'est cela que l'on retiens de nous quand nous somme mort. Vos descendant auront-ils honte de vous, ou parleront-ils de vous comme d'un homme de bien, dont les actions ont été guidées par l'honneur?
Ce que vous avez fait avant ne me regarde pas, je ne suis pas venu pour cela. Je suis venu pour vous écouter, pas pour vous emprisonner, je vois bien que vous n'avez pas l'air d'aimer le clergé. C'est votre choix. Peut-être se retourneras-til contre vous, mais je pense que l'empereur sait faire revenir les citoyens dans le droit chemin, et c'est le futur qui m'intéresse, monsieur Steinway, pas le passé. Et c'est maintenant que vous devez choisir quel chemin vous prenez.
-Très bien monsieur, je comprend ce que vous dite et je vous crois dans vos paroles. Mais que désirez vous à vrais dire ? Je suis un peu dans le flou après votre discours, bien qu'il soit joliment tourné.
-Pardonnez-moi, je m'étale parfois... Ce que je veux savoir, c'est la vérité. Je veux savoir ce que vous avez vu ce matin, tout ce que vous avez vu. Et je pense aussi que vous détenez aussi un autre élément qui pourrait nous aider. Si il est dangereux, n'ayez aucune crainte. En dehors de moi, qui connait votre nom, et monseigneur qui ne veux que savoir ce qui se passe, vous ne risquez rien.
-Et bien, pas plus que ce que vous avez vu dans les journaux. Je me rendait au bar pour prendre mon petit déjeuné comme toujours, et je suis tombé sur ce type... Ou plutôt ce qu'il en restait. Il était près des containers, juste derrière le bâtiment, dans une ruelle. Il y avait du sang partout.
- Cela, je le sais déjà. Ne soyez pas hypocrite, j'ai besoin de savoir ce qui se trouvait dans le corps! Qu’avez vous vu? Et pourquoi as-t-il disparu, cet objet? Comprenez, Monsieur Steinway, que j'ai besoin de ces informations!
Le prêtre commençait à adopter un ton plus menaçant, plus tranchant
Le photographe allait riposter au ton qu'il commençait à trouver désagréable mais un simple regard posé sur le prêtre le fit se renfoncer dans son siège. Il avait l'impression que quelque chose imprégnait véritablement cet homme, qu'il possédait une volonté impressionnante et qu'il ne valait mieux pas le contrarier. Vaincu, il avoua tout ce qu’il savait.
-Vous dites vrai... Il y a avait bien quelque chose dans ce corps, et je l'ai ramassé. Et puis j'ai pris quelques photos avant que la police n’arrive. Je vais vous chercher cela.
Il revint avec un objet long enveloppé de tissu épais ainsi que quelques photos-pix.
-Votre honnêteté vous honore. Peu de gens savent se retourner et faire un pas du bon coté. Et l'Empereur pardonne les gens qui font cet effort.
En y regardant de plus près il s'aperçu que le bâton, ainsi planté et recouvert de pics, formait comme la tige d'une rose. Dont les pétales étaient représenté par les lacérations sur le torse du cadavres. Impossible sans cet objet de faire le lien. En déballant le paquet, Thaur découvrit le même bâton, il mesurait environ 50 cm de long pour un diamètre de 5 centimètre, était recouvert de fines piques tranchants et de motifs ciselés qui s’entrecroisaient en formant des motifs étranges. Il était plutôt lourd et donnait des migraines au prêtre si celui-ci s’attardait trop sur les motifs.
-Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous avez fait, Monsieur Steinway... Je sais qui a commis ce crime maintenant, et vous-même, vous le savez... je doute que la Rose Noire apprécie que quelqu'un brouille leur mise en scène et les empêche de revendiquer cet assassinat... Je ne peux rien faire d'autre pour vous que vous recommander d'aller voir mon évêque. Dite-lui que vous venez de ma part, et il vous protègeras.
C’est tout ce que je peux faire... Vous m'avez permis de faire un grand pas dans mon enquête, et en cela je vous suis très reconnaissant. Puis-je garder les photos et la tige? Un double des photos me conviendra, par contre, cette tige... Je dois la faire examiner.
-Vous avez sans doute raison... Oui oui gardez tout ce que vous voulez, je ne sais même pas comment j'ai pu vouloir garder cela.
- Votre nom ne sera cité dans aucun rapport, pas question que la Rose Noire sache qui vous êtes...
-Merci pour tout, Monsieur Steinway, et bonne journée.
Le prêtre sortit de l'appartement, après avoir mis les photos et la tige dans son sac. L'air un peut perdu, le photographe lui adressa tout de même un salut avant de refermer la porte. Thaur arriva en bas de l’immeuble et se mis en direction de la ligne de tramway. Quand un bruit sourd lui parvint aux oreilles et que soudainement une vague de chaleur l’atteigne et le propulse au sol, sans lui causer d’autre dommage. Se retournant il vit le second étage de l’immeuble où il se trouvait envahi par les flammes, les fenêtre avait explosés.
[ Que fait tu ?]
-Je ne connais pas cette personne ni cette église enfin...que me veut il ?
-Ne vous inquiétez donc pas! J'ai vu votre témoignage et monseigneur m'a mandaté pour en savoir plus sur certains points qui restent obscurs...
-Depuis quand les Ecclésiastes remplacent les marshals ? Bref... Je veut bien répondre à quelques questions, entrez.
Le photographe s’effaça pour laisser entrer Thaur dans une salle relativement grande, faisant office de salon et de salle à manger. Les murs étaient lézardés mais en comparaison à certains habitats des autres quartiers, cela avait au moins quelques allures. Le jeune homme referma la porte et lui proposa un verre que le prêtre refusa.
-Merci beaucoup monsieur Steinway, mais je viens de passer au bar... Merci d'avoir proposer, l'hospitalité est une vertu qui se perd...
-Pas d'quoi, je vous écoute.
-Je voulais donc éclaircir la dernière partie de votre témoignage... Vous dite que quelque chose était planté dans le corps... Pouvez-vous m'en dire plus? Si cela vous gène, vous n'êtes pas obligé d'en parler...
-Disons que... Je suis journaliste et que habituellement je suis payé pour donné ce genre d'information. A moins que vous ne possédiez une bonne raison pour que je vous réponde ?
-Oh oui, une raison, j'en ai une... Vous qui avez vu ce corps... vous qui avez pu voir ce qui a été décrit comme une scène d'une violence du plus au degré, vous qui avez vu ce corps affreusement mutilé et informe, vous qui avez vu le résultat de ce crime indigne de l'humanité toute entière... Vous ne voulez pas finir comme lui? La vie vaut bien plus que de l'or, monsieur Steinway.
Le visage du photographe s'assombrit.
-Qu'entendez vous par la ? Vous me...menacez ?
-Moi, jamais je ne me permettrais de vous menacer! Quel intérêt aurais-je à le faire? L’action d'un homme ne peut être belle est noble que si elle est sincère et volontaire, Monsieur Steinway! Je ne vous menace pas, bien au contraire, je vous offre une protection, car je veux retrouver l'auteur de ce crime odieux. Car en frappant une fois, le monstre nous montre qu'il pourrait frapper une seconde fois, et personne ne sait qui sera la prochaine victime.
Je ne vous menace pas, je veux vous aider, et aider toute la ruche. Vos amis, votre famille, tous. Personne n'est à l’abri pour le moment, et il ne s'agit effectivement plus d'argent, mais de vie humaine et réelle dont nous parlons maintenant, Monsieur Steinway.
-Certes mais je suis photographe, et dans la Ruche Basse j’ai eu mainte fois l'occasion de voir des meurtres horribles...Rien ne prouve que celui ci va mettre ma vie en péril.
Quelque chose dans le regard du photographe trahissait une anxiété naissante, et le prêtre se dit que peut être, il gardait quelque chose pour lui.
-Rien ne le prouve en effet... Mais avez-vous écouté les informations, récemment? Deux incendies, deux explosions improbables, deux masses incandescentes refusant de s'éteindre, deux meurtres… Rien ne prouve que vous serez le prochain. Peut-être suis-je moi-même le suivant, qui sait? Mais acceptez-vous de jouer votre vie? C’est un pari à faire, et pour ma part, le choix est déjà fait, Monsieur Steinway. De plus, quand vous me parlez, je sens dans votre voix, comme une pointe de peur... Comme si vous ne croyez vous-même pas ce que vous me dite... Après la vie, Monsieur Steinway, il y a l'honneur. C'est cela que l'on retiens de nous quand nous somme mort. Vos descendant auront-ils honte de vous, ou parleront-ils de vous comme d'un homme de bien, dont les actions ont été guidées par l'honneur?
Ce que vous avez fait avant ne me regarde pas, je ne suis pas venu pour cela. Je suis venu pour vous écouter, pas pour vous emprisonner, je vois bien que vous n'avez pas l'air d'aimer le clergé. C'est votre choix. Peut-être se retourneras-til contre vous, mais je pense que l'empereur sait faire revenir les citoyens dans le droit chemin, et c'est le futur qui m'intéresse, monsieur Steinway, pas le passé. Et c'est maintenant que vous devez choisir quel chemin vous prenez.
-Très bien monsieur, je comprend ce que vous dite et je vous crois dans vos paroles. Mais que désirez vous à vrais dire ? Je suis un peu dans le flou après votre discours, bien qu'il soit joliment tourné.
-Pardonnez-moi, je m'étale parfois... Ce que je veux savoir, c'est la vérité. Je veux savoir ce que vous avez vu ce matin, tout ce que vous avez vu. Et je pense aussi que vous détenez aussi un autre élément qui pourrait nous aider. Si il est dangereux, n'ayez aucune crainte. En dehors de moi, qui connait votre nom, et monseigneur qui ne veux que savoir ce qui se passe, vous ne risquez rien.
-Et bien, pas plus que ce que vous avez vu dans les journaux. Je me rendait au bar pour prendre mon petit déjeuné comme toujours, et je suis tombé sur ce type... Ou plutôt ce qu'il en restait. Il était près des containers, juste derrière le bâtiment, dans une ruelle. Il y avait du sang partout.
- Cela, je le sais déjà. Ne soyez pas hypocrite, j'ai besoin de savoir ce qui se trouvait dans le corps! Qu’avez vous vu? Et pourquoi as-t-il disparu, cet objet? Comprenez, Monsieur Steinway, que j'ai besoin de ces informations!
Le prêtre commençait à adopter un ton plus menaçant, plus tranchant
Le photographe allait riposter au ton qu'il commençait à trouver désagréable mais un simple regard posé sur le prêtre le fit se renfoncer dans son siège. Il avait l'impression que quelque chose imprégnait véritablement cet homme, qu'il possédait une volonté impressionnante et qu'il ne valait mieux pas le contrarier. Vaincu, il avoua tout ce qu’il savait.
-Vous dites vrai... Il y a avait bien quelque chose dans ce corps, et je l'ai ramassé. Et puis j'ai pris quelques photos avant que la police n’arrive. Je vais vous chercher cela.
Il revint avec un objet long enveloppé de tissu épais ainsi que quelques photos-pix.
-Votre honnêteté vous honore. Peu de gens savent se retourner et faire un pas du bon coté. Et l'Empereur pardonne les gens qui font cet effort.
En y regardant de plus près il s'aperçu que le bâton, ainsi planté et recouvert de pics, formait comme la tige d'une rose. Dont les pétales étaient représenté par les lacérations sur le torse du cadavres. Impossible sans cet objet de faire le lien. En déballant le paquet, Thaur découvrit le même bâton, il mesurait environ 50 cm de long pour un diamètre de 5 centimètre, était recouvert de fines piques tranchants et de motifs ciselés qui s’entrecroisaient en formant des motifs étranges. Il était plutôt lourd et donnait des migraines au prêtre si celui-ci s’attardait trop sur les motifs.
-Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous avez fait, Monsieur Steinway... Je sais qui a commis ce crime maintenant, et vous-même, vous le savez... je doute que la Rose Noire apprécie que quelqu'un brouille leur mise en scène et les empêche de revendiquer cet assassinat... Je ne peux rien faire d'autre pour vous que vous recommander d'aller voir mon évêque. Dite-lui que vous venez de ma part, et il vous protègeras.
C’est tout ce que je peux faire... Vous m'avez permis de faire un grand pas dans mon enquête, et en cela je vous suis très reconnaissant. Puis-je garder les photos et la tige? Un double des photos me conviendra, par contre, cette tige... Je dois la faire examiner.
-Vous avez sans doute raison... Oui oui gardez tout ce que vous voulez, je ne sais même pas comment j'ai pu vouloir garder cela.
- Votre nom ne sera cité dans aucun rapport, pas question que la Rose Noire sache qui vous êtes...
-Merci pour tout, Monsieur Steinway, et bonne journée.
Le prêtre sortit de l'appartement, après avoir mis les photos et la tige dans son sac. L'air un peut perdu, le photographe lui adressa tout de même un salut avant de refermer la porte. Thaur arriva en bas de l’immeuble et se mis en direction de la ligne de tramway. Quand un bruit sourd lui parvint aux oreilles et que soudainement une vague de chaleur l’atteigne et le propulse au sol, sans lui causer d’autre dommage. Se retournant il vit le second étage de l’immeuble où il se trouvait envahi par les flammes, les fenêtre avait explosés.
[ Que fait tu ?]
Re: Rue des Miracles
Thaur essaya de se relever. sa vision était brouillée, mais il sentait une chaleur intense qui se dégagait de l'immeuble qu'il venait de quitter. Steinway n'avait pas tardé à payer son acte, mais Thaur non plus n'allait pas tarder à être frappé par les foudre de cette magie noire et maléfique. Il ne servait à rien de se retrourner vers l'immeuble. non seulement la chaleur le brûlerais, mais en plus il ne restait rien de tout l'étage, et le batiment ne tarderait pas à s'effondrer... Thaur s'enfuit vers le tramway, et direction du dirty jet.
[la vision brouillée, c'est l'echec critique en vigilance ^^
il m'arrive quelque chose, ou je peut aller boire un coup au bar?]
[la vision brouillée, c'est l'echec critique en vigilance ^^
il m'arrive quelque chose, ou je peut aller boire un coup au bar?]
Thaur- Assistant MJ
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Classe: Ecclesiaste
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