Deux appartements recyclés au fond de la cour.

[Mordren]

Voilà plusieurs heures que Mordren a enfin mis pied sur un sol bien stable, enfin, si on peut dire que les ordures et le béton craquelé soient stables, et il trouva, après avoir rôdé sans but dans les rues, se faisant agresser de toute part par les habitants, un abri plus où moins confortable. Il pénétra, alors qu'il était poursuivit par quatre types complètement fous, dans un vieil immeuble, plus ou moins en état d'être habité. Étrangement, les natifs de ce monde sans vie ne s'y aventurèrent pas. Et véritable aubaine, l'intérieur semblait en aussi bon état que l'extérieur. Pas une personne ne l'habitait, pourtant, et malgré la fouille minutieuse qu'il en fit, ne trouva aucun signe de vie dans la poussière qui s'était amassée sur le sol depuis de très nombreuses années. Il pourrait en faire son quartier général, y faire pousser quelques graines, y construire des râtelier, et même si il peut, une petite forge. Il y a assez de pièce même pour y faire vivre quelques hommes, et peut-être de la volaille... Comment un tel bâtiment pouvait être abandonné? Il ne le savait pas, par contre, il s'attela à la tâche de détruire à l'intérieur du bâtiment toute référence ou ode à l'Empire. Et rassembla tout ce qui restait de meubles, les entassa dans une pièce, les triant comme bois à brûler, métal à forger, ou meuble utilisable et partit sillonner les rues, prendre ses marques et ses repères, et trouver un peu de nouriture...

[Mordren]

De retour de ses recherches de matériaux, Mordren ramena diverses grilles et petits mobiliers, trouvés aux abords des divers containers et bacs à ordures aux environs... Il lui fallait de quoi souder maintenant... Il devait renforcer les portes, créer une serrure, des verrous... Pour au moins empêcher quiconque d'entrer, si celui-ci ne voulait pas expressément pénétrer dans le bâtiment. Il lui fallait du matériel pour cela... Une petite forge, un poste à souder, une disqueuse, du matériel de protection, etc...
Du moins avait il obtenu quelques informations: des descriptions des différents quartiers, de plusieurs lieux intéressants, et un des habitants lui a même fourni une petite carte, dessinée à la va-vite sur un vieux morceau de papier. Par contre, aucun d'eux n'avait entendu parler d'un zoo. Il apprit par contre qu'il y avait des étages au dessus, et que plus on montait, plus les milieux étaient aisés. Une possibilité donc... Mais les accès étaient fermés, réservés à certaines personnes... Difficile d'accès donc...

-"Je ferrais mieux de m'occuper de cet endroit d'abord... Est-ce qu'il y a du courant..?"

Il se mit à tester les lampes, et les divers appareils électriques restants... Et inspecta également les installations...

[Sammaël]

Aucune lampe ne s'allumaient quand il pressait les interrupteur. Il remonta les cables jusqu'au disjoncteur qui était abbaissé, lorsqu'il esseya de le lever cela ne fonctionna pas et il se rabbaissa. Peut être le courant était complètement coupé ? Ou alors cela venait de l'intèrieur du disjoncteur ou d'un cable d'alimentation sectionné ?

[Mordren]

Mordren réfléchit quelques instants devant le panneau du disjoncteur, puis décida de l'ouvrir afin de vérifier si l'électricité pourrait être rétablie en y effectuant quelques modifications...

[Si ce n'est pas le disjoncteur, il inspecte les câbles menant au réseau général]

[Sammaël]

[Mode Mj: On peut dire que tu a eu de la chance au dés...]

Il n'entendait aucun bruit de tension près du disjoncteur, de même il remarqua qu'apparament aucun cables n'était sectionné. De toute évidence l'immeuble n'était plus alimenté.

[Mordren]

Après une inspection minutieuse, Mordren déduisit que l'immeuble était déconnecté du réseau... Il lui faudrait trouver une solution, mais ça n'était pas très urgent... Il lui faudrait de l'argent, pour survivre dans cette ruche... Peut-être devrait-il utiliser ses compétences de guerriers? Il parait que dans la sous-ruche, les assassins pleuvent... Ou pourrait-il s'engager comme forgeron? Toutes ces possibilités étaient envisageables! Il entreprit donc d'allumer un feu, afin de se réchauffer... Il n'avait rien manger aujourd'hui, mais il y était habitué, un petit jeûne ne le tuerait pas. Du moins pas tout de suite. Il réfléchira à tous ses problèmes demain.

[HRP: Est-ce que je peut trouver un contrat facilement, et si oui, où? Ou quelqu'un vient me trouver? Enfin, un truc du genre quoi!]

[Sammaël]

[Mode Mj: Et bien disons que si tu était connu je n'aurais pas hésiter un moment à faire intervenir un pnj vis à vis de toi, mais tu n'est pas connu encore. Non là comme tu viens de débarquer, c'est à toi de te prendre en main. Enfin sache qu'il te suffit de dire que tu va à tel endroit, que tu cherche tel genre de personne, et de fil en aiguilles tu trouvera un contrat facilement.]

[Mordren]

Le lendemain, Mordren se réveilla de bonne heure, et s'en alla pour la sous-ruche, la partie la plus mal famée de la cité, ou il serait sur de trouver du travail.

[Mordren]

Mordren revint à son abri, qui ne semblait pas avoir été profané. Il y pénétra et monta avec toutes les affaires et les armes qu'il avait récupérées au dernier étage, ou il allait faire l'inventaire de son butin. Il avait ramassé quelques thrônes, une montre de bonne qualité, quatre couteaux, deux pistolets mitrailleurs, un fusil de chasse et un fusil à pompe. Il rangea les armes dans l'une des pièces du bâtiment, et se mit à réfléchir à ce qu'il allait faire... Peut-être trouver quelques "collaborateur"... Mais surtout des animaux. Il lui faudrait des animaux pondeurs, et un animal de garde! Il partit donc vers le quartier ouest afin d'y trouver un magasin.

[Mordren]

Mordren revint au milieu de l'après midi, avec tout le matériel nécessaire à la construction d'un enclos pour ses animaux. Il décida de les installer dans le fond de la cours, à côté de son propre appartement, et construisit une cloison sur la moitié de la cours dans la longueur et de ses deux tiers sur sa largeur, couvert, lui aussi par du treillis. Il l'enfonça dans le sol d'une dizaine de centimètre, et pis de larges piquets de bois mal assortis, et récupéra de divers meubles un nombre conséquents de clous. Les jointures entres les diverses cloisons sont faites avec des morceaux de fer souple enroulés, et une large planche relie cet enclos extérieur à la salle de bain de l'appartement où sont casés les animaux, afin de fournir aux ovaroies les points d'eau qui leurs sont nécessaires. Le reste de l'appartement n'a pas été spécialement aménagé, Mordren ne connaissant pas les besoins de son animal de garde. Une fois ce travail fini, il attendit l'arrivée de l'électricien.

[Sammaël]

Celui ci arriva dans une camionette en ruine, comme convenu vers les cinq heure de l'aprés-midi, il jeta un regard dubitatif sur la batisse et son réaménagement plus que sommaire mais ne se permit aucun commentaire.
-"Bien... Ou est-ce que je dois regarder ? Vous voulez faire quoi exactement ?"

[Mordren]

-"Venez, je vais vous montrer?"

Mordren le conduisit dans son appartemment, puis au niveau du compteur d'électricité.

-"Voilà, toute l'installation est, il me semble, en bon état, c'est juste que ça ne marche pas..."

[Sammaël]

L'homme, qui avait pris une caisse à outils, se mit à l'oeuvre pour vérifier le bon fonctionnement du matèriel. Il déclara aprés quelques minutes de labeurs :
-"Tout à l'air en ordre, l'alimentation est seulement coupée. En revanche en faisant une dérivation sur une ligne voisine je pourrais l'alimenter de nouveau. Mais pour ne pas alerter le réseau d'elctricité il vaudrait mieux se contenter d'une alimentation partielle, ça devrait suffire pour un ou deux appartement, pas plus. Aprés je peux faire plus mais vous risquez d'être repéré... Comme vous voulez !"

[Mordren]

-"Faites comme bon vous semble, de toute façon, je n'ai besoin que de cet appartement, et celui qui est relié à la clôture de treillis. Donc deux appart's, c'est largement suffisant..."

Il laissa un léger blanc, le temps de réfléchir.

-"Je peux vous payer en arme?"

[Sammaël]

Le vieil homme emis un grognement de mécontentement.
-"Je m'attendais bien à un coup tordu de ce genre là... De toute façon j'imagine que je n'ai pas le choix, n'escompatit plus jamais requérir à mes services par la suite ! Ca ira pour cette fois, tant que ce que vous me donnez équivaut à la somme en argent... Aller, plus vite ce sera finis et plus vite je partirait de ce trou."
L'homme se mit à l'ouvrage, son installation ne serait pas très discrète comme convenu, il allait seulement se servir d'un cable habituellement utilisé pour établir des connection de secours, le brancher sur l'alimentation de l'immeuble de derrière et le relier ensuite à l'alimentation de l'immeuble de mordren. Un passe partout particulier lui permit d'ouvrir sans mal l'accés à l'alimentation situé sur un mur de l'immeuble voisin. Si il restait suffisament d'habitant dans celui ci pour que le courant soit encore en service, Mordren n'avait pas trop de souçis à se faire quand à leurs discrétion, ils avaient sans doute d'autre préocupations.
Le tout pris une bonne heure à l'electricien qui finalement pu remettre le disjoncteur en marche, quelques ampoules dans les appartements de Mordren fonctionnaient même encore.
-"Et voila le travail... Maintenant montrez moi vos armes que je prenne mon du !"
Lorsque Mordren lui montra ses posséssions, le vieil homme désigna l'automatique et le fusil à pompe.
-"Par ici pas moyens de vendre à plus de 50% du prix, j'en tirerais au maximum 65 Thrônes environ, ca vous va ?"

[Mordren]

Mordren n'avait pas besoin de ces armes. Il les confia donc à l'électricien, en guise de payement. Il était fort satisfait de l'installation. Elle pourrait faire tourner sa forge, sa cuisine... Tout, quoi. Peut-être pourrait-il même un jour, faire de cet abri une coquette maison? Peut-être. Peut-être pourrait-il même ouvrir un magasin de fer forgé... Puis, il songea à demander à l'électricien si il n'avait pas besoin de ses services.

-"Dites, m'sieur, vous avez pas un ou deux mauvais payeurs dont vous voudriez... leurs faire payer leurs dettes? Ou n'importe quel boulot de ferronnerie, quand j'aurai installé ma forge..."

[Sammaël]

-"Je crois bien que je préfère ne plus traiter avec vous à l'avenir... Bonne continuation."
Il reprit ses outil et disparus dans un nuage de fumée noire produite par sa camionette, à l'angle de la rue il croisa un véhicule simillaire qui s'arretta devant Mordren, le vendeur d'animaux était aux volant.
-"Jvous le dépose ou ?"

[Mordren]

-"Mettez le dans l'appartement près de l'enclos."

Mordren était impatient. Il voulais voir cette pauvre bête hors des mains de cet homme. Et voir aussi ses ovaroies pondre et se reproduire pour lui.

[Sammaël]

L'homme descendit tant bien que mal la cage sur un antique élévateur hydraulique qu'il du ensuite poussé comme un forcené vers l'endroit voulu tant il était rouillé. La cage fut finallement déposé là où Mordren le souhaitait, elle était recouverte d'un drap mais on entendait distinctement les grondements de colère de l'animal au travers.
-"Bien... Je ne tiens pas à être là quand vous lui ouvrirez la porte, n'hésitez pas à revenir si vous voulez d'autres ovariotes !"
Et l'homme repartit dans sa camionette, laissant un sillage d'huile noire sur le gourdon défoncé.

[Mordren]

Mordren retira tout d'abord le drap, afin de voir l'animal qu'il venait d'acquérir... L'animal tournait dans sa cage. Il semblait excité... Désespéré... Mordren s'installa devant la cage, et fixa le dangereux animal un long moment. Calme. Jusqu'a ce que l'énorme chat se tranquillise, puis, approcha doucement la cage, calmement... et observa le comportement de l'animal.

[Sammaël]

L'animal semblait de prime abord énervé mais Mordren devina qu'il s'agissait principalement de stress et que ses réactions violentes à toutes approche d'un peu trop près devait sans doute venir de son éducation où seule la violence avait du être utilisée.Obtenir sa confiance ne serait pas aisé, d'autant que l'animal profiterait sans doute de la moindre occasion pour s'enfuir.

[Mordren]

Mordren, sachant que la nourriture était un très bon vecteur de relations amicale avec les animaux, sortit une bonne demi-heure, et revint avec quelques gros rats et pigeons qui arpentaient la ville, opportunistes omnivores, qui, pour une fois, on trouvé un prédateur dans cette haute structure de béton, de fer et d'acier. Il donna une première carcasse à l'animal, tout en veillant à ne pas se trouver à portée de ses griffes. Il n'avait pas peur, mais la prudence était de mise avec ce genre de créatures. L'animal renifla la nourriture un long moment, puis la pris dans sa gueule et partit la dévorer au fond de sa cage. Elle semblait déjà moins nerveuse... Il ré-entreprit de nourrir son animal. La bête mangea sans plus hésiter. Il gagnerait sa confiance. Qu'importe le temps que ça lui prendrait. Au bout de la quatrième carcasse, il se mit, tout en lui donnant de la nourriture, à doucement la caresser la tête. Doucement et prudemment. La bête semblait plus docile que ne l'avait dit le vendeur. Ils ne devaient pas trop savoir comment s'y prendre avec les bêtes dans cette ville. Encore un rat. Qu'il déposa devant la porte de la cage. Il ferma la porte de l'appartement, puis ouvrit celle de la cage. Doucement. L'animal le regarda. Puis mit une patte dehors. Puis une deuxième. Puis sauta sur le cadavre de rongeur, et se précipita à nouveau dans la cage. Petit à petit, son nouveau maitre pouvait s'approcher de plus en plus, et la toucher sans se faire griffer, ou mordre... Il en resterait là pour aujourd'hui. Et après lui avoir donné la dernière carcasse, il entreprit d'enlacer l'animal... Résultat concluant. Il semblait amadoué et détendu, bien que toujours maigre. Il renferma l'animal dans sa cage, non sans y avoir placé un vieux sofa en cuir pellé trouvé dans l'une des habitations du batiment, afin que ce dernier puisse dormir confortablement. Puis referma la cage, et sortit de la pièce principale de l'appartement devenu son animalerie, non sans avoir au préalable ouvert la fenêtre de la salle de bain donnant sur la cour, et remplit la baignoire pour ses reptiles. Le lendemain, il se leva et alla voir ses animaux. Les Ovariotes semblaient aller bien, l'Ovarioc, lui, n'avait de cesse de coller les femelles. Probablement une bonne nouvelle... Puis il entra, et découvrit un petit chaton endormi... Un magnifique chaton de la taille du divan sur lequel il dormait. Mordren referma la porte, et partit chasser, et, peut-être, trouver un emploi.

[Mordren]

Mordren revint à son appartement, avec des carcasses de rats et de pigeons en suffisance pour nourrir ses animaux. Il en jeta quelques-unes à ses Ovaroies, voyant encore des restes de leur repas de la veille, puis repartit amadouer son animal de compagnie. Il la nourrit comme la veille, et tenta à deux reprises de lui passer son collier. La première lui valu une morsure et quelques griffures, et, dans sa seconde tentative, bien plus tard, y parvint sans trop de mal. Il récupéra également les œufs des Ovariotes, au nombre de 3. Il en laissa un sur un chauffage, au vu des besoins en chaleur des œufs de reptile, en guise de test, et mangea les deux autres dans une vieille poêle sur la cuisinière électrique nouvellement reliée au réseau électrique. Un délice. Puis il retourna voir son œuf, et s'assura de sa température. Il lui faudra peut-être une petite cage au cas ou il devrait éclore pendant son absence.

[Hrp: Quelle fréquence de ponte? Et mois d'incubations? Et nombre d'oeufs par couvées?]

[Sammaël]

[Hrp : 1 à 2 oeufs par jour et par femelle sur la majorité de l'année, entrecoupée seulement que quelques moments de pause de temps à autres où aucun oeuf n'est produit pendant quelques jours. Incubation d'environ 15 jours pour obtenir un jeune Ovariote qui sera suffisament évolué pour pondre environ 10 jours aprés sa naissance. Et ce sont des Ovariotes nom de nom, pas des Ovaroies !]

[Mordren]

Ne sachant que faire, il passa le reste de la journée à consolider l'enclos de ses reptiles, et à continuer à amadouer son chat, attendant la visite de son employeur.

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