Rue du Faîte

[Thaur]

La première personne que Mordren devait "visiter" habitait au 98 rue du Faîte, au troisième étage d'un immeuble d'apparence ancienne, en métal travaillé et orné de petites sculptures, mais recouvert d'une couche d'oxydation et de pollution graisseuse qui laissait suggérer que les propriétaires actuels n'étaient pas aussi aisés que les personnes qui avaient fait construire ses bâtiments.
La grande double-porte de l'immeuble, dont la peinture verte foncée se fendillait sur les bord, dessinant des motifs semblables à ceux que l'aridité dessine sur le sol, était close.
Il y avait un interphone qui avait l'air de marcher à la droite de la porte. Mordren contrôla le nom de sa cible: "M. Alan Sisterian". Il y avait bien un bouton à son nom sur l'interphone.

[Mordren]

Mordren fit le tour du bâtiment: il voulait prendre son poisson par surprise. Il observa donc un long moment la maison afin de voir si il y avait une possibilité d'entrer discrètement dans celle-ci.

[Thaur]

En longeant le bâtiment, Mordren vit une petite porte qui devait servir d'issue de secours à cet immeuble. La porte en métal abimé et tagué par endroits semblait pas être condamnée ni verrouillée, mais elle ne s'ouvrait que de l'intérieur.

[Mordren]

Mordren examina les gonds pour voir si il ne pouvait pas déchausser la porte, ou si il n'y avait pas une interstice ou il pourrait glisser un manche et forcer la serrure...

[Thaur]

la porte avait des doubles gonds, à ce qu'il semblait, car ceux que Mordren pouvaient voir n'avaient pas l'air de supporter tout le poids de la porte, et il apparaissait par conséquent que cette dernière serait difficilement dégondable. Cependant, Mordren remarqua un interstice d'un côté de la porte, ainsi que de discrètes marques de frottement sur le mur, qui laissait suggérer que cette porte avait déjà été forcée avec un pied de biche ou un autre instrument avec un embout plat qui avait servit de levier.

[Mordren]

Mordren remarqua donc le léger interstice et les traces de frottement. Probablement un pied de biche, pensa-t-il... Il tenta d'y insérer sa hache. La porte résista, mais au bout de quelques secondes, le métal plia, et la hache entra dans la fente. Puis il se mit à forcer, utilisant sont arme comme un levier. Il tira de toutes ses forces, espérant faire céder la porte.

[Thaur]

[ HRP: Test de force réussit!]

Mordren força un peu sur sa hache, mais il n'eut pas besoin d'insister pour que la porte ne s'ouvre. Il découvrit des escaliers faiblement éclairés: une petite lumière seulement tous les deux étages signalait la sortie.

[Mordren]

Mordren garda sa hache à la main, et, collé au mur de sorte qu'on ne le voie pas des étages supérieurs, s'avança doucement et se mit à franchir les escaliers jusqu'à l'étage ou résidait son "client".

[Thaur]

La porte n'était pas verrouillée. Derrière elle se trouvait un couloir suffisamment éclairé pour que l'on puisse distinguer clairement les portes ainsi que les noms inscrits sur de petites plaques aux lettres métalliques, qui se trouvaient en dessous des sonnettes.
Il y avait trois portes à cet étage, dont celle de M. Sisterian, qui se trouvait entre les deux autres, au centre du pallier.

[Mordren]

Mordren testa le plus silencieusement la porte, afin de voir si elle était ouverte. Toujours sa hache à la main, il posa la seconde sur la poignée et tout doucement, fit pivoter la clenche...

[Thaur]

La porte s'ouvrit sans faire trop de bruit. Elle donnait sur un couloir dont la lumière était éteinte, mais au fond de celui-ci, une porte entre ouverte laissait passer un rayon de lumière. Il y avait aussi deux portes, une à gauche et une à droite de Mordren juste à côté de la porte d'entrée.

[Mordren]

Mordren s'avança doucement vers les deux premières portes, et les ouvrit silencieusment, regardant dans les pièce qui s'y trouvait, ou quoi, afin de ne pas se faire surprendre par derrière, si son homme avait prévu ce genre d'intrusion...

[Thaur]

La pièce de droite ouvrait sur une salle de bain bien équipée Il y avait encore de la buée sur le miroirs qui surplombait le lavabo, et le sol était lui aussi humide. Celle de droite donnait sur un corridor dont la lumière était éteinte, et au fond duquel se trouvait une porte entre ouverte, de laquelle s'échappait un rai de lumière. Mordren sentit un petit courant d'air, comme si une fenêtre de la pièce du fond du couloir était ouverte.

[Mordren]

Mordren fit demi tour et inspecta la porte au fond du premier couloir.

[Thaur]

Mordren s'arrêta à proximité de la porte, écouta un instant, puis l'ouvrit aussi discrètement que possible. Il découvrit un salon bien meublé, avec des canapés de bonne facture, et une baie vitrée qui ouvrait sur la rue, laissant passer la lumière qui irradiait la pièce de sa douce lueur. La pièce était vide, et une porte était ouverte à la droite de la porte. En s'approchant, Mordren s'aperçut qu'elle menait à la cuisine. Cette partie de la maison était vide.

Soudain, Mordren entendit une voix qui venait de la pièce du fond du couloir qui faisait face à la salle de bain. Mordren eu du mal à distinguer exactement ce que disait la voix, mais il entendit le nom de l'adresse où il se trouvait.

[Mordren]

Mordren entendit une voix. Où perçu, pour être plus exact. À peine audible, en fait. La seule chose compréhensible fut l'adresse... L'adresse du bâtiment où il se trouvait... Ce bâtard appelait les flics! Mordren se rua alors à travers l'appartement, le plus silencieusement possible, jusqu'au premier couloir. Une fois arrivé, il se précipita vers la pièce du fond qu'il ouvrit d'un bon coups d'épaule, la hache armée et prête à se loger dans la chair.

[Thaur]

L'homme, bien qu'apparemment il savait que quelqu'un était dans son appartement, sursauta violemment quand Mordren fit irruption dans la pièce. Le téléphone lui échappa des mains, et tomba sur la moquette usée qui recouvrait le sol de la chambre.

"Qu-qu--qu'est-ce qu-que v-v-vous me vou-voul-voulez?" bégaya-t-il, à moitié caché derrière le lit.

[Mordren]

Mordren frappa le téléphone de sa hache. Puis saisit l'homme par le cou et le souleva de sa main droite, le collant contre un mur, le bras gauche tenant la hache juste sous le fer. Menace d'un coups mortel si il essayait de se défendre...

-"Vous êtes... Redevables... Envers des gens... Et il me semble que vous n'aimez pas réglez vos dettes..."

Mordren raffermit sa prise sur la gorge de l'homme...

-"Vous voyez ce que je veux dire?"

Son regard se fit tellement menaçant qu'il avait l'impression que son interlocuteur allait se déféquer dessus.

-"Vous avez tout intérêt à promptement rendre ce que vous leurs devez... Je ne suis ici que pour vous prévenir... Mais la prochaine fois..."

Il souleva lentement sa hache, rapprochant la double lame en demi lune du visage de l'autre, son œil valide le fixant droit dans les yeux.

-"Je serai dans l'obligation d'être plus... Expéditif, dans la manière de procéder..."

Il fit une légère entaille sur la joue de l'homme toujours cloué au mur.

[Thaur]

L'homme était transit de peur et plus blanc que la plus immaculée des neiges n'aurait pu l'être.
Il acquiesça d'un hochement de tête saccadé et se laissa tomber sur le sol, le dos appuyé contre le mur, et il se mit à sangloter en gémissant, une main plaquée sur sa légère plaie au visage.

De toute évidence, Mordren n'aurait plus besoin de faire à nouveau le déplacement chez l'homme, et son employeur serait promptement remboursé.

[Mordren]

Morden, le travail accomplit, sorti promptement du bâtiment par ou il était entré, et se rendit à l'adresse suivante...


[édit MJ: la suite par là ]

[Contenu sponsorisé]