Re: Le repère de la "Famille".

[Sammaël]

Le jeune homme aurait certainement joué de prudence en temps normal, mais il était bien trop en rage contre ces assassins pour laisser s'enfuir celui ci. Ses émotions lui dictaient de continuer, malgré sa raison qui s'y opposait fermement. Dans d'autres cas Mikhail ne se serait jamais laissé aller à ses sentiments, mais lorsqu'il s'agissait de la Famille, c'était une autre histoire. La vengeance était une affaire des plus sérieuse pour Vladimir, et Mikhail souhaitait plus que tout respecter les préceptes de son mentor.

Le jeune homme vérifia son assourdisseur, il devait bien lui rester encore une dizaine de minutes d'autonomie. C'est avec la plus grande discrétion qu'il pénétra dans l'immeuble, l'automatique en main prêt à faire feu. Il avait bien mémorisé l'endroit de sa ceinture ou se trouvait son poignard nouvellement acquis, afin de s'en emparer au plus vite en cas de besoin. Tuer un assassin avec une dague du Mili-Hitchi était une idée qui n'allait pas pour lui déplaire.

Il chercha rapidement des yeux un signe, une porte défoncée, un indice quelconque dans les escalier ou sur le sol qui pourrait lui indiquer la direction prise. S'il l'assassin avait voulu rentrer dans un appartement, il en aurait certainement défoncé la porte, la finesse ne semblait pas être vraiment de mise avec eux. De même pour la cave, cette dernière serait certainement fermée, et si tel n'était pas le cas, il trouverait certainement un indice attestant de son entrée dans les égouts.

A moins qu'une porte d'appartement proche ne soit défoncé, Mikhail jetterait une poignée de clou de Fervious en travers de la porte d'entrée. Il ne voulait pas que l'assassin s'échappe une fois qu'il aurait le dos tournée. Une fois cela fait il irait vérifier la présence d'une cave et le cas échéant, il chercherait un indice laissé par l'assassin. Si il ne trouvait rien il se dépêcherait de remonter pour vérifier si ses clous n'avait pas changés de place, et il attaquerait ensuite l'ascension de l'escalier.

[Thaur]

Mikhail ne parvint pas à déceler le moindre indice indiquant que le Milicien avait fuit par l'escalier menant aux appartements à l'étage, ni à la cave −il y en avait effectivement une−.

Le jeune homme jeta une poignée de clous de Fervious devant la porte, et descendit prudemment l'escalier. Il lampe jaunie éclairait faiblement les murs noirs de crasse. Soudain, Mikhail entendit un bruit de porte métallique. Quelqu'un avait claqué une porte, dans la cave.

Mikhail avait semblait-il fait le bon choix.

[Sammaël]

Le jeune homme se maudit d'avoir perdu son précieux fusil ainsi que la lunette qu'il comportait et qui lui aurait permis d'avancer sans l'aide d'une lampe. Le jeune homme chercha rapidement des yeux un interrupteur, mieux valait que tout soit éclairé, au moins cela ne trahissait pas sa position comme le faisait sa lampe torche. Toutefois qu'il trouve un interrupteur et que celui ci fonctionne ou pas, il continuerait son chemin en prenant ses précaution.
Il se remémorais ses entraînements avec son presque frère dans la cave de la Famille, balayage de tout les recoins avec le canon de son arme, coup d'oeil rapide dans les angles, une progression qui se devait d'être vive mais prudente. Était il au moins encore en vie ? Mihail ne doutait pas qu'il se serait sacrifié sans hésitation pour défendre le repaire.

Mieux valait laisser s'enfuir ce "gadost' ", cette ordure, que de se faire descendre comme un bleu sans avoir la moindre chance d'obtenir vengeance.

Mikhail continuerais ainsi sa poursuite en se hâtant du mieux qu'il pouvait sans compromettre sa sécurité.

[Thaur]

Mikhail n'eut pas de peine à trouver un interrupteur dans la cave, près de son entrée. Il l'actionna, et la cave qui baignait dans une lourde pénombre s'éclaira. Les éclairages étaient assez efficaces. Ils laissaient certes des grandes zones d'ombres dans les recoins, mais ils permettaient à Mikhail de voir où il avançait et e progresser assez rapidement tout en gardant un oeil autour de lui.

Mikhail vit une grille de métal plus crasseuse que rouillée, au bout de l'allée principale, qui était bordée de box fermés par des portes en diverses matières, bois synthétiques et autres dérivés chimiques cahoutchouteux ou plastiques.

La grillée était fermée à clef, mais Mikhail ne devait pas avoir trop de mal à la crocheter, en espérant que les quelques secondes qu'ils perdrait à se concentrer sur la serrure ne lui fasse pas trop perdre son avance. Il n'était pas question de défonser la grille, cette dernière était trop solide.

Derrière la grille se trouvait un escalier, qui devait à coup sûr mener dans les égouts.

[Sammaël]

Le jeune homme voulu en avoir le coeur net et vérifier que cela menait bien aux égouts. Le cas échéant il abandonnerait la partie, inutile de poursuivre un homme dans un tel dédale, d'autant plus qu'il ne doutait aucunement que le Mili-Hitchi connaisse les égouts comme sa poche. En ce cas il remonterais ensuite et, à moins que les forces de l'ordre n'aient déjà débarquée, il fouillerait sa victime avant de se diriger vers le repaire.

[Thaur]

Mikhail parvint sans peine, en manipulant habilement la serrure avec une petite tige de métal, à la crocheter.

Le jeune homme ouvrit la grille qui crissa un peu, et descendit prudemment les escaliers. En bas de ces derniers, Mikhail vit un couloir, qui menait en son bout à une porte, sur laquelle était inscrite le symbole des égouts, et qui était entre ouverte. Il y avait également une porte sur la droite de Mikhail, au milieu du couloir environ. Il y avait un pannonceau dessus, mais Mikhail ne parvint pas à le déchiffrer.

[Sammaël]

Le jeune homme referma la porte des égouts avec mille précaution, en particulier pour limiter le bruit. Il n'était pas improbable qu'avec sa formation d'assassin, ce dernier ait volontairement laissé entre ouverte la porte afin de lui faire croire qu'il s'était échappé. Il lui aurait alors suffit de ce cacher dans cette pièce, d'attendre que son poursuivant passe en courant, puis de l'attaquer par derrière dans les égouts.

Le jeune homme ne se faisait pas d'illusion, il savait que le plus probable était qu'il se soit bel et bien enfuit. Néanmoins le coup valait d'être tenté. L'avantage de Mikhail vis à vis de son adversaire était que ce dernier n'avait aucune idée du profil de son poursuivant, bien qu'il devait se douter qu'il s'agissait de la personne qui avait abattu deux de ses confrères très récemment. Ce dernier serait donc prudent, mais le saurait il assez pour avoir penser que Mikhail se précipiterait à sa suite ? Au lieu de cela le jeune homme était arrivé somme toute assez calmement, sans compter que son assourdisseur était toujours en marche, bien qu'il ne devait lui rester que cinq petites minutes au bas mot.

Avec un peu de chance, en partant du principe que l'étrange pièce abritait l'assassin, ce dernier n'aurait pas entendu Mikhail. Quoi qu'il en soit le jeune homme allait tenter l'ouverture de la porte. Si celle ci se trouvait effectivement ouverte il pousserait lentement la porte en se collant à celle ci, son pistolet brandi et prêt à faire feu, tel que Vladimir lui avait enseigné. De cette manière il s'exposait le moins possible, la porte lui servant de couvert.

[Thaur]

Mikhail ouvrit la porte doucement. elle n'était pas fermée, et n'opposa pas de résistance au jeune homme, qui était prêt à faire feu et refermer la porte à tout moment.

La pièce était obscure, et Mikhail ne perçu aucun autre son que le ronronnement sourd d'une machine, certainement assez grosse. L'atmosphère de la pièce était plus chaude et sèche que le couloir, et plus agréable, malgré une odeur assez prononcée de combustible, ordinairement utilisé dans les chaudières.
Alors que Mikhail s'apprêtait à pénétrer plus en avant dans la pièce, lâchant la porte, la lumière s'alluma.

La pièce n'était pas très grande, et abritait effectivement une grosse machine, un véritable amas désordonné de tuyaux, hérissé de vannes, de robinets et de divers instruments de mesures.

Face à Mikhail se tenaient quatres hommes. Ils étaient tous habillés des combinaisons de combat du Mili-Hitchi, et de longs manteaux noirs. L'un d'entre eux avait cependant une bande dorée sur son manteau, ainsi qu'un brassard doré également, recouvert d'écritures illisibles pour Mikhail. Les quatres hommes pointaient leurs armes sur Mikhail. Ils étaient immobiles, comme des statues, et ne faisaient pas le moindre bruit. L'homme dont le manteau était bordé de la bande dorée prit la parole, son regard toujours fixé avec la même intensité sur Mikhail, et son arme toujours en joue.

"Soit le bienvenu, jeune homme. Inutile de faire les présentations, je crois... Tu te débrouilles bien, je dois l'avouer. Et il y a des postes à pourvoir désormais."

[Sammaël]

Le jeune homme resta interdit un instant, ses pensées s’enchaînaient rapidement, il envisageait toutes le solutions mais se rendit vite compte que réussir à s'échapper aurait demander de faire bien trop appel à la chance. Or cette dernière avait la fâcheuse tendance de le lâcher quand il en avait le plus besoin. Il abandonna toute idée de fuite ou d'attaque, l'une comme l'autre lui semblant désormais totalement absurde.

C'est alors qu'il laissa échapper un léger rire, ce dernier était franc, véritable. Une réaction normale devant une absurdité sans nom.
-"Je n'aurais jamais pensé que des gens dans votre genre puisse avoir tant d'humour."

[Thaur]

L'homme ricana, et répondit:

-Allons... Crois-tu avoir le moindre avenir dans cette Ruche puante? Tu fais, au fond, le même travail que nous, d'après ce que j'ai pu en juger. Je t'offre de continuer, de t'améliorer, de devenir meilleur et plus fort...

-Auriez vous oublié que j'ai tué deux de vos confrères ? Je ne suis pas certain d'avoir vraiment besoin de votre "aide", surtout si il s'agit ensuite de me faire poignarder lorsque j'aurais le dos tourné.

-Mais qu'est-ce que la mort? Le retour auprès de l'Empereur-Dieu, après l'avoir servit toute notre vie, rien de plus... C'est dit dans les Très Saintes Ecritures, la mort fait partie intégrante de la vie, et est peut-être même l'apogée de celle du fidèle Serviteur. Quant à notre aide, elle pourrait t’être précieuse, peut-être plus que tu ne le pense ! Quant à te faire poignarder dans le dos… Je ne crois pas que tu sois en position pour nous insulter de la sorte. Nous avons nos règles, et celui qui sait les respecter ne craint rien ni personne.

-Après avoir servit l'Empereur-Dieu... Etes vous bien certain de le servir ? Laissez moi en douter, les gens que vous avez tué à l'instant ne l'avez en rien offensé. En revanche qu'ils aient pu gêner quelque peu vos employeurs corrompus, cela j'en doute moins.

Le jeune homme restait neutre et froid, malgré sa violente envie de meurtre.

-Fais attention aux mots qui sortent de ta bouche... Nous ne toléront pas le blasphème! Quand à nos employeurs, nous partageons la même vision de l'Empereur-Dieu, et je peux vous garantir que chacune de nos victime mérite le sort que nous lui réservons.

Le ton devenait de plus en plus froid, dur et sévère.

-Très bien, en partant du principe que ce que vous avancez est vrai. En quoi Vladmir méritait la mort, qui je n'en doute pas un instant, lui a été donnée ?

-Regarde les choses en face, d'une manière plus impartiale. C'était un élément indésirable. Il promouvait une vie communautaire et fermée, tournée vers la coopération avec les mafias et autres gangs... La ruche doit redevenir saine et se libérer de tous ses corrupteurs!

-Difficile d'agir d'une autre manière dans cette étage de la Ruche, peut être en serait il autrement si la vie ici était aussi agréable que dans les étages supèrieurs. Je ne suis pas certains que vous soyez suffisament proche de cette population là pour avancer de telles affirmations.

-Cette conversation ne mènera nul part... Tu crois peut-être que sous prétexte que la corruption est omniprésente, on doit la tolérer? Nous ne sommes que le bras d'un dessein bien plus grand que tu ne le crois, nous n'avons nul besoin de conseils pour accomplir notre tâche!

-Je ne cherche pas à vous donner de conseil, je suis conscient que mes mots n'ont aucune importance pour vous. Mais voila ou nous en sommes, je ne peux nullement m'échapper, ni même vous éliminer tous les quatre. Je suis parfaitement conscient que je n'ai pas le choix, alors qu'attendez vous ?

-Si tu refusse d'adhérer à notre mode de fonctionnement, notre coopération sera de courte durée. Mais cependant, peut-être comprendras-tu mieux notre objectif... Quand la colère sera passée et que tu auras compris que la mort de Vladimir, et de tous les autres, est nécessaire.

-Nous avons toujours le choix me direz vous, je peux tenter de fuir et alors je mourrais. C'est un choix autre que de vous suivre. Néanmoins je vais vous laisser une chance de me convaincre et je vais vous suivre.

Le jeune homme était résigné, il espérait d'un coté obtenir une occasion de s'enfuir ultérieurement. D'un autre coté il restait ouvert d'esprit, et s'efforcerait d'écouter ce qu'on lui dirait. Même si dans le fond, son seul désir pour l'instant était de tous les assassiner sur place, en particulier cet arrogant au brassard doré.

-Sage décision. Pour commencer, je te propose de supprimer une souillure de plus: Dartiuch Karkt. Il habite au 1254D, rue du Stellion. Ne posez pas de questions. Vous vous débrouillez pour rentrer chez lui, et lui mettre une balle en pleine tête. Rien de plus. Aucune autre victime que lui, et ses gardes, si vous n'êtes pas assez bon pour vous en sortir autrement."

Le nom de Dartiuch Karkt résonna dans l'oreille de Mkhail. Il le reconnu immédiatement. Il n'était nul besoin de vérifier, après avoir passé tant d'années à penser à sa vengeance, nul doute ne troublait le jeune homme. C'était l'un des assassins de sa mère. Une des personnes qu'il s'était promis de tuer.

[Sammaël]

-"Nul besoin de poser de questions, avec ou sans votre ordre j'aurais éliminé cet homme. Je sais de quel bois il est fait, et celui ci ne me plait guère. Je suppose que vous savez pertinemment qui je suis, que vous savez où j'habite et que... Quand bien même j’essaierais de m'échapper, soit vous me rattraperiez, soit vous me le feriez payer d'une quelconque manière. Vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que je rentre chez moi et que je récupère ce qu'il me faut pour aller tuer cet homme ?"

[Thaur]

"Tes motifs annexes importent effectivement peu, du moment que la saine volonté purificatrice et bienfaisante de nos employeurs est satisfaite. Nous avons effectivement une idée de la personne que tu es, mais celle que tu peux devenir nous intéresse bien plus à vrai dire. Tu peux disposer, mais sache que plus vite tu t'acquiteras de ta mission, et mieux rassasié sera l'Empereur-Dieu."

Les quatres hommes baissèrent leurs armes, d'un geste parfaitement coordonné, sans pour autant être mécanique. Il ne faisait aucun doute cependant qu'ils se tenaient prêts à intervenir au moindre faux-pas de Mikhail.

[Sammaël]

Le jeune homme s’éclipsa rapidement, sans courir pour ne pas donner l'impression de fuir, mais rapidement tout de même. Non seulement il bouillonnait à l'intérieur mais qui plus est il voulait essayer de se rendre au repaire. Il avait bien peur que les autorités n'arrivent et n'emportent tout. Cela dit connaissant le Mili-Hitchi, leur meurtre n'avait pas du faire un seul remous. Seul restait le cadavre de l'assassin dans la rue, qui n'aurait pas manqué d'alerter les badauds.
Toutefois la poursuite puis la conversation n'avait pas été si longue, moins de cinq minutes certainement. Quand à la Police il lui en faudrait des minutes avant de parvenir ici, à l'autre bout de cette étage de la Ruche. Le coup valait d'être tenté, d'autant plus que connaissant le repaire comme sa poche, il pourrait ensuite s'échapper sans mal par les toits.

En arrivant dans le hall d'entrée de l'immeuble il ralentit, guettant autour de lui, notamment les clous de Fervious pour voir si on n'avait pas posé le pied dessus. Si rien ne se présentait il les récupérerait et sortirait prudemment afin de voir où en étant la situation.

[Thaur]

Personne n'avait marché sur les clous de Fervious, que Mikhail ramassa précautionneusement. Dehors, on entendait la sirène d'un véhicule de police qui se rapprochait aussi rapidement que possible. Des badauds, passants et voisins étaient dans la rue, autour du cadavre, et considéraient les dégâts causés par la fusillade.

Une rare effervescence bouillonnait au sein de la Famille, au repaire. Mikhail fut accueillit par Sofya, qui était en pleurs.

"Vladimir a été assassiné!"

Le mot d'assassinat revenait sur toutes les bouches, et plus même que la surprise, l'effroi se lisait dans les yeux des amis de Mikhail. Ce dernier parvint à se renseigner sur le déroulement approximatif de l'opération. Les versions étaient très différentes: certains prétendaient que les tueurs avaient pénétré dans le repaire par une fenêtre de l'étage, surement pas une fenêtre, même si plusieurs personnes juraient avoir vu les deux assassins arriver par le toit. . Ils avaient ensuite avec une rapidité exemplaire trouvé le bureau dans lequel travaillait Vladimir, avait tiré un seul coup de feu, avant de fuir avec célérité.
L'autre version qui circulait était que les assassins étaient simplement entrés par la porte principale, avaient demandé à rencontrer Vladimir, prétextant avoir une affaire importante à traiter en collaboration avec lui, avant de l'exécuter et de s'enfuir. Dans tous les cas, personne n'avait rien put faire.

Le corps du chef de la Famille était étendu sur un lit, et avait déja été nettoyé, même si le trou qu'il avait dans la tête était toujours ouvert à la vue de tous.

[Sammaël]

[hrp: je me suis permis des extra avec Sophya pour éviter une discussion qui s'éternise et qui me semble inutile étant donné que je connais les personnage de la Famille aussi bien, si ce n'est mieux, que toi et que je ne pense pas outrepasser mes droit. Cela dit si c'est le cas, n'hésite pas à me le faire remarquer. ]

A l'annonce de la mort de Vladimir par Sofya le jeune homme ne put que lui répondre qu'il savait déja avant de l'étreindre en un geste de réconfort.
Il s'approcha alors de son oreille et lui souffla dans leur langue maternelle :
-"Mesti ne budet (vengeance sera faite). Je sais qui ils sont et je compte bien leur faire payer."
-"Compte sur notre aide Badyuka..."
-"Non, j'ai déjà trouver un moyen, mais je ne peux agir qu'en solitaire. Le contraire ne ferait que mener la Famille à sa perte."
-"Mais il s'agit de Vladimir dont nous..."
-"Je comprend, la vengeance fut un de ses plus grand préceptes. Mais tu dois, ou plutôt vous devez m'écouter. Vous ne vous doutez pas de qui nous avons affaire, il ne s'agit pas d'un simple règlement de compte, c'est bien plus que cela. Cela vous dépasse complètement. Tu dois m'écouter Sophya, vous devez me faire confiance. Faites vous le plus petit possible, n'essayez pas de vous en prendre aux gangs et autres mafia, ce ne sont pas eux les assassins. Un pas de travers et vous finirez comme Vladimir, je ne plaisante pas."

La jeune femme restait quelque peu interdite, il n'était pas dans les habitudes de la Famille de rester en retrait, mais d'un autre coté pour que Mikhail redouble ainsi de prudence, lui qui est pourtant si fougueux d'ordinaire, c'est qu'il devait y avoir une raison particulière.
-"Si tu veux m'aider en revanche j'aurais une petite faveur à te demander. Te souviens tu de cette fille blessée que j'avais amené, Aylika ? Je suis certains que les assassins voudront s'en servir contre moi si ils découvrent son existence. Pour le moment ils n'ont pas fait le lien entre elle et moi et je suis certain qu'ils ne savent pas où j'habite. Tu dois te rendre chez moi le plus vite possible et ramener cette fille en sécurité ici, au sein de la Famille. Si je m'y rend moi même je suis presque sur que l'on me suivra et que l'on découvrira son existence. Fait ça pour moi s'il te plait."

-"Quels assassins ? Tu les connais ? Explique moi Mikhail !"
-"Je ne peux pas, c'est à la fois très complexe et extrêmement dangereux, ça nous dépasse totalement. Pour une fois dans ta vie Sophya, contente toi de faire ce que l'on te dit, un seul mort suffit. Fais vite, va la chercher, pour moi."
Sur ces mots le jeune homme relâcha son étreinte et s'en fut, sans un regard en arrière. Il en avait assez vu pour aujourd'hui.


Il comptait à présent se diriger vers son receleur en prenant largement son temps, il n'était pas pressé de rentrer chez lui. Malgré les mots de l'assassin, il ne doutait pas un instant qu'il ne s'agissait que de bluff. Que ce soit sur le toit ou plus tard dans les égouts, le Mili-Hitchi s'était fait avoir comme de la bleusaille, il n'avait rien vu venir. Tout ce qu'il s'avait de lui c'est qu'il était encore jeune et qu'il avais abattu deux des leurs. Il savait également qu'il était lié à Vladimir et à la Famille à présent. Quand à Aylika il se demandait comment ils auraient bien pu faire le lien étant donné que cette dernière s'était enfuie avant que Mikhail ne tire depuis le toit, et par un chemin tout autre que le sien.

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