Rues du quartier ouest
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Rues du quartier ouest
Fedias repéra soigneuseument l'emplacement de son embuscade. Pour vérifier que personne ne le suivait, sa cible prenait toujours un itinéraire passant par un réseau de rues abandonnées. Ironiquement, ce sera probablement cette précaution qui permettra son assassinat. Fedias ouvrit une porte délabré, vérifia qu'il n'y avait rien ni personne qui pouvait le gêner et ne constata rien d'anormal. Il se changea, prit le revolver dans sa main, laissa la porte ouverte et se plaça dans l'ombre de sorte à pouvoir voir sa cible sans se faire repérer. Il l'attendit ainsi pendant un moment.
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
Un bruit de pas se fit entendre au bout d’un moment, d’abord tenu, il gagnait en intensité progressivement, résonnant de plus en plus fort dans cette rue si étroite. Ils s’arrêtèrent soudain non loin de la porte, quelques mètres avant de la dépasser à priori. Un bruit de briquet se fit entendre, suivis d’une expiration et de l’odeur acre de la fumée d’un cighalos. Les pas reprirent, tranquilles, et une silhouette sombre passa devant la porte. Apparemment une personne large d’épaule, vêtu d’un costume et d’un chapeau, visiblement un homme. Sa main gauche tenait un cighalos allumé, l’autre était invisible, peut être plongé dans une poche de sa veste. Il ne parut pas prêter attention à la porte, resté ouverte.
Re: Rues du quartier ouest
"Aucun doute, c'est bien lui", se dit Fedias. "Il n'y a pas beaucoup de personnes larges d'épaule en costume et chapeau qui passe par ici." Il se plaça alors silencieusement contre le mur, prit son temps pour viser et tira.
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
Le revolver sauta dans sa main, le bruit du coup résonnant avec force dans la ruelle. Un trou était apparu dans le dos de l’homme au costume qui s’était brusquement arrêté, avant de s’écrouler sur le ventre. Aucune tache de sang ne salissait la scène.
Re: Rues du quartier ouest
"M**de, un pare-balle !" Fedias courut vers le côté gauche de l'homme (pour pouvoir sentir venir une riposte avec une éventuelle arme dans la main droite) dans l'intention de l'abattre d'une balle dans la tête.
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
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On passe en mode tour par tour, et on commence par un jet d’initiative. Fedias obtient 2+1=3 avec son bonus, l’homme obtient 10, c’est à lui de commencer.
[Mode Mj terminé]
Reprenant ses esprits, et voyant le mercenaire se précité sur sa gauche, l’homme au costume se tortilla et fit trébucher Fedias avec sa jambe. Celui-ci, ne parvenant pas à esquiver, se réceptionna sur le sol en roulant. L’homme en profita pour glisser sa main gauche dans une de ses poches, puis de retirer son arme de service de son holster avec la main droite avant de la braquer sur le mercenaire.
[Mode Mj]
C’est au tour de Fedias.
[Mode Mj terminé]
On passe en mode tour par tour, et on commence par un jet d’initiative. Fedias obtient 2+1=3 avec son bonus, l’homme obtient 10, c’est à lui de commencer.
[Mode Mj terminé]
Reprenant ses esprits, et voyant le mercenaire se précité sur sa gauche, l’homme au costume se tortilla et fit trébucher Fedias avec sa jambe. Celui-ci, ne parvenant pas à esquiver, se réceptionna sur le sol en roulant. L’homme en profita pour glisser sa main gauche dans une de ses poches, puis de retirer son arme de service de son holster avec la main droite avant de la braquer sur le mercenaire.
[Mode Mj]
C’est au tour de Fedias.
[Mode Mj terminé]
Re: Rues du quartier ouest
Fedias roula sur le côté pour tenter dérisoirement d'éviter le tir ou d'atteindre un couvert (comme une poubelle). Si il réussit, il essayera de tirer ailleurs qu'au torse.
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
S’étant bien réceptionné, Fedias n’eut aucun mal à roulé jusqu’au couvert le plus proche, un container à ordure. Peu après il put entendre un coup enfoncer la paroi du container bien plus éloigné que l’endroit où il se trouvait. Que ce soit par le stress ou sa position inconfortable, l’homme avait du mal à viser convenablement. Un coup d’œil du mercenaire par dessus son abri l’informa que l’homme au costume s’était accroupi derrière ce qui semblait être un tas de petite palette de livraison. Son chapeau avait roulé lors de l'empoignade, de même une sorte de petit appareil noir, muni d'un interrupteur et d'une petite antenne, était abandonné au milieu de la rue. Une petite diode rouge s'éclairait sporadiquement non loin de l'interrupteur.
Re: Rues du quartier ouest
Fedias supposa que le petit appareil servait à appeler du renfort, et qu'il ne devait donc pas traîner ici. Il devait normalement avoir un peu de temps car sa cible, lui avait assuré son commanditaire, évitait les périodes de patrouille, mais les renforts ne prennent pas leur temps pour venir. A moins que son contact puisse les retarder... "Non, il ne faut pas trop compter là-dessus." Fedias tenta alors de tirer autant qu'il pouvait sur sa cible derrière son abri pour essayer d'en finir vite. Le policier avait eu la mauvaise idée de se planquer derrière du bois, ce qui n'est pas vraiment une protection exceptionnelle.
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
Surgissant de par dessus son abri, Fedias expédia une première balle qui atteint le bras droit de l’homme, le faisant lâcher son pistolet des mains. Le bois avait quelque peu ralentit le projectile mais pas suffisamment, d’autant que l’homme ne possédait aucune protection à cet endroit. Ce dernier lâcha un cri de douleur, portant sa main gauche à la blessure pour empêcher le sang de couler. Tentant désespérément de se sauver la peau il cria d’une voix teintée par l’angoisse :
-« C’est bon je m'rend, je me rend ! »
Pressé par l’arrivée prochaine des renfort, et souhaitant clore son contrat, Fedias sortit de son abri et en s’avançant, expédia une balle dans la tête de sa cible, qui se tu à jamais.
-« C’est bon je m'rend, je me rend ! »
Pressé par l’arrivée prochaine des renfort, et souhaitant clore son contrat, Fedias sortit de son abri et en s’avançant, expédia une balle dans la tête de sa cible, qui se tu à jamais.
Re: Rues du quartier ouest
Fedias fouilla rapidement sa victime à la recherche d'objets de valeurs dans l'espoir de masquer le motif du meurtre puis détala vers le sud. Si il ne rencontre personne sur le trajet, il essaiera de se changer et de mettre le feu à ces habits et à l'arme juste avant de se mêler à la foule. Dans le cas contraire, il essaiera d'abord de semer ses éventuels poursuivants.
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
Fedias trouva une montre de bonne facture au poignet de l’homme, et s’empara également de son portefeuille. Alors qu’il glissait ces objets dans une poche, une balle vint projeter des éclats en se fichant dans le mur, juste à coté de lui. A un bout de la rue, plutôt éloigné deux hommes venait de faire leur apparition. Ils étaient visiblement habillé comme la victime et avait sortit leurs armes. Le mercenaire détala dans le sens opposé alors que les balles fusaient autour de lui. Traversant ainsi plusieurs ruelles en direction du Sud, il arriva finalement dans les quartiers Sud, apparemment plus personne ne le poursuivait. Se hâtant, il enleva rapidement son déguisement, les jeta dans un container et y mit le feu. Au loin une sirène de police se fit entendre alors que des bruit de pas commençait d’approcher depuis la ruelle par laquelle il venait de surgir. Un rapide coup d’œil des environs l’informa qu’il se trouvait dans la « Rue Howard Kain », il n’y avait que des immeubles d’habitation ainsi qu’un snack ancien et délabré. Il n’y avait personne dans la rue, mais quelques personnes attablées dans le snack.
[Hrp: La suite ICI.]
[Hrp: La suite ICI.]
Re: Rues du quartier ouest
Fedias quitta le bar aux environs de 9 heures du matin, l'éclairage artificiel était encore faible et les grandes enseignes aux néons donnaient aux alentours une atmosphère étrange, certes colorés mais pourtant froide. Il y avait encore de nombreuses personnes dans les rues, la majorité ivres et titubant en direction de chez elles. Le mercenaire, habitué au foule depuis son plus jeune age, n'avait aucun mal à se faufiler au milieu de la foule de gens aux pas incertains. Sans suivre de direction précise il enchainait les rues aprés les autres, tachant discrètement de repérer un éventuel poursuivant. C'est lorsque que passant par hasard pour la seconde fois devant le même bordel, une fille de joie l'interpella.
-Hola mon mignon, ca fait deux fois que tu passe par ici. Tu est sur que tu ne veut pas rentrer te dégourdir quelque peu ?
Fedias avait d'abord prit cela pour lui, mais se tournant vers la jeune femme il vit qu'elle adressait un clin d'oeil coquin à un autres homme, situé quelque mètres plus loin dans la foule, vétus de vêtement tout ce qu'il y a de plus banal mais avec une légère cicatrice coupant son sourcils droits. C'est ce dernier détail qui attira l'attention du mercenaire et soudain deux flashs lui revinrent en mémoire, il avait croisé ce même homme en sortant du bar, sans y préter attention. Puis il l'avait de nouveau apercu en se tournant quand il cheminait dans les quartiers Ouest. Et voila que pour la troisième fois cet homme était dans les parages, il devait être doué ca pour sur car Fedias ne l'avait pas remarqué avant que la prostituée ne lui donne un coup de pouce involontaire.
[Hrp: Tes jets de vigilance ont été déplorables mais les jets de discrétion de ton fileur était carrément catastrophiques, il pouvait pas faire pire...]
-Hola mon mignon, ca fait deux fois que tu passe par ici. Tu est sur que tu ne veut pas rentrer te dégourdir quelque peu ?
Fedias avait d'abord prit cela pour lui, mais se tournant vers la jeune femme il vit qu'elle adressait un clin d'oeil coquin à un autres homme, situé quelque mètres plus loin dans la foule, vétus de vêtement tout ce qu'il y a de plus banal mais avec une légère cicatrice coupant son sourcils droits. C'est ce dernier détail qui attira l'attention du mercenaire et soudain deux flashs lui revinrent en mémoire, il avait croisé ce même homme en sortant du bar, sans y préter attention. Puis il l'avait de nouveau apercu en se tournant quand il cheminait dans les quartiers Ouest. Et voila que pour la troisième fois cet homme était dans les parages, il devait être doué ca pour sur car Fedias ne l'avait pas remarqué avant que la prostituée ne lui donne un coup de pouce involontaire.
[Hrp: Tes jets de vigilance ont été déplorables mais les jets de discrétion de ton fileur était carrément catastrophiques, il pouvait pas faire pire...]
Re: Rues du quartier ouest
Fedias fit semblant de ne pas avoir remarqué qu'il avait déjà vu cet homme, et se dirigea avec la même allure et les mêmes coups d'oeil vers le marché noir du quartier ouest. Il avait l'intention de faire croire à son fileur que c'était sa destination finale, mais en vérité il voulait le faire passer par le même réseau de rues désertes où il avait abattu le commissaire Dittern. Conscient que suivre quelqu'un dans un tel endroit nécessite une grande distance de sécurité, il se cacherait derrière ce qu'il trouverait en attendant son passage. Pendant le trajet, il se prépara mentalement à ensuite dégainer son fusil de proximité et à le braquer sur l'homme quand il sera suffisemment proche. Il réfléchit à ce qu'il dirait à ce moment, et finit par choisir : "Stop. Pas de gestes brusques. Sortez votre transmetteur sans l'activer. Si vous sortez une arme, je vous abats."
[HRP : Tu as déjà pris en compte ce que m'a donné mon contact à la police dans mon argent actuel ?]
[HRP : Tu as déjà pris en compte ce que m'a donné mon contact à la police dans mon argent actuel ?]
Fedias Panthera- Vétéran
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Re: Rues du quartier ouest
Suivant son plan méticuleusement préparé dans sa tête, Fedias trouva enfin l'opportunité de le mettre en oeuvre. Tournant dans l'angle d'une ruelle très étroite pour parvenir dans une autre rue en tout point identique, il dénicha enfin le couvert dont il avait besoin. La carcasse d'un ancien instrument de musique gisait, un piano défoncé, appuyé contre le mur crasseux. L'endroit était désert et le couvert maigre, mais il était suffisant pour qu'en s'accroupissant contre le piano, un homme provenant de derrière ne puisse le voir à moins de dépasser ce dernier. Il y avait un coin d'ombre juste suffisant pour que le mercenaire s'y blottisse, son fusil en main. Non seulement l'homme ne le verrait pas venir mais de plus il ne soupçonnerait pas que quelqu’un puisse se tapir derrière un couvert aussi mince.
Et comme toujours l'expérience du mercenaire avait fait ses preuves, il entendit des pas s'approché, ralentir à l'angle de la ruelle, s'arrêter, puis reprendre à plus vive allure. L'homme se dépêchait apparemment de continuer sa poursuite, craignant d'avoir perdu le mercenaire qui l'attendait en vérité à moins de deux mètres de lui. Alors qu'il dépassait le piano en courant presque, Fedias sortit de sa cachette en braquant son arme sur le dos de son fileur qui s'interrompit net lorsqu'il perçut le claquement suite à la mise en place d'une cartouche dans la chambre du fusil.
-"Pas de gestes brusques. Sortez votre transmetteur sans l'activer. Si vous sortez une arme, je vous abats."
Il avait parlé avec son ton neutre et professionnel, ce qui ne manquait pas d'impressionner ses cibles généralement. L'homme écarta les bras lentement, il tenait dans sa main gauche un petit transmetteur noir, visiblement éteint, sa main droite quand à elle était vide. Il n'avait prononcé mots, attendant ce qu'allait dire en suite le mercenaire.
Et comme toujours l'expérience du mercenaire avait fait ses preuves, il entendit des pas s'approché, ralentir à l'angle de la ruelle, s'arrêter, puis reprendre à plus vive allure. L'homme se dépêchait apparemment de continuer sa poursuite, craignant d'avoir perdu le mercenaire qui l'attendait en vérité à moins de deux mètres de lui. Alors qu'il dépassait le piano en courant presque, Fedias sortit de sa cachette en braquant son arme sur le dos de son fileur qui s'interrompit net lorsqu'il perçut le claquement suite à la mise en place d'une cartouche dans la chambre du fusil.
-"Pas de gestes brusques. Sortez votre transmetteur sans l'activer. Si vous sortez une arme, je vous abats."
Il avait parlé avec son ton neutre et professionnel, ce qui ne manquait pas d'impressionner ses cibles généralement. L'homme écarta les bras lentement, il tenait dans sa main gauche un petit transmetteur noir, visiblement éteint, sa main droite quand à elle était vide. Il n'avait prononcé mots, attendant ce qu'allait dire en suite le mercenaire.
Re: Rues du quartier ouest
-Retournez-vous.
Ce qu’il fit, lentement. Fedias le regarda droit dans les yeux, et demanda :
-Pourquoi faîtes-vous ce travail ?
Le policier fut d’abord stupéfait par la question, mais il se ressaisit quelques instants plus tard, prit son courage à deux mains et répondit d’un air méprisant :
-Pour débarrasser Archaos des types comme toi, pourriture !
-Vous ne savez rien de moi.
-Je sais que vous avez une arme illégale et que vous pointez un agent de la police avec !
-Vous ne me laissez pas le choix. Je vais vous dire une chose : si vous êtes bien comme vous semblez être, nous sommes dans le même camp.
-Plutôt mourir !
-Sachez que cela peut s’arranger, mais je assure que ce que je viens de dire est vrai. Je lutte contre le crime.
-En menaçant un policier ?
-Bon écoutez-moi ! Je suis un mercenaire mais je travaille souvent en conjonction avec la police. Le policier ouvrit la bouche pour l’interrompre, mais Fedias ne lui en laissa pas le temps. Non, je vous arrête, pas les pourris corrompus. Actuellement, je suis sur une affaire importante que mon contact m’a donnée, pour le bien d’Archaos. Monseigneur Makluen est sur la même affaire et nous avons décidé de travailler ensemble. Je suis désolé, je ne peux pas vous en dire plus, mais je vous assure que si vous nous aidez, vous débarrasseriez Archaos de pourritures, et le mot est faible.
-Et comment pourrais-je vous faire confiance ? D’autant que je n’ai jamais eu vent d’un contact dans la police qui s’offrirait vos services. Comment être sur que vous n’essayez pas de me berner ?
-Il est normal que vous n’en sachiez rien : ce n’est pas une chose à crier sur les toits pour ma couverture. Bon maintenant ce qui devrait vous mettre le plus la puce à l’oreille, c’est que vous êtes en vie. Si je vous avais abattu ici, cela aurait été dans le dos. Cela m’exclurait d’office puisque je devais toujours être devant vous, puisque c’est vous qui me filiez et pas l’inverse. Ensuite j’aurais pu vous dépouiller ; il y aurait donc eu de forte chance que vos collègues pensent à un vol classique, comme il y en a beaucoup dans les environs. Je ne peux rien vous prouver certes : je compte sur votre bon sens. Vous saurez bien assez vite si vous agissez pour le bien de la ruche ou pas.
L’homme s’accorda un instant de réflexion avant de reprendre.
-Je vous accorde que vous auriez bien mieux fait de m’abattre immédiatement… Mais mon bon sens comme vous dite m’a appris à me méfier des gens comme vous. En quoi diable je pourrais bien vous aider au juste ?
Il s’arrêta un instant pour réfléchir.
-C’est à vous de voir. A vrai dire, je n’avais pas prémédité notre discussion. C’est seulement quand je vous ai découvert que j’ai pensé ce que j’allais faire ! Mais dans tous les cas, ne me faîtes pas regretter le fait d’avoir écouté mon sens moral et vous avoir épargné. Ne parlez à personne de ce que je viens de dire, strictement personne. Ensuite, la seule chose qui me vient à l’esprit, c’est que vous arrêtiez de me suivre. Si les nouvelles de mes actes venaient à remonter dans l’oreille de la mauvaise personne, je serais un homme mort.
-Je dirais à mon supérieur de choisir quelqu’un d’autre pour ce boulot, de toute manière comme vous pouvez le constater, j’ai échoué lamentablement et me suis fait prendre à mon propre jeu. J’abandonne et ne dirait rien de vous si vous me laissez partir. J’aurais pu y laisser la vie si je n’étais pas tombé sur vous et je vous en suis gré, mais ne comptez pas sur mon aide en quoi que ce soit.
-Puis-je savoir pourquoi ?
-Nous ne sommes pas du même monde, ca se limite à ça. J'ai une femme et un fils, et je ne veux pas rentrer auprès d'eux et devoir leurs cacher que je fais des choses malhonnêtes. Je respecterais mes engagement, laissez moi partir à présent.
-Non, vous ne rentreriez pas chez vous en leur cachant des choses malhonnêtes. Vous rentreriez chez vous en leur cachant que vous agissez pour eux : regardez comment se porte la sécurité de cette ville aux informations, regardez comment est appliqué la justice en observant comment un homme de foi a été traité hier soir. En m'aidant, vous agiriez dans le but d'améliorer la situation en me permettant d'éliminer une menace dangereuse et inarrêtable par les moyens conventionnels. Vous pouvez m'aider, vous, mais votre remplaçant ne sera peut être pas quelqu'un d'aussi consciencieux que vous. Si c'est le fait de désobéir aux ordres qui vous gène, sachez qu'en laissant tomber vous rapporteriez un échec à vos supérieurs au lieu d'agir pour le bien de tous les honnêtes gens. Mais c'est à vous de voir. Si c'est ainsi que vous voulez que cela se passe, faîtes comme bon vous semble, je ne vous en empêcherais pas. Mais réfléchissez bien. Nous ne sommes peut être pas du même monde, mais nous sommes dans le même camp, et nous nous battons pour les mêmes raisons.
L'homme fronça les sourcils, semblant s'entretenir avec lui même.
-Ecoutez... Je veux bien vous donner mon numéro de téléphone, si vous avez besoin de moi vous n'avez qu'à appeler. Je vous promets de réfléchir à ce que vous avez dit, ce sera sans doute plus aisée quand vous ne me pointerez plu avec votre arme dans cette ruelle sordide.
-Oh... Oui désolé. il abaissa son arme..
-Vous permettez que je sorte un papier et un stylo, histoire de vous noter tout ça ? Ou vous avez bonne mémoire éventuellement ?
-Normalement, j’ai une assez bonne mémoire, allez-y.
Le policier lui énonça les chiffres de son numéro lentement et distinctement, avant de reprendre.
-Si tout est bon, j'aimerais m'en aller. N'ayez crainte, ne me tirez pas dans le dos, et je respecterai mes engagements.
-N'ayez crainte. Au revoir peut être !
-Au revoir.
Il partit du côté de Fedias. Ce dernier ne le quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’il sorte de son champ de vision. A ce moment, il reprit sa route vers le marché noir du quartier ouest.
Ce qu’il fit, lentement. Fedias le regarda droit dans les yeux, et demanda :
-Pourquoi faîtes-vous ce travail ?
Le policier fut d’abord stupéfait par la question, mais il se ressaisit quelques instants plus tard, prit son courage à deux mains et répondit d’un air méprisant :
-Pour débarrasser Archaos des types comme toi, pourriture !
-Vous ne savez rien de moi.
-Je sais que vous avez une arme illégale et que vous pointez un agent de la police avec !
-Vous ne me laissez pas le choix. Je vais vous dire une chose : si vous êtes bien comme vous semblez être, nous sommes dans le même camp.
-Plutôt mourir !
-Sachez que cela peut s’arranger, mais je assure que ce que je viens de dire est vrai. Je lutte contre le crime.
-En menaçant un policier ?
-Bon écoutez-moi ! Je suis un mercenaire mais je travaille souvent en conjonction avec la police. Le policier ouvrit la bouche pour l’interrompre, mais Fedias ne lui en laissa pas le temps. Non, je vous arrête, pas les pourris corrompus. Actuellement, je suis sur une affaire importante que mon contact m’a donnée, pour le bien d’Archaos. Monseigneur Makluen est sur la même affaire et nous avons décidé de travailler ensemble. Je suis désolé, je ne peux pas vous en dire plus, mais je vous assure que si vous nous aidez, vous débarrasseriez Archaos de pourritures, et le mot est faible.
-Et comment pourrais-je vous faire confiance ? D’autant que je n’ai jamais eu vent d’un contact dans la police qui s’offrirait vos services. Comment être sur que vous n’essayez pas de me berner ?
-Il est normal que vous n’en sachiez rien : ce n’est pas une chose à crier sur les toits pour ma couverture. Bon maintenant ce qui devrait vous mettre le plus la puce à l’oreille, c’est que vous êtes en vie. Si je vous avais abattu ici, cela aurait été dans le dos. Cela m’exclurait d’office puisque je devais toujours être devant vous, puisque c’est vous qui me filiez et pas l’inverse. Ensuite j’aurais pu vous dépouiller ; il y aurait donc eu de forte chance que vos collègues pensent à un vol classique, comme il y en a beaucoup dans les environs. Je ne peux rien vous prouver certes : je compte sur votre bon sens. Vous saurez bien assez vite si vous agissez pour le bien de la ruche ou pas.
L’homme s’accorda un instant de réflexion avant de reprendre.
-Je vous accorde que vous auriez bien mieux fait de m’abattre immédiatement… Mais mon bon sens comme vous dite m’a appris à me méfier des gens comme vous. En quoi diable je pourrais bien vous aider au juste ?
Il s’arrêta un instant pour réfléchir.
-C’est à vous de voir. A vrai dire, je n’avais pas prémédité notre discussion. C’est seulement quand je vous ai découvert que j’ai pensé ce que j’allais faire ! Mais dans tous les cas, ne me faîtes pas regretter le fait d’avoir écouté mon sens moral et vous avoir épargné. Ne parlez à personne de ce que je viens de dire, strictement personne. Ensuite, la seule chose qui me vient à l’esprit, c’est que vous arrêtiez de me suivre. Si les nouvelles de mes actes venaient à remonter dans l’oreille de la mauvaise personne, je serais un homme mort.
-Je dirais à mon supérieur de choisir quelqu’un d’autre pour ce boulot, de toute manière comme vous pouvez le constater, j’ai échoué lamentablement et me suis fait prendre à mon propre jeu. J’abandonne et ne dirait rien de vous si vous me laissez partir. J’aurais pu y laisser la vie si je n’étais pas tombé sur vous et je vous en suis gré, mais ne comptez pas sur mon aide en quoi que ce soit.
-Puis-je savoir pourquoi ?
-Nous ne sommes pas du même monde, ca se limite à ça. J'ai une femme et un fils, et je ne veux pas rentrer auprès d'eux et devoir leurs cacher que je fais des choses malhonnêtes. Je respecterais mes engagement, laissez moi partir à présent.
-Non, vous ne rentreriez pas chez vous en leur cachant des choses malhonnêtes. Vous rentreriez chez vous en leur cachant que vous agissez pour eux : regardez comment se porte la sécurité de cette ville aux informations, regardez comment est appliqué la justice en observant comment un homme de foi a été traité hier soir. En m'aidant, vous agiriez dans le but d'améliorer la situation en me permettant d'éliminer une menace dangereuse et inarrêtable par les moyens conventionnels. Vous pouvez m'aider, vous, mais votre remplaçant ne sera peut être pas quelqu'un d'aussi consciencieux que vous. Si c'est le fait de désobéir aux ordres qui vous gène, sachez qu'en laissant tomber vous rapporteriez un échec à vos supérieurs au lieu d'agir pour le bien de tous les honnêtes gens. Mais c'est à vous de voir. Si c'est ainsi que vous voulez que cela se passe, faîtes comme bon vous semble, je ne vous en empêcherais pas. Mais réfléchissez bien. Nous ne sommes peut être pas du même monde, mais nous sommes dans le même camp, et nous nous battons pour les mêmes raisons.
L'homme fronça les sourcils, semblant s'entretenir avec lui même.
-Ecoutez... Je veux bien vous donner mon numéro de téléphone, si vous avez besoin de moi vous n'avez qu'à appeler. Je vous promets de réfléchir à ce que vous avez dit, ce sera sans doute plus aisée quand vous ne me pointerez plu avec votre arme dans cette ruelle sordide.
-Oh... Oui désolé. il abaissa son arme..
-Vous permettez que je sorte un papier et un stylo, histoire de vous noter tout ça ? Ou vous avez bonne mémoire éventuellement ?
-Normalement, j’ai une assez bonne mémoire, allez-y.
Le policier lui énonça les chiffres de son numéro lentement et distinctement, avant de reprendre.
-Si tout est bon, j'aimerais m'en aller. N'ayez crainte, ne me tirez pas dans le dos, et je respecterai mes engagements.
-N'ayez crainte. Au revoir peut être !
-Au revoir.
Il partit du côté de Fedias. Ce dernier ne le quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’il sorte de son champ de vision. A ce moment, il reprit sa route vers le marché noir du quartier ouest.
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