Re: Quartier des armuriers

[Ailoen]

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-Merci, mais vous êtes très habile vous aussi !
Ailoen se releva et alla chercher sa dague, il la rangea, puis versa au forgeron la somme restante. Le psyker lui dit:
-A bientôt, si j'ai besoin de vos services, je reviendrai.
-Merci à vous...répondit le forgeron
Ailoen quitta donc la forge, puis partit en direction du tramway, où le flux incessant de passagers ne diminuaient pas.
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[Thaur]

En allant dans le quartier marchant, Thaur avait plus dans l'idée de trouver ses fileurs que de les semer... repérer un ecclesiaste dans une foule est relativement aisé, la robe ne trompe pas... Mais le quartier marchant avait un avantage: ses nombreuses virtine, même si elles étaient pour la plupart mal lavées et crasseuses, pouvaient servir de miroir. Thaur Se promena donc dans le quartier où se trouvaient les armuriers. Il avait déjà eu l'occasion de le visiter et l'appréciait. De plus, il était moins fréquenté que les quartiers offrant de la nourriture, bondés à cette heure de la journée.

Thaur longeait les boutiques, s'arrêtait de temps en temps devant une échoppe, feignait de regarder la cotte de maille exposée dans la vitrine, et en profitait pour regarder le reflet qu'offrait la vitrine. Après ce manège, il s'installa dans un café à la bordure du quartier des armuriers et de celui des boutiquiers et épiciers, et observa avec un air faussement distrait la rue, pour voir s'il reconnaissait un visage qu'il avait déjà pu voir à plusieurs reprises cette journée où les jours précédents.

[Sammaël]

Thaur remarqua en effet un homme de petite taille, vétue assez simplement, qui admirait une arbalête avec un air de connaisseur. Il était certains de l'avoir aperçu plusieurs fois dans une vitrine, qui jetait un regard discret dans sa direction. Il était doué, sans l'effet de miroir, il ne l'aurait sans doute jamais remarqué.

[Thaur]

Thaur fini de boire, laissa une pièce sur la table, puis repartit doucemement dans la rue d'où il arrivait et où se trouvait le petit bonhomme, mais en marchant sur le trottoir opposé, toujours en admirant les vitrines. Puis, quant il arriva près du policier, il se dirigea vers lui et lui addressa la parole:

"Bonjour, monsieur... Vous avez l'air d'être un connaiseur, vous pourriez peut-être m'aider? Je cherche une cotte de maille, ou un autre haubert, le mein est assez résistant, mais avec la montée de la violence dans la ruche, je préfère me protéger... "

[Sammaël]

L'homme, si jamais il fut surpris, ne laissa rien transparaitre et répondit très naturellement.
-"Je ne m'y connais que peu vous savez Monseigneur, je pense que le vendeur saurait bien mieux vous renseigner. Moi j'appréçie seulement d'admirer ces fabuleuses créations, elles se font de plus en plus rares."

[Thaur]

"Vous avez bien raison! J'admire moi aussi ces merveilles... Ces armes n'ont rien de comparable avec les vulgaires pistolets et autres armes à feu qui font tant de ravage... L'arme noble, c'est l'arme blanche! D'ailleurs, j'en ai acquis une récemment, regardez:"

Thaur tira avec précaution son épée de son fourreau, avec l'admiration des jeunes enfants tout fier de montrer à tout le monde leur dernier cadeau. Il fit en sorte que son mouvement paraisse naturel, de sorte de ne pas impressionner ni de faire peur à son interlocuteur. Le prêtre regardait avec attention et admiration la lame mat et brute de son épée, tout en essayant de guetter discrètement la réaction du passant à son geste.

Thaur prit l'épée d'une main par la garde, et posa le côté non tranchant de l'épée sur son autre main, de manière à montrer la lame dans toute sa splendeur au passant qui le regardait.


"Alors, qu'en pensez-vous? Une belle lame, c'est sûr... Mais si vous admirez ces armes, peut-être sauriez-vous où je pourrais trouver une cotte de maille ou une armure d'une qualitée similaire, non?"

[Sammaël]

[Mode Mj : Thaur fait un jet de sociabilité (en terme de psychologie) et obtient 4. C'est un échec. Je précise que même si tu avais fait une réussite, peut être que ce qui suis aurait été identique. Je dit ça pour tout le monde, afin que vous ne vous focalisiez pas toujours sur réussite et échec.]

L'homme ouvrit des yeux ronds en découvrant la lâme, semblant l'embrasser du regard.
-"Une véritable merveille, à la fois classique et originale, ancienne et moderne... Très bel objet que vous avez là ! Vous l'avez sans doute acheté chez l'armurier situé un peu plus haut, un maitres dans son domaine. Si vous recherché la même chose en armure alors je vous conseil d'aller voir son frêre qui a une échoppe non loin de là. Je suppose qu'il ne vous en a pas parler car à vrais dire ils ne sont pas en très bon termes..."

[Thaur]

"Il vaudrait peut-être mieux que je ne rentre pas dans sa boutique avec une telle épée à la ceinture je présume... Mais j'aurais du mal à m'en séparer, les rues ne sont plus sûres je trouve... Vous avez vu les derniers meurtres dont ils ont parlé dans les informations numériques? Toutes des morts plus horribles les unes que les autres... La police a l'air débordée..."

[Sammaël]

-"Je ne lis que rarement les informations, cela m'agace... Mais oui en effet j'en ai entendu parler de ci de là, mais bon selon moi ça ne change pas de d'habitude, sauf que les journaux en parle plus, voila tout. Sans doute que le gouverneur a donné des directives pour ramener l'ordre, les journeaux y contribue avec leurs histoires qui n'ont au fond, plus grand chose de vrai."

[Thaur]

"Oui, il est vrai que les journaux en font trop... Mais il faut quand même reconnaître qu'il se passe des choses étranges... regardez les incendies qui ne veulent pas s'éteindre, les meurtres horribles aux armes blanches, ou encore les tarrible et odieuses mises en scène de ces femmes, découpées et recollées!"

La voix de Thaur prennait petit à petit de l'amplitude, et lorsqu'il parla des corps mutilés, sa voix était arrivée à un sommet de force et de puissance, empreinte d'une colère rugissante mêlée d'un arrière goût de chagrin.

"Excusez-moi, je m'emporte... Il y a des choses... qui ne devraient pas pouvoir êtres faites... Pour empêcher cela, les citoyens doivent agir. Moi-même, je fait mon possible... Parfois les gens ont peur. J'essaie de leur apprendre à combattre leur peur et à m'aider à vaincre le mal qui ronge notre ruche... Nous devons tous agir."

[Sammaël]

[Mode Mj: test de persuasion : 2, réussite.]

Le prêtre sentit qu'il avait touché son interlocuteur, son regard s'était adouçit alors qu'il était auparavant comme plus dur, sans doute sous le coup de la concentration.
-"Vous avez sans doute raison... Cela fait un sacré moment que cette situation dure et le gouverneur se réveille à peine, d'autant que l'Arbites risque de faire plus de mal que de bien, ils sont trop habitués à leur belle caserne et à réprimander des ouvrier en colère. Comment comptez vous "agir" à ce propos ?"

[Thaur]

"Pour agir, il faut tout d'abord rassembler des personnes de confiance... J'ai déjà commencé, je ne suis pas seul... Un homme seul est impuissant, mais en nous associant, nous représentons un poids non négligeable! Nous devons donc réunir des personnes de tout horizon... J'ai par exemple parmi mes contact le tenancier d'un bar, ou encore un mercenaire... La diversité est des plus intéressante, elle assure une pluralité et donc une diversification des points de vue... Par exemple, vous, quel est votre travail?"

La dernière question était posée de manière bien anodine, mais le regard du prêtre, sous sa capuche, chercher absolument à démasquer son interlocuteur. Il auscultait le moindre frémissement du visage de l'homme qu'il avait en face de lui.

[Sammaël]

[Mode Mj: Encore un test pour me décider car je n'y parvient pas : 3. Saleté de prêtre avec 5 en sociabilité !]

-"Je suis secrétaire, dans un petit bureaux auxiliaire des Quartiers Nord... Comptabilité des usines de la Cité-ruche, ce genre de choses."
L'homme, si il mentait, devait être doué car il répondait avec un naturel déconcertant. Mais Thaur ne manqua l'imperceptible hésitation de l'homme avant de répondre, de même il remarqua que l'homme semblait se forçé pour continuer à le regarder dans les yeux, comme si il répugnait de dire des mensonges à un prêtre.

[Thaur]

"La lumière de l'empereur traverse tout, le sais-tu? Les chairs fondent sous son regard de feu, le mensonge et le mal se consument sous sa puissance! L'Empereur-Dieux punit ceux qui lui barrent la route et s'opposent à ses désirs! "

Disant ces paroles, Thaur se fit plus menaçant et mit bien en évidence son épée, qu'il ne tenait à présent fermement face au petit homme.

"Mais l'Empereur-Dieu sait reconnaître ceux qui le servent et ceux qui ont foi en lui. Ceux-là sont récompensés et n'ont pas de soucis à se faire quant à leur destinée, car l'Empereur-Dieu lui-même se chargera de tracer leur avenir, et ils peuvent être sûr que le bonheur les irradiera jusque dans la mort! l'Empereur ne fait pas que punir, il sait aussi récompenser et offre aussi sa compassion à ceux qui la lui réclament."

Thaur rangea, alors qu'il finissait cette phrase, son épée dans son fourreau.

"Ne me dite pas qui vous êtes et ce que vous devez faire. L'Empereur le sait. Je suis son serviteur, et l'Empereur-Dieu m'a lui-même imposé la discrétion. Nul ne saurait aller contre lui. Pas même un fou. Soyez raisonnable, mon ami. Louez l'Empereur et aidez ses serviteurs plutôt que de les épier. "

[Sammaël]

Le comportement de l'homme changea à nouveau alors qu'il encaissait la déferlente de mots du prêtre, il sembla comme se refermer sur lui même. Il affichait un regard à la fois sombre, indécis et affolé lorsqu'il tourna les talons sans un mot, d'abord lentement, puis en courant presque, disparaissant ensuite dans la foule.

[Thaur]

Le prêtre éprouvait un sentiment de satisfaction mêlé à de la pitié et à une légère déception. L'homme n'avait pas voulu le rejoindre, mais, de toute évidence, il en était débarrassé.

Thaur se dirigea jusqu'au tram. Il fit un détour pour ne pas passer devant le commissariat central en se rendant à l'hôpital.

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