Vieilles ruelles des quartiers Sud

[Thaur]

Il monta dans sa voiture et s’engagea sur le grand axe qui bordait l’hôpital, le chauffeur le suivit quelques instant après sans se précipiter, il savait comment s’y prendre. Il le suivait sans se coller dans son coffre, laissant une ou deux voitures entre lui et le médecin pour ne pas éveiller les soupçons. Contrairement à ce que l’on pouvait penser il ne se dirigea pas vers la zone résidentielle des Quartiers Nord mais traversa tout l’étage pour arriver aux Quartiers Sud, plus précisément vers les plus anciennes rues. Il se gara finalement en bas d’un vieil et grand immeuble assez vétuste, sortit de son véhicule sans prendre sa serviette, le ferma à clef et appuya sur l’une des sonnettes près de la porte de l’immeuble.

[Thaur]

Thaur essaya tant bien que mal d'apercevoir le bouton sur lequel appuyait le chirurgien.

"Bien. Je pense que nous devons intervenir au plus vite. Je vois plusieurs solution au fait qu'il n'ai pas prit sa serviette: soit sa prochaine victime est là-haut, soit c'est simplement une de ses connaissances, dont nous devons par conséquent nous méfier, soit enfin il a pu nous repérer et nous mène sciemment dans un piège, ce qui peut rejoindre le point précédent, à savoir qu'il ne sera certainement pas seul...

Je vous propose d'intervenir au plus vite: nous devons l'empêcher de partir... pour ce faire, il faudrait tout d'abord saboter sa voiture... crever les pneus ou faire un trou dans le réservoir devrai suffire... seulement je n'y connais rien... Fedias, tu peux t'en charger?

Ensuite, il faut que nous repérions toutes les issues de ce bâtiment... Je vais attendre quelques minutes puis rentrer dans la cage d'escalier pour faire un peu de repérage... Ailoen, tu peux essayer de trouver les autres éventuelles portes de sorties de ce bâtiment?

Si vous êtes tous d'accord et prêt, allons-y!"

[Sammaël]

[Hrp: Merci d'avoir répétté l'ancien post pour la compréhension de nos cher joueurs Thaur. Je laisse les autres donner leurs avis, mais n'oubliez pas que chaque mot dit prend du temps, plus vous parlerez et plus je ferais avancer l'homme quand ce sera à mon tour. ]

[Ailoen]

-D'accord, je fais le tour du bâtiment pour vérifier d'éventuelles sorties, si je ne trouve rien, je te rejoindrai, si j'en trouve, je rentrerai par celles-ci pour voir où les portes peuvent mener !
Ailoen essaya d'être le plus bref possible par cette phrase afin d'agir au plus vite.

[Fedias Panthera]

Pendant que l'ecclésiaste parlait, Fedias regarda en direction des fenêtres pour essayer voir si quelqu'un les observait. Quand il eut finit, il lui adressa un bref :
-Ok.
Ceci fait, il mit sa matraque à décharge dans son manteau de sorte à pouvoir le sortir rapidement, mit le fusil à pompe sur le dessus de son sac et si il ne remarquait rien de spécial il partirait dans la direction de la voiture, faisant mine de faire tomber un objet et de le ramasser alors qu'il crèverait les pneus côté mur avec son couteau en main ; quand l'homme serait bien entré dans le bâtiment.

[Thaur]

Après avoir reçu l'approbation de ses deux coéquipiers, Thaur attendit que l'homme rentre dans l'immeuble. Il attendit quelques secondes puis sortit de la voiture et s'engagea à la suite du chirurgien.

[Sammaël]

La porte se referma derrière l'homme, quelques secondes passèrent puis un à un les trois hommes sortirent de la voiture qui se trouvait suffisament loin pour ne pas attirer l'attention. Thaur fut le premier arrivé au batiment, évidemment la porte était vérouillée. Il avait noté que le médecin avait appuyé vers le haut sur le boitier des sonnettes, de ce fait il appuya au hasard sur une des sonette du bas. Une voix fatigué lui grésilla dans le haut parleur :
-"C'est pourquoi ?"
-"Excusez moi de vous déranger, je suis un de vos voisin et je n'arrive pas à retrouver mes clefs..."
Un grognement interrompit le prêtre, suivit du bruit électrique caractéristique de l'ouverture de la porte.
Au même moment Ailoen faisait le tour du batiment qui formait un angle et présentait donc une autre face que celle ci à la rue. Il aperçut une sortie de secour non loin de conteneurs à ordures, mais bien évidemment celle ci était fermée, uniquement ouvrable depuis l'intèrieur. Il revint donc vers ses coéquipiers.
Pendant ce temps Fedias passait à coté de la voiture du médecin, son sac glissa de son épaule et tomba au sol, suivit par un juron assez réaliste du mercenaire. Celui ci se baissa et d'un mouvement vif planta son couteau dans le pneu qui se vida presque sans un bruit en quelques secondes. Il répétta l'opération sur l'autre pneu en répettant sa maladresse, le tout accompagné de force jurons.
Thaur ne claqua pas la porte derrière lui afin qu'elle reste ouverte si les autres devaient le rejoindre pour une quelconque raison. Dans le petit hall duquel partait immédiatement un escalier insalubre, il entendait encore les pas du médecin qui montait les étages. En regardant discrètement dans la cage d'escalier il écouta le bruit décroitre jusqu'a ce que retentissent au loin des coups sur une porte. Il entendit celle ci s'ouvrir en grinçant tandis qu'une très légère lumière semblait émanée du sixième étage, avec un peu de chance, il n'y aurait qu'un appartement par palier.

[hrp: Pour que ça avance j'ai pris un peu d'avance, mais Thaur je ne crois pas que tu avais tellement pensé au problème de la porte ! Enfin bon, ma solution est la plus commune, on la trouve dans tout les jdr contemporains et même en vrai ça marche plutot bien. Je note que vous n'avez pas précisé si vous avez pris vos oreillettes, je part donc du principe que ce n'est pas le cas, idem pour vos lampes-torches. Pour les armes encore je veux bien que vous ne le précisiez pas, de même pour l'armure, je me doute bien que vous prenez le nécessaire. Mais pour tout les trucs utilitaire, il va falloir penser à le préciser à l'avenir ]

[Ailoen]

[On y pensera grand chef Meujeu !]

Ailoen n'ayant trouvé qu'une vieille porte fermé, il décida de rapidement rejoindre ses camarades, il comptait rejoindre Thaur comme convenu lors du plan. Le psyker longea le mur de l'édifice, puis remarqua que la porte d'entrée était restée ouverte. Il ouvra la double-porte d'entrée, dont la peinture avait bien besoin d'être refaite...

[Fedias Panthera]

Fedias rejoignit ses camarades. Quand il entra, il ferma doucement la porte derrière lui et mit sa main sur sa matraque.

[Thaur]

Thaur monta l'escalier jusqu'au 6ème étage. Il ne marchait pas trop vite, prenant son temps, de manière à ne pas trop faire de bruit, tout en essayant de conserver une démarche naturelle.

[Sammaël]

Le palier était très mal éclairé, seul une ampoule couverte de crasse pendait du plafond en son centre. Se présenta à Thaur trois portes, une sur chacun des trois mur qui entouraient le palier. Chacune marqué d'un numéro au métal terni par les ans, de gauche à droite, "13", "14" et "15".
Impossible de savoir par laquelle était entrée le médecin, d'autant qu'on ne pouvait pas discerner de lumière sous chacunes d'entre elles, de même aucun bruit ne perçaient au travers de celles ci.

[Thaur]

Thaur fouilla dans son sac et sortit un livre de prières. Il le prit dans une de ses mains, et sonna au n°14.

[Ailoen]

Quand Ailoen entra dans l'immeuble, il aperçu Thaur déjà 3 étages plus haut, le psyker entreprit donc de le rejoindre avec le plus de discrétion possible, en prenant bien soin de laisser la porte ouverte pour Fedias...

[Sammaël]

La porte s'ouvrit timidement au bout d'une longue minute, laissant apparaître le nez démesuré d'une vieille femme, surmonté de petite lunette cuivré. Une odeur acre s'échappa de l'appartement, donnant un haut le coeur au prêtre le temps qu'il s'y habitue quelque peu. La voix haute perchée et tremblotante de la ménagère sortit de ses lèvres desséchées avec une pointe d'étonnement non dissimulée.
-"Je... Je peux vous aider Monseigneur ?"

[Thaur]

"Bonjour ma fille!" dit Thaur d'un air jovial
"J'ai été chargé par notre très grand et très Saint évêque de m'assurer du bonheur des Fils de l'Empereur-Dieu.
Ma fille, vous rendez-vous souvent à l'église?"

[Sammaël]

-"Vous savez je me fait trop vieille, je ne sort même plu de mon appartement... C'est d'ailleurs ce que je regrette le plus depuis que je ne peux qu'à peine me déplacer, le Très Saint Empereur ne m'en voudra pas trop hein Monseigneur le prêtre ?"
Elle leva vers lui sa face crasseuse non sans angoisse.

[Thaur]

"-Vous savez, ma fille, il sait ce que vous êtes, il est derrière chacun de nous. Si vous ne pouvez pas aller à l'église, pensez à lui. Le soir, avant de sombrer dans le sommeil, laissez votre esprit dériver à sa recherche. Priez pour vous, pour vos frère, vos soeurs, vos enfants. L'Empereur aime ses fils et ses filles qui sont pieux. L'église est un lieu qui permet d'aider les Fils de l'Empereur à trouver la voie. Vous l'avez vous-même trouvée, si vous vous inquiétez de la colère du Saint Empereur. Priez chaque soir, et il vous récompensera. Soyez pieuse et fervente et vous serez accueillie aux pied de l'Empereur-Dieu. Voulez-vous vous confesser, pour être digne de vous en remettre à l'Empereur?

-Monseigneur... Il faut aller à l'église pour se faire confesser?

-Non ma fille... Je suis venu ici pour vous aider, et je me ferait une joie de vous confesser. Le lieu importe peu, seule la foie pure et véritable compte."

La vieille se rapprocha du prêtre, et, après un moment de réflexion, elle commença, avec un air craintif, à raconter les fautes qu' elle avait commises. Le prêtre lui offrit l'absolution.

-Merci, monseigneur... Je crois que j'en avais besoin...

-Nous en avons tous besoin, ma fille... Je resterais encore volontier avec vous, mais, malheureusement, ma journée est loin d'être finie... Vous connaissez vos voisins de pallier? Je n'ai pas encore eu le temps d'aller les voir..."

[Sammaël]

-"Comme je vous l'ais dit mon père je sort peu et je ne les connais pas. Je sais juste que celui du 13 doit être souvent absent ou au contraire sédentaire comme moi car je n'entend quasiment jamais sa porte s'ouvrir... Mais l'autre, ca n'arrêtte pas !"

[Thaur]

"Merci beaucoup pour tous ces renseignements, ma fille. Je vous prie de m'excuser, mais auriez-vous quelque chose à boire? Je ne me suis pas arrêté depuis ce matin..."

[Sammaël]

-"Vous l'aurez remarquer je peine à prendre soin de moi même, d'autant que l'eau est tout juste potable dans cet immeuble. C'est un vrai capharnaum là dedans, je préfère encore que vous n'entriez pas, je n'en suis pas fière..."
Elle entrouvrit un peu plus la porte qui buta contre quelque chose avec un bruit sourd, dévoilant un bazar sans nom de vêtements, détritus et autres meubles.

[Thaur]

"Mais vous avez peut-être besoin d'aide pour ranger tout celà, non? Vous savez, celà fait aussi partit de nos attributions d'aider nos frères... Je suis sur que Ailoen, un de mes paroissiens les plus fidèle, qui aime m'accompagner, se fera un honneur de vous aider... Je vous ai apporté la paix spirituelle, permettez que nous améliorons votre quotidien... Vous ne devez pas avoir une vie facile... Vous aider serait un plaisir..."

[Ailoen]

Ailoen arriva au palier pile quand le prêtre émit sa proposition, il fut tout d'abord frappé par l'odeur acre qui se dégageait de l'appartement, puis devinant le plan de Thaur, le psyker força un peu les choses:
-Oui, vraiment, ça sera un grand plaisir que d'aider les fidèles de Monseigneur Thaur, qui m'a bien aider autrefois, quand j'étais dans la même situation que vous...Bon, on commence par quoi ?demanda Ailoen d'un air décontracté, celui-ci s'avançait vers la vieille dame, de sorte qu'elle serait pas en situation de refuser...

[Sammaël]

Le psyker poussa presque la vieille femme qui n'eu d'autres choix que de reculer. L'appartement était de taille moyenne, composé de cinq pièces, toutes emplies de milliers d'objets divers et variés. Les fenêtres étaient parfois fermés par du papier peint scotché sur les vitres, on aurait réellement dit un squat. Pourtant c'était bien là que vivait la vieille dame, dans une crasse et un désordre des plus total. Il n'y avait ni médecin, ni quoi que ce soit qui aurait pu les intéresser.

[Thaur]

Thaur laissa Ailoen aider la vieille dame, et se dirigea vers la porte du voisin de la dame, au numéro 14
Il frappa et se prépara à recommencer le même procédé qu'avec la vieille femme, son livre toujours en main.

[Sammaël]

5Fedias arrivait au palier lorsque Thaur frappa à la porte marqué du numéro 15. La porte s'ouvrit presque aussitot, dévoilant un homme dans ses trentes ans, bruns, pourvu d'un beau visage et d'un corps mince mais bien proportionné. Ses cheveux étaient bruns, un peu pèle-mèle mais s'arrangeant agréablement sur sa tête, nul doute qu'il aurait plu à une jeune femme. Il avait en revanche comme un coté ténébreux, un regard d'acier qui laissait penser à une intelligence aiguisée, son regard était plein d'une volonté remarquable. Il s'exprima dans un bas gothique (language commun) parfait, d'un ton posé, avec une voix plutot charismatique mais tout aussi empreinte d'une pointe de dureté comme le personnage dans son ensemble.
-"Je peux vous aider mon père ?"

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