Re: Vieilles ruelles des quartiers Sud

[Thaur]

"Bonjour Monsieur... J'ai été chargé par mon évêché de m'assurer du bonheur des citoyens... appartenez-vous déjà à une paroisse?"

[Sammaël]

-"Non pas que je ne crois pas en notre très Saint Empereur mon père mais voyez vous, je l'honore à ma manière, je n'ai nul besoin de me rendre à l'église, je suis déja suffisament pris par ma proffession."
Il adressa un léger sourire agréable.

[Thaur]

"Ah... Il est vrai que nous ne pouvons pas tous aller à l'église... Voyez, votre voisine, elle m'a dit qu'elle non plus ne pouvait pas... Bien que sa justification trouve, je le pense, plus de crédit auprès de l'Empereur que la votre, mon fils... Vous êtes-vous confessé récemment?"

[Sammaël]

-"Pour cela il faudrait que j'ai une raison de le faire, mais que l'Empereur-Dieu m'en soit témoin, il n'en est rien. Mes journées se passent entre mon travail en cuisine, deux heures de repos ici puis de nouveau le service jusqu'à tard le soir. Je ne fait rien d'autre que cela mon père et ainsi, je ne crois pas être dans le pêché. Mais je vous remercie grandement de votre amabilité."

[Thaur]

"La confession est un acte sacrée et obligatoire pour briguer la vie éternelle, mon fils... Enfin, je ne vous forcerais pas, mais un jour, vous comprendrez, et vous viendrez nous voir. Nous avons toujours le bras ouverts, gardez-le en tête. Avez-vous une icône? Je peux vous en laisser une si vous le désirez..."

Ah, et tenez, votre ami a laissé tomber ça dans les escaliers"

Thaur sortit de sa poche la carte que lui avait donné le chirurgien.

Thaur guettait avec beaucoup d'attention la réaction de l'homme qui lui faisait face, pour savoir si le chirurgien était bien rentré dans cet appartement.

[Sammaël]

L'homme prit la carte avec un air curieux, pris le temps de la lire et répondit:
-"Navré Monseigneur mais je ne connais pas cette personne, vous savez les médecin avec les cuisiniers... Vous devriez peut être esseyé en face qui sait ? Mais je crois qu'il n'est pas souvent là."
Thaur ne voyait que pure vérité sur ce visage, de toute somme indéchiffrable tant la volonté y était forte. Si jamais cette personne mentait, il ne pouvait pas s'en apercevoir.

[Thaur]

"Oh, excusez-moi, j'ai du mal voir... Je vais essayer en face alors... Puis-je faire quelque chose pour vous? Vous m'avez dit que vous aviez déjà une icône ou pas?"

[Fedias Panthera]

"Un cuisinier, avec un air sûr de lui pareil..." Une intuition étrange lui donna une idée... Même si il ne reconnaissait pas la voix, il décida de vérifier visuellement. Il s'approcha rapidement, se précipitant presque et dit :
-Vous faîtes une erreur Monsieur... Nous avons tous besoin du salut par Sa très sainte miséricorde ! Moi-même, mon âme a été sauvée par ce brave homme qu'est le Monseigneur ici présent, car il l'apporte à chacun d'entre nous !
Fedias regarda alors attentivement les traits de l'homme.

[Sammaël]

L'homme était déja en train de refermer la porte en remerçiant chaleuresement Thaur, mais il n'y avait aucun doute, il s'agissait du sapeur des F.A.I qu'il avait vu aux information numériques à deux reprises. C'était lui il en est sur, le redoutable psyker qui avait mis le feu à des dizaines d'immeubles.

[Fedias Panthera]

-Bon, ben essayons ailleurs mon Père !
Fedias s'écarta ensuite de la porte et redescendit quelques marches de sorte à ne pas être visible de l'étage, invitant l'ecclésiaste à faire de même. Il chuchota :
-C'en est un. L'autre est probablement là aussi. Il faut prévenir notre psyker.
Il sortit ensuite son fusil à pompe, mit son respirateur, chargea le reste des cartouches standards, s'injecta une dose de stimulants et s'apprêta à utiliser la moins subtile des méthodes à sa disposition.

[Thaur]

Thaur garda son calme. Il dit à voix basse à Fedias:
"Je vais sonner à nouveau, dés qu'il ouvre la porte, tu fera feu, ça te parait possible?"
Fedias approuva d'un bref mouvement de la tête.

Thaur remonta les quelques marches, et rentra dans l'appartement de la vieille dame, et la pria d'un ton grave qui n'autorisait pas de réponse d'aller se cacher. Elle alla tant bien que mal dans sa chambre, transite de peur. Le prêtre alla ensuite chercher Ailoen, qui était en train de nettoyer des montagnes de vaisselle sale dans la cuisine. Il expliqua succinctement la situation à ce dernier, puis il se prépara. Il mit son respirateur, imitant Fedias. Il dégaina son revolver, le prit en main, et sonna au numéro 15.

[Ailoen]

Ailoen mit rapidement du poison sur sa lame, enfila son respirateur et vint se coler à droite de la porte n°15 pour poignarder l'ennemi dès que l'homme ouvrirait...

[Thaur, je crois que c'est la porte n°15 et pas la 14, la 14 c'était la vieille]

[Fedias Panthera]

Fedias s'accroupit en biais à gauche de la porte, le fusil bien en main la pointant.

[Sammaël]

Le prêtre frappa à la porte, personne ne vint ouvrir au bout de tente longues seconde. Aucun bruit ne se faisaient entendre derrière la porte, aucune lumière, rien.

[Thaur]

Thaur releva son respirateur pour ne pas déformer sa voix et appela:

"Monsieur! S'il vous plaît, j'ai oublié de vous demander! Nous organisons une kermesse pour récolter des fonds pour rénover notre église!"

[Sammaël]

Tous purent remarquer une soudaine augmentation de la température, légère et progressive. Un petit éclat de lumière rougeâtre filtrait même sous le pas de la porte.

[Mode Mj]
Un petit test de "réactivité" dira t'on, raté par Ailoen et Fedias mais pas par Thaur. L'effet est simple, avant que je ne précise ce qu'il va se passer ensuite, Thaur à le droit à agir rapidement, selon ce qu'il pense être le mieux.
[Mode Mj]

[Thaur]

Thaur, inquiété par la lumière rouge qui filtrait en dessous de la porte, se jeta en dehors de l'embrasure de cette dernière en agrippant Fedias qui était lui aussi exposé.

[Sammaël]

L'instant d'aprés un point rouge apparut l'espace d'un instant au centre de la porte avant de grandir rapidement, perçant le métal de la porte et la réduisant en une masse informe liquide sur le sol quelques secondes plus tard. Une épaisse fumée acre s'était dégagé de la fusion du métal, emplissant le palier. La chaleur avait été intense mais supportable, et Thaur y avait échappé belle. En effet la porte de l'appartmeent "13" situé en face dans le palier avait elle aussi commencer à fusionner, comme si un rayon avait traversé la première porte pour la toucher ensuite, Thaur aurait été dans son axe.

[Ailoen]

Ailoen, voyant la porte fondre, compris que le psyker adverse usait de ses pouvoirs, et afin de le localiser, il ouvrit son esprit au monde qui l'entourait, tentant une psyniscience...

[A toi Sammaël]

[Sammaël]

Ailoen fit sortir en partie son esprit de son corps, afin que celui ci tienne tout de même debout, le cas échéant, il serait tombé. Il lui donna la forme d'une déferlante d'énergie bleutée, pensant que ce rapport à l'eau pourrait impressionner le pyromancien. Il repéra l'esprit du psyker au sein de l'appartement, dans le salon, tourné vers la porte qui donnait sans doute sur le couloir où se trouvait la porte d'entrée. Son esprit bouillonnait de résidus warp suite à l'utilisation de son pouvoir contre la porte. Il effleura son esprit ce qui le fit réagir immédiatement, le psyker adverse sortit entièrement de son corps, s'effondrant dans les bras du chirurgien. Son esprit prit la forme d'un phénix ardent d'un rouge cramoisi qui se mit à lacérer l'esprit d'Ailoen de ses serres enflammées, ce dernier faisait de son mieux pour barrer les coups, créant de l'écume blanchâtre sur la représentation aquatique de son esprit. Celui de pyromancien était fort, diablement fort, mais Ailoen parvenait à le contrer bien qu'il sentait bien qu'il y avait un net écart de puissance. L'esprit adverse était aiguisé par la grande détermination qu'y mettait son propriétaire, de plus il semblait déborder d'une intelligence supérieure, tout cela, Ailoen le ressentait tout en combattant mentalement.
Le duel continua dans l'ignorance totale des autres protagonistes, les deux esprits s'attaquant mutuellement au travers des murs de l'immeuble, ce qui cassait parfois une vitre, un meuble, fissurait un mur ou créait des tremblement étranges.
Fedias et Thaur en se remettant sur pied, purent voir le psyker qui avait été contraint de quitter entièrement son corps pour se battre, il était immobile, écroulé sur le sol et grimaçant d'une manière étrange.

[Thaur]

Thaur, voyant le psyker à terre et la porte totalement liquéfiée se dit qu'il devait agir. Il s'empara de son épée, enjamba la flaque épaisse et visqueuses aux reflets éblouissants formée par la liquéfaction de la porte, et rentra dans l'appartement.

[Sammaël]

La fumée commençait à se dissiper mais on n'y voyait que peu, la seule lumière venait du salon situé en face, au bout d'un petit couloir. Les fenêtre était recouvertes par des stores à demi fermé mais le jour perçait encore bien au travers. Il n'y avait personne en ligne de vue directe dans ce salon. Thaur voyait deux portes s'ouvrir à partir du couloir, juste avant celle qui donnait sur le salon, une à droite et une à gauche, toutes deux ouvertes et sombres.

[Thaur]

Thaur avança prudemment dans le couloir, en restant collé au mur à sa droite. Quand il arriva au niveau des deux portes, il tenta de regarder dans la pièce qui lui faisait face, puis jeta un œil dans celle qui était de son côté, sans quitter le couloir.

[Sammaël]

Le prêtre aperçut vaguement les formes d'un mobilier de cuisine dans la pièce de gauche, avant même qu'il n'entende un froissement de tissus derrière lui dans l'autre pièce, il avait ressentit une légère piqure à la gorge en même temps qu'une main prenait appuis sur son épaule gauche. Baissant les yeux il découvrit une seringue en train d'être retiré sa gorge, sa vue se brouilla tandis qu'il perdait l'audition, seul restait le battement lent de son coeur ainsi que le flux et reflux de sa respiration qui se ralentissait elle aussi. Ses jambes plièrent sous le poids de son corps sans qu'il ne puisse les forcer à bouger pour le retenir. La main sur son épaule gauche se retira et il s'écroula au sol, à demi inconscient, incapable d'esquisser le moindre geste.
Fedias vit son coéquipier tomber comme une pierre, le médecin se tenant dans l'encadrement de la porte sur la droite du couloir avec une large seringue à la main et un sourire de dément imprimé sur ses traits.
[HRP: A Fedias, en considérant que tu vois le couloir mais n'y est pas entré, tu es sur le pas de la porte.]

[Fedias Panthera]

Voir son camarade chuter ainsi donna un frisson de panique à Fedias, mais il se ressaisit. Au moins, il ne gênera pas les tirs écroulé au sol ! Il s'avança pour pouvoir profiter de tout le potentiel de son arme, visa et tira sur le dément.

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