Tunnel A5-01

[Sammaël]

Ce tunnel ci était dans un état plus que correct en comparaison de l'autre, sans doute n'auraient ils pas à se plaindre d'un quelconque éboulement.
D’après le négrier les forces de Police n'y passait pas ou peu, sans doute ne le connaissaient elles pas. Ils virent que la poussière sur le sol était concentré sur les coté, mais qu'il n'y en avait pas ou peu au centre de la voie. Sans doute que le tunnel était emprunté assez souvent.

[Ailoen]

Ailoen s'engouffra dans le tunnel en gardant son arme à la main. Il sortit également sa lampe torche afin d'éclairer les décombres devant lui.

[Sammaël]

Les deux compères n'eurent à déplorer aucune mauvaises rencontre pendant la longue remontée vers la Ruche Basse. Comme l'avait dit le négrier, le tunnel était en bon état, parfaitement praticable et ils ne croisèrent aucune patrouille.
Le sombre passage débouchait sur une sortie qui se trouvait dans l'arrière d'un immeuble désaffecté, des restes de gravât de part et d'autre du chemin attestait du fait que la sortie avait du être condamnée par le passé.
Ils durent traversé l'immeuble et en franchir de nombreux autres dans un piteux état avant de se retrouver dans une partie des Quartiers Sud où ils purent s'y retrouver. La sortie était effectivement difficilement trouvable par le hasard.

[Hrp: Vous êtes libre d'aller où vous voulez, n'oubliez pas de changer de post si vous partez.]

[Ailoen]

-Je te propose de ne pas perdre de temps et de nous rendre directement à l'église de Monseigneur Thaur, qu'en penses-tu ?
En attendant une réponse, Ailoen inspecta la zone alentour pour repérer un éventuel danger.

[Fedias Panthera]

-Je suis d'accord, allons-y.
Fedias se dirigea vers l'église de l'ecclésiaste en compagnie du psyker.

[Sammaël]

Le groupe se décida à emprunter à nouveau ce tunnel, son état était plus que correct, et il y avait de maigre chance de tomber sur une patrouille. Cette dernière aurait à coup sur causait des problèmes en raisons des tatouages d'Ailoen.
Le risque de faire une mauvaises rencontres n'était certes pas négligeable, toutefois les trois compagnons parvinrent au bas du tunnel sans rencontrer qui que soit. Cette fois ci le plafond ne leur tomba pas sur la tête et ils purent se préparer sereinement à reprendre leur route, aussi hasardeuse soit elle.

[Thaur]

Thaur, s'assurant que son manteau cachait efficacement ses habits, rabattit sa capuche sur sa tête, et enfila sa lunette de vision nocturne.

Des ruines, des routes défonsées, des trous, des cratères même, des morceaux de panneaux lumineux qui s'étaient effondré, ainsi qu'une quantité considérable de gravats constituaient le sinistre paysage qui s'offrit aux yeux du prêtre dans des nuances de vert. Thaur éteignit ensuite ses lunettes de vision nocturne, afin de ne pas trop en user les piles.

Il était temps de commencer les recherches, le groupe n'avait que bien trop perdu de temps lors de sa première descente.

Thaur réfléchit un instant, puis se dit que si son manteau était plus sale que ce qu'il était actuellement, on pourrait croire qu'il était dans la sous-ruche depuis plus longtemps que ce qu'il en était réelement. Il entreprit donc de poser son sac, le laissant traîner dans la poussière sans remords, et ils se roula précautionneusement dans la poussière, après avoir vérifié qu'aucun objet tranchant tel qu'un bout de verre ou de métal effilé ne se trouvait au sol.

Se relevant, il s'époussetat un peu, afin de ne pas paraître trop sale non plus, puis il s'adressa à Fedias:

"Fedias, y aurait-il une sorte de ville dans les environs? Enfin, une ville qui nous soit accessible j'entend... Cela posera moins de problème à Ailoen qu'a moi je suppose..."

[Sammaël]

[MJ : Note d'information : Les lunettes de vision nocturnes ne fonctionne pas grâce à la bonne volonté de l'Empereur-Dieu, elles ont des batteries. Le modèle militaire de Fedias possède par ailleurs une autonomie plus importante, même si l'autonomie générale d'un tel équipement est bonne. Cela dit si l'utilisation est permanente, il faut pas s'attendre à ce que sa fonctionne des jours et des jours durant. ]

[Sammaël]

[Hrp: Vous m'en voyez navré, mais étant donné que Thaur veux jouer mais que personne ne poste, il me faut bien poster à votre place.]

Le mercenaire jeta un oeil à sa tablette sans trop d'espoir, d'aprés le vendeur il ne s'agissait que de plans assez anciens, datant sans doute de peu de temps après l'abandon de la Sous-Ruche. Il eu beau parcourir toute la zone proche de l'endroit où ils se trouvaient, la carte ne faisait qu'indiquer certains éboulis et autres caractéristiques de terrain sans trop grande précision. Il remarqua par ailleurs en comparant avec l'environnement immédiat, que tout n'y était pas répertorié, le terrain avait eu le temps de se transformer depuis son élaboration.

-"Cette carte n'indique rien de tout ça, seule y est répertoriée la topographie du terrain. Et encore... j'ai bien l’impression qu'elle est incomplète. Mais si il y a une sorte de ville dans les environs, nul doute qu'on devrait pouvoir l'observer depuis une hauteur."

[Thaur]

"Très bien, essayons de grimper un peu! De toute façon, sans repères, nous ne ferons qu'errer et perdre notre temps au milieux de ces dangereuses ruines..."

Le prêtre s'apprêta à suivre Fedias et Ailoen à la recherche d'une ville, s'il s'en trouvait toutefois dans cette partie de la Sous-ruche.

[Fedias Panthera]

-Allons-y...

Fedias s'avança en scrutant attentivement les environs, cherchant les passages les moins exposés ou moins propices aux embuscades, les sens aux aguets et l'arme en main.

[Sammaël]

Pour l'instant, nul autre négriers ne semblait vouloir montrer le bout de son nez. Si d'un coté ceux des environs avaient vu leur effectif fondre comme neige au soleil, rien n'assurait cependant que cela les éloignerait de l'endroit. Peut être était-ce même le contraire qui pourrait se produire.

Ce n'est qu'avec peine que les trois hommes parvinrent en haut d'un tas massif de gravât qui autrefois devait formait un immeuble de bonne taille. L'ascension les mis littéralement en sueur, sans compter que la température de la Sous-Ruche était assez élevé, la Ruche Basse ne les avait en rien habitué à ce surcroît de chaleur. Alors que le sommet semblait assez proche vu d'en bas, il leur fallu une bonne heure pour arriver tout les trois en haut. Les morceaux de béton roulaient sous leur pied, de petits pans entier de gravats dévalait parfois la pente sous forme d'une minuscule avalanche de débris. Sans parler des morceaux de métal tranchant qui dépassait bien souvent du béton et risquait à tout moment, soit de les entailler, soit de les empaler en cas de chute.

Néanmoins cela en valait la peine, le panorama était assez impressionnant. Des immeubles en ruines s'étalaient jusqu'à la limite de vision de leurs lunettes infrarouges. Ensuite le fond devenait trop vert pour que l'on puisse vraiment distinguer quelque chose. Ils notèrent plusieurs zone où les immeubles étaient moins abîmés, si ce n'est même encore debout. Le plus notable était la zone centrale, certainement l'ancien centre ville. Il s'y trouvait encore une dizaine d'immeuble particulièrement haut, l'un d'eux devait bien faire plus d'une cinquantaine d'étages de haut. Presque deux fois plus que les autres bâtiment encore debout. Un insigne particulièrement imposant de l'Aquila trônait de biais sur l'une des façade, il semblait prêt à se décrocher et faire une chute vertigineuse.

Un autre batiment encore sur ses fondations était une immense cathédrale, bien moins éloigné que le centre mais en direction de la droite cette fois ci. A moins qu'ils ne soient simplement trompés par la taille disproportionnée de l'édifice. L'immense flèche en haut du clocher était à mi hauteur des panneaux autrefois lumineux, visible au plafond que par intermittence, lorsque l'un d'eux émettait une flash aveuglant. Le bâtiment imposait le respect rien que par sa taille, d'autant plus qu'il semblait étonnamment bien conservé. Si ce n'est les vitraux colossaux qui pour la majorité des cas avaient été brisés.

Enfin à une distance respectable sur la gauche, plus loin encore que le centre, ils pouvaient discerner un petit groupe de trois petits immeubles qui se tenaient encore vaillamment debout, Dieu sait pour combien de temps encore. Ils ne les virent qu'uniquement parsqu'ils semblait éclairés par la lumière vacillante de flammes. Dans cette pénombre, toute source de lumière était visible sur des milles à la ronde. Il s'étonnèrent par ailleurs ne n'en apercevoir qu'à cet endroit précisément, comme si l'absence de feu était synonyme de survie chez les habitants de la Sous-Ruche.

[Fedias Panthera]

Fedias scruta les environs, légèrement impressionné par l'immensité de la vue. Une certaine inquiétude le prenait, ne s'étant jamais familiarisé avec les grands espaces, trop habitué aux Ruches civilisées. Il réfléchit rapidement sur ce qui semblait être les 3 possibilités.
-L'Empereur seul sait quels hérétiques ont pu profané la cathédrale... Ou peut être des loyaux serviteurs déterminés l'ont bien protégés, mais je pense pas que l'endroit soit empli de croyants.Il désigna la source de lumière lointaine. Faire un feu de camp me semble bien peu prudent, ceux qui l'ont fait sont soit aussi nouveaux que nous, soit ils ont de quoi avoir confiance en eux, et j'aimerais mieux pas savoir qui peut se sentir puissant ici. Ils 'doivent pas être très accueillant, et sont vraiment loin... En supposant qu'ils valent la peine qu'on aille vers eux, ils seront probablement déjà parti. Il pointa le groupe de bâtiments, et parla avec sensiblement plus d'emphase. Il reste le groupe de bâtiments, ça semble bien pour un marché, avec une sorte de tour pour surveiller. On sera vu de loin si c'est un danger, mais l'endroit me paraît plus "accueillant", ça ressemble plus à un truc civilisé. Il ajouta ensuite rapidement : Au sujet de la cathédrale... Se lancer à l'aveuglette dans le coin le plus propice aux pires dangers ne me paraît pas très sage, mais d'un autre côté, c'est vrai qu'on ne peut pas certifier que ce soit mieux ailleurs, et on a plus de chance de trouver des trucs liés à l'hérésie, c'est plus proche... Mais je penche pour l'ancien centre ville.

[Thaur]

[non, moi veux pas muter, moi veux prêcher dans la Sous-ruche!]

Le prêtre réfléchit un instant.

"Je fais la même analyse que toi. Je vois une autre solution pour feu de camps: cela peut être soit des nouveaux ignorants, auquel cas ils seront morts avant que nous arrivions à eux. Soit ce sont des personnes qui ont effectivement les moyens de se défednre contre l'hostilité omniprésente ici, ou encore, il peut s'agir d'un piège, tendu par un gang ou un autre. J'ai entendu parler de poissons des profondeurs qui procèdent comme ceci: ils émettent de la lumière pour attirer leur proie, et quand cette dernière s'approche de leur appât, ils la dévorent. Je n'ai aucune envie de terminer notre petite escapade dans la Ruche aussi rapidement. Il n'est donc pas question d'aller vers le feu.
Par contre, j'hésite plus entre la cathédrale et les immeubles. En même temps que je sens une envie presque irrésistible de me diriger vers ce bâtiment, j'ai peur de ce que nous pourrions y trouver. Cependant il est admirable qu'un tel bâtiment ai survécu dans cet environnement, et le fait qu'il soit toujours debout est encore un signe de l'attention que porte l'Empereur-Dieu à tous les hommes. Ils les surveille avec attention, et sa puissance doit encore émaner de ce lieux, j'en suis persuadé. Quant au regroupement d'immeubles, je ne sais pas qu'en penser. Je ne pense pas qu'il y ai beaucoup de brigands qui nous soient hostile là-bas, mais la population pourrait mal nous accueillir. Je suis prêt à aller d'un côté comme de l'autre, mais j'aimerais qu'avant la fin de notre voyage nous allions à la Cathédrale. C'est important pour moi, et si il reste des fidèles dans la Sous-ruche, je veux pouvoir les aider, à survivre d'une part, et à convaincre leurs concitoyens d'auter part.

Mais peut-être vaudrait-il mieux se diriger dans un premier temps vers la ville pour nous renseigner, tu as raison. Allons-y!"


Thaur et Fedias, suivits d'Ailoen, commencèrent alors à descendre prudemment de leur promontoire, après avoir noté l'emplacement de la ville et de la cathédrale sur la carte de Fedias, et s'être assuré de prendre la bonne direction.

[Sammaël]

Bien qu'il ne purent en rien voir la luminosité décroître à mesure que les heures de la journée s’égrenaient, la tablette de Fedias leur indiqua qu'il était désormais le soir. D’après la carte le groupe d'immeuble se trouvait encore à une bonne vingtaine de kilomètres, il leur restait environ six heure de marche, étant donné que les débris ralentissaient leur progression.
La marche éreintante s'ajoutant à l'ascension du tumulus, les trois hommes avaient besoin d'une bonne dose de repos, sans parler de la faim qui leur tiraillait l'estomac.

Le paysage autour d'eux était particulièrement monotone, des succession de rues, parfois engloutie sous les décombres. Et de part et d'autres des routes, des gravats, des ruines. Mais plus ils avaient progressé et plus fréquemment il trouvait des édifice dont le rez de chaussée tenait encore debout, souvent en abritant des vestiges d'une ancienne échoppe dont il ne restait souvent plus rien.
Il pouvait encore marcher quelque peu, mais tous était épuisés par l'effort. Nul doute qu'il ne pourrait aller beaucoup plus loin pour aujourd'hui.

[Fedias Panthera]

Fedias commençait à se lasser de marcher toute la journée. L'environnement de la sous ruche était lourd, la chaleur n'aidait vraiment pas, et son attention en souffrait. Lorsque sa tablette indiqua qu'il était le soir, si ses jambes pouvaient encore faire quelques pas, il n'avait aucune intention de continuer à marcher avec son attention si réduite. Il se ressaisit, et s'adressa aux autres :
-Bon, on devrait établir un campement dans un endroit assez stable et facile à tenir, l'étage d'un bâtiment qui tient je dirais. Après, je sais pas si vous préférez laisser un espace de fuite, ou un endroit défendable... Je propose de prendre le premier tour de garde ensuite.
Il estimait qu'il était le plus adapté pour tenir un peu plus, ayant connu des périodes plus fatigantes avec son travail de mercenaire.

[Thaur]

"Bonne idée. Je ne saurais par contre choisir entre un endroit offrant plus de possibilités de fuites ou un espace se prêtant plus à être défendu. Cependant, comme nous connaissons les lieux bien moins bien que les personnes qui pourraient potentiellement nous attaques, je ne suis pas sûr que fuir soit le moyen le plus efficace de nous défendre, nous risquerions peut-être p^lutot de nous jeter dans un second piège en fuyant le premier. La meilleure solution serait alors de se cacher et de ne pas se faire remarquer, et si possible dans un endroit défendable. Tu as plus d'expérience que nous dans ce domaine, je te fais confiance pour choisir le lieu. Je prendrais le second tour de garde."

Le prêtre n'avait pas l'habitude de ce genre d'escapade. Le groupe était dans un environement hostile. Comme dans un monde peuplé d'annimaux terrifiants et constamment plongé dans l'obscurité, sauf que les annimaux étaient ici les pires qu'il soit: des humains. Race hargneuse et ingénieuse au possible, dont la curauté n'avait de borne que son immagination infinie. Il valait mieux ne pas se faire prendre et être toujours sur ses gardes. Cela changeait de l'église de la Ruche Basse, qui, même si l'insécurité était omniprésente à set étage, restait rassurante pour le prêtre.

[Ailoen]

"Très bien, je prendrai le dernier tour de garde."

Traîner dans les rues sombres de la Sous-Ruche en journée ne plaisait déjà pas à Ailoen, à cause d'une éventuelle embuscade, alors la nuit, c'était pire. Qui sait quelles créatures étranges pouvaient se mouvoir à travers les décombres, des rebuts humains ayant mutés ou même des horreurs chaotiques sorties de fosses plus profondes encore. Le maigre feu qu'ils avaient aperçu au loin prouvait bien qu'ils n'étaient pas seuls dans cet environnement dévasté.
Néanmoins, la perspective de trouver un abri pour la nuit et dormir rassénérait le psyker. L'étage d'un immeuble conviendrait parfaitement, comme l'avait fait remarquer Fedias. Être entouré de personnes solidaires et prêtes à se défendre mutuellement était sans conteste l'assurance la plus efficace dans leur situation incertaine.

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