Tunnel d’accès T9-02.

[Sammaël]

Le trio se dirigea vers la partie la plus ancienne des Quartiers Sud, là où se trouvaient, à demi-cachés, les accès vers la Sous-Ruche. Leur choix se fonda sur le hasard, et au détour d'un immeuble très anciens, couvert de lézardes, ils découvrirent l'entrée d'un tunnel. Haut et large d'environ deux mètres, il était surmonté d'un relief à demi effacé indiquant : "T9-02".

[Fedias Panthera]

Fedias mit son respirateur, sortit son fusil à pompe, installa la lampe sur son front et s'apprêta à descendre. Il regarda le tunnel avec appréhension, se demandant à quel point il allait regretter ce moment une fois un temps passé en bas... Toutefois, il était prêt et motivé !

[Ailoen]

Ailoen mit également son respirateur et fixa une lampe de la même façon que Fedias, il referma sa longue robe, puis rabattit la capuche intégrée. Il fixa son pistolet laser à la ceinture à l'extérieur de la robe, afin d'y avoir accès facilement...Il était prêt, néanmoins la fine odeur s'échappant du tunnel n'avait rien d'encourageant...

[Thaur]

Thaur, imitant ses deux compagnons, mit son respirateur. Il rabattit bien sa capuche composite sur sa tête, et vérifia que son manteau était bien fermé, après avoir sortit son revolver de son holster et l'avoir mit dans la poche gauche de son manteau, pour pouvoir l'atteindre plus rapidement en cas de problème. il mit sa lampe frontale par dessus sa capuche, et s'avança dans le tunnel.

[Sammaël]

[Hrp: Pour information, je considère que le port du respirateur gêne le sens, que ce soit la vue, l'odorat et quelque peu l’ouïe, et oui car non seulement il couvre tout votre visage, mais votre respiration est nettement plus forte. Ce n'est pas pour autant que cela pénalise votre discrétion toutefois. Mais vous subirez un malus de -1 pour les test de vigilance, ou tout tests liés à la vision ou l'odorat.]

Il s'aperçurent rapidement que si le tunnel se trouvait isolé et donc vraisemblablement peu fréquenté, il était toutefois dans un état on ne peut plus douteux. Des détritus immondes jonchaient le sol, de grand objets en métal leur barrait parfois le chemin, les forçant à passer par dessus et l'obscurité y était totale. Ils étaient trop habitué aux lueurs de la ville de nuit pour être familiarisé à ce noir dense, uniquement tranché par le faisceau de leurs lampes.
Les murs et le plafonds étaient de plus en plus couvert de lézardes à mesure qu'il descendait, bientôt des pan entier de béton s'était effondré en travers du chemin, leur faisant perdre du temps pour les contourner. Ils avaient tous comme l’impression que tout aller s'écrouler d'un instant à un autre.

[Mj: Test de vigilance : Thaur le réussit uniquement. (Le malus du respirateur n'a pas été pris en compte cette fois ci étant donné que vous n'étiez pas au courant]

Jusqu'au moment où Thaur, qui avait juste un ou deux pas d'avance sur ses compagnons, ne vit plus le faisceau de sa torche briller sur le sol devant lui. Il écarta les bras vivement et empêcha ses camarades distrait de chuter dans l'abysse qui se trouvait juste un pas un avant d'eux.
Une large fosse s'ouvrait au beau milieu du tunnel, le coupant en deux, littéralement. En observant de droite et de gauche il ne virent pas la fin de l'ouverture. Comme si par un mouvement architectural, les fondements de la Ruche s'était fissuré puis s'était déplacé, à la manière des plaques tectoniques. La suite du tunnel était à peine deux mètres plus loin, mais quelques centimètres plus haut que la portion sur laquelle ils se trouvaient. Sauter le fossé n'était en soit pas très difficile, mais la moindre erreur, conduirait certainement à une chute fatale.

[Ailoen]

Ailoen, marchant en regardant le sol pour éviter de trébucher sur un obstacle, ne vit pas la fosse arriver, il aurait fait une chute, peut être mortelle, sans la vigilance exemplaire de Thaur. Il jeta un oeil vers le fond du gouffre, le fond n'apparaissait pas...
-Bon, qu'est ce qu'on fait ? On tente de sauter ?

[Thaur]

Thaur réfléchit un instant.

"Je ne prendrais pas ce risque avant d'avoir essayé toutes les autres solutions qui s'offrent à nous... J'en voit plusieurs: essayer de rassembler quelques une des chutes de métal que nous avons croisé, et nous fabriquer un pont de fortune, ou bien faire demi-tour et revenir avec une corde, à laquelle nous nous enchaînerions. Qu'en pensez-vous?"

[Fedias Panthera]

-Une corde. Voilà ce qu'on a oublié... Tant qu'on est proche de la sortie, autant en chercher une ou 2. On fait un aller retour vite fait ?

[Ailoen]

-Bonne idée, je peux rester ici et chercher d'éventuelles chutes de métal, je peux vous attendre ici ?

[Thaur]

Thaur répondit après un court instant de réflexion:

"Fais comme tu le désire. Je vais pour ma part aller acheter de la corde, et peut-être d'autres bricoles si je me rend compte en chemin que nous en avons oublié... Fedias, tu reste ici avec Ailoen ou tu remonte avec moi?"

[Fedias Panthera]

-J'aimerais vous accompagner en haut, mais je crois qu'il vaut mieux pas que l'un de nous reste seul ici. A plus tard...
Fedias consulta le plan de la zone où ils étaient, cherchant au cas où si une autre entrée n'aurait pas été préférable...

[Ailoen]

-Prends le nécessaire Thaur, je voudrais t'aider, mais hélas, mes dernières économies sont passées dans l'achat de la nourriture...
Ailoen se mit ensuite à fouiller aux alentours, gardant toujours à vue la lumière de Fedias, au cas où.

[Sammaël]

Tandis que le prêtre tournait le dos au gouffre et à ses coéquipiers en s'enfonçant dans l'obscurité, Fedias alluma sa tablette afin de consulter les antiques plans qu'il avait déniché. Les tunnels d’accès étaient très nombreux, et se ressemblaient énormément les uns des autres, quel que soit celui que l'on prenait, cela revenait plus ou moins au même.
Néanmoins il se maudit de ne pas avoir pensé à regarder son plan plus tôt, cela faisait apparrement des années que le tunnel qu'ils avaient empruntés était classé comme "Impraticable", à cause de ce gouffre qui le coupait de part en part. Résultat du travail des superstructures de la Ruche à sa base, suite au poids y ayant été ajouté à mesure de la croissance de la cité.

Thaur n'avait pas marché vingt minutes qu'il sentit le sol vibrer légèrement, de la poussière tombait du plafond et il vit les lézardes dans le béton s'agrandir. Le grondement se fit plus fort un instant avant de s’arrêter brusquement, le faisceau de la lampe du prêtre était emplie de particules en suspension. Puis une des fissures lâcha sans prévenir, et un gros bloc de béton du plafond s'effondra juste derrière lui. Il n'hésita pas et prit ses jambes à son cou pour éviter de se faire ensevelir.
Seule une portion assez étroite du tunnel s'était effondrée, le reste tenait encore bravement, du moins jusqu'à nouvel ordre. Néanmoins le passage vers ses amis était désormais bloqué par une tonne de béton et de poutre métallique. Et il n'était même pas la peine de songer à se frayer un passage dans cet amas, il fallait qu'il les abandonne pour un temps.

De leurs coté Ailoen et Fedias entendirent au loin le léger grondement de l'éboulement, et au bout de quelques minutes ils virent un léger nuage de poussière déboulé depuis le couloir dans lequel s'était engouffré Thaur.

[Ailoen]

-Vite, allons-voir ce qui se passe, Thaur a peut-être besoin d'aide !
Ailoen, suivi de Fedias, se dirigèrent vers l'entrée du tunnel afin de découvrir la cause de ce bruit, et surtout de cette fumée. Ce qu'Ailoen vit le bouleversa, le plafond s'était complètement effondré, plusieurs tonnes d'éboulis se dressait entre le prêtre et ses deux compagnons. Ailoen hasarda:
-Thaur ! Tu m'entends ?! Tu es blessé ?!

[J'ai préféré jouer ton personnage pour éviter de perdre du temps pour juste poster que tu me suis, enfin je pense que c'est ce que tu veux faire ]

[Fedias Panthera]

"Et m**** !" Pendant qu'Ailoen essayait d'obtenir une réponse du prêtre, Fedias chercha un moyen de contourner l'obstacle sur son plan, en direction de la Ruche Basse.

[HRP : Bonne idée, tu peux pour les trucs sans importance.]

[Sammaël]

Hélas Thaur ne pouvait entendre ses coéquipiers, de même qu'il ne pouvait pas lui répondre. La voix ne pouvait franchir un tel obstacle si dense, seules des ondes radio auraient pu y parvenir à la rigueur. La voie était close, hermétique, et ils ne pouvaient rien y changer.

[Thaur]

Thaur se maudit de s'être séparé de ses compagnons, mais il ne s'attarda pas plus là où il était, et il continua son chemin vers la Ruche Basse, en pressant un peu le pas, en espérant qu'aucune autre portion du tunnel ne s'effondrerait...

[Ailoen]

-C'est bizarre, il ne répond pas...Soit il est mort enseveli, soit il ne peut pas nous entendre, il me plait à croire que la seconde hypothèse est la bonne...Bon, on essaye de remonter à la Ruche Basse par un autre tunnel ? Thaur nous attendra peut-être à son église...

[Sammaël]

L’ecclésiaste n'eu pas de nouveau déboires à déplorer et finit par rejoindre l'entrée du tunnel sans mal. Son grand manteau était recouvert d'une fine pellicule de poussière, seule cicatrice de l'éboulement.

[Fedias Panthera]

-Espérons-le... Oui, je pense qu'on devrait remonter. Il y a un chemin par là apparemment... Vous venez ? Il faut revenir par le gouffre, on n'a plus que votre méthode pour passer.
Fedias s'apprêta à revenir pour fabriquer une sorte pont avec les débris pour traverser le gouffre.

[Ailoen]

Ailoen suivit Fedias, en imitant le comportement prudent de Fedias...

[Sammaël]

L'étroitesse du précipice leur permettait à deux de faire passer sans trop de mal des morceaux de poutrelle métalliques en travers de celui ci. Néanmoins l'ensemble était assez rudimentaire, et une glissade sur le métal aurait de suite conduit à une mort certaine.
En redoublant de prudence les deux acolytes parvinrent à passer l'obstacle en évitant le pire, mais le fait de charrier les poutrelles n'avait pas été sans perte de temps et d'énergie. Ils reprirent leur route dans le tunnel et marchèrent ainsi durant une bonne heure, la descente en son entier leur avait bien pris deux heures avant qu'ils ne commence à apercevoir la fin du tunnel.

Ils débouchèrent sur un goudron antique, tout craquelé et très irrégulier, une route. Un panneau rouillé, dégoulinant d'eau, indiquait l'identification du tunnel d’accès qu'il venait d'emprunter. Au delà de la "route", se trouvait les vestige de ce qui avait était un imposant immeuble. Celui ci s'était effondré, recouvrant les trois quarts de ce qui avait du être une quatre-voies, le tas de gravât était haut d'une vingtaine de mètre, il était hérissé de poutres de métal tordues et si l'escalader n'avait rien d'impossible, cela devait prendre toutefois du temps et de l'énergie.
Un des énormes câbles d'alimentation des panneaux lumineux émis soudain un très bref éclair loin au dessus de leurs têtes, éclairant l'espace d'une demi seconde l'espace environnant. Sur leurs rétines resta gravé pendant quelque secondes les silhouettes en ombres chinoises des ruines, tas de gravats et autre bâtiment à demi écroulé qui leurs faisaient face. Voila ce qu'il restait de l'ancienne ruche, une ville désolée, un lieu mort. L'air y était pollué mais respirables, le plus gênant était encore l'odeur de renfermée et de moisissure, mais il ne semblait pas aussi emplie de produits toxiques que ce qu'ils auraient put imaginer. L'ambiance était lugubre, il y faisait extrêmement sombre et le silence y était total, jusqu'à ce qu'il soit soudainement interrompue par un crissement métallique à vous donner des frissons, ou par le son d'un débris dévalant tout à coup une pente de gravât en les faisant sursauter.

Le plan de Fedias indiquait que le tunnel d’accès le plus proche était seulement à un kilomètre en suivant la quatre-voies en direction de la gauche.

[Ailoen]

-Bon, j'imaginais la Sous Ruche moins accueillante, mais ce n'est tout de même pas un endroit où j'aimerais vivre, ne perdons pas de temps et allons directement au tunnel le plus proche, tu en penses quoi ?

[Si oui tu peux poster qu'on y va tous les deux]

[Fedias Panthera]

-L'air semble respirable, on devrait enlever les respirateurs. Par contre, je ne pense pas que passer par le milieu de la zone avec des angles de tirs merveilleux tout autour soit une bonne idée. J'ai comme l'impression qu'une force est en train de décider de s'acharner sur nous dans la sous-ruche...
Fedias chercha un couvert pour observer la zone plus en détail.

[Ailoen]

-Tu as raison, on peut enlever nos respirateurs, je l'enlève en premier, si je m'évanouis, ne l'enlève pas...Ailoen s'accroupit près de Fedias pour observer également la zone, puis enleva son respirateur...

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