Le centre ville.

[Sammaël]

[MJ : Je me rend compte un peu tardivement qu'il nous faut faire un nouveau post, l'autre étant sensé se limité au tunnel.]

Ils ne tardèrent pas à trouver un immeuble dont le rez de chaussé ainsi que le premier étage tenait encore debout. Il devait être de petite taille étant donné la quantité assez limité de gravât rependue tout autour de l'édifice. Vu de l’extérieur, quasiment tout le premier étage devait être à l'air libre, on pouvait en voir l’intérieur sans mal.
Le rez de chaussé quand à lui était particulièrement sombre, ils n'y verraient goutte une fois à l’intérieur. Il devait s'agir d'une boutique, la porte était encore en place, tenant vaillamment sur ses gonds. Mais ce qui avait du être la vitrine n'était maintenant plus qu'un large trou béant dans le mur, au pied duquel se trouvait un tas de verre effilé. En s'approchant le mercenaire ne sembla pas distinguer, voir, entendre ou bien même sentir quoi que ce soit d'anormal qui émanerait de l’intérieur.

[Ailoen]

L'intérieur avait l'air d'être sûr, peut-être allait-il avoir un moment de repos sans avoir à trop être inquiétés d'une éventuelle attaque. Mais on n'était jamais sûr qu'une créature n'était pas cacher en silence parmi les décombres, attendant justement qu'une proie entre se mettre à l'abri.

Ailoen fit appel à son pouvoir de psyniscience afin de détecter une présence alentour.

[Sammaël]

[Mj : Bon sang j'ai perdu mon dé fétiche (le rouge sang).]

Ailoen ouvrit doucement son esprit alentour, la procédure était risquée dans un tel endroit, où il ne savait pas vraiment sur quoi il pouvait bien tomber. Il vit les échos puissant des esprits de ses collègues, Fedias sentit d'ailleurs comme une sorte de légère brise autour de lui. Pourtant il savait pertinemment qu'il n'y avait pas de vent dans cet endroit, et la poussière alentour n'avait en rien bougée ne serait-ce que d'un demi millimètre.
En continuant sa prospection le psyker ne sentit aucun échos alentours, sauf lorsqu'il arriva à la limite de la portée de son esprit. Il sentit de multiples échos très discret, il y en avait un peu tout autour. Il ne pouvait certes pas voir les directions, mais il sentait qu'il n'y avait pas qu'une seule source. Cela était très ténu, passif, du vent en comparaison des boules de lumière clairement définie des esprit de Thaur et Fedias.

[Ailoen]

-Je ne détecte aucune présence importante, mis à part nous trois. J'ai senti assez loin de nous de légères présences, mais rien d'inquiétant je pense. On peut entrer sans rique, mais faites attention, le bâtiment est peut-être piégé.

D'un côté, Ailoen était réconforté de n'avoir pas à combattre de nouveau : la longue marche à travers les rues de la ville avait rendu ses jambes molles. Il n'aurait certainement pas pu s'enfuir en cas de danger.
D'un autre côté, le fait qu'il ne puisse pas identifier les présences le gênait un peu, le psyker aurait aimer avoir un contrôle total de la situation. Ailoen attendit patiemment que Fedias entre en premier, faisant confiance à ses reflexes plus développés.

[Fedias Panthera]

Fedias s'avança sur ses gardes, balayant rapidement puis attentivement l'intérieur avec ses lunettes, le fusil à pompe prêt. Il faisait particulièrement attention à ses pieds, les pièges à fil étant si simple à produire.

[Sammaël]

Le mercenaire ne voyez rien de bien spécial à l’intérieur, la première salle était entièrement vide, si l'on excluait toutefois la masse de débris éparpillés un peu partout. Il s'avança précautionneusement et découvrit une porte sur la gauche menant dans une autre pièce. Cette dernière ne comportait aucune fenêtre, il s'y trouvait trois chaises branlante et une petite table. Cette dernière était en fait la moitié de ce qui fut autrefois une grande table, elle comportait désormais trois pieds afin de tenir plus ou moins droite.
Il y avait également une vieille armoire en plastacier, fermé par un solide cadenas rouillé. Enfin sur la gauche, près de la porte, montait un escalier qui menait à l'étage.

[Fedias Panthera]

Fedias leva le pouce pour indiquer qu'il ne voyait rien d'anormal, et monta tout aussi prudemment les escaliers.

[Sammaël]

A droite en montant, au niveau des premières marches, le mercenaire avisa un porte manteau où l'un des trois plots était occupé par une veste élimée. Cela dit à y voir de plus près cette dernière était à tel point couverte de poussière et de toile d’araignée qu'elle n'avait pas du servir depuis longtemps.
Il continua à monter précautionneusement pour déboucher dans un couloir, le toit tenait toujours vaillamment à cet endroit de l'édifice. Il contrôla une après l'autres les pièces qui se présentaient à lui, il y en avait deux sur la gauche, et une sur la droite, toutes des chambres. Chacune comportait un lit antique, tous était encore fait, les draps proprement pliés, malgré l'épaisse couche de poussière qui les recouvrait.

Au fond du couloir s'ouvrait une nouvelle pièce de bonne taille, quasiment tout le mur sur la droite avait disparu, de même qu'un bon tiers du plafond, donnant un joli panorama sur la rue en contrebas. Il avait du s'agir d'un salon, une pièce à vivre tout du moins. Comme en témoignait une bibliothèque avachie, prête à tomber sous le poids des bouquins qui s'y trouvait, un canapé râpé auquel il manquait deux pieds et un accoudoir, ainsi que trois fauteuils de cuir, certainement confortables autrefois.

[Fedias Panthera]

Ne trouvant aucun danger, Fedias redescendit vers ses compagnons.
-Je ne vois rien d'anormal. On peut s'installer, on a même le luxe d'avoir des lits, il suffit juste d'enlever la tonne de poussière. On peut aussi vérifier l'armoire verrouillée, je vous laisse faire. Je propose aussi de barricader l'accès au rez-de-chaussée, et de regrouper 2 lits pour dormir au même endroit.
Ensuite, Fedias revérifia les alentours, cherchant à se représenter un plan des lieux, et vérifiant l'état des portes et si la poussière n'avait pas laissé des traces de quelque chose d'anormal.

[Sammaël]

Il ne trouva rien d'anormal à l’intérieur, l'endroit ne semblait pas avoir été visité depuis de nombreuses années. L'immeuble se trouvait au beau milieu d'une rue pas très grande qui comportait plusieurs bâtiment de ce type s'étant assez bien conservés, la plupart ne devaient pas dépasser les trois ou quatre étages de haut.
Que ce soit sur les deux cotés et à arrière de l’édifice, les bâtiments proche comportait encore tous un rez de chaussée, il n'était donc pas possible d'y accéder autrement qu'en passant par la route. L'ouverture dans le mur du salon à l'étage était clairement visible depuis l’extérieur, de ce fait elle permettait également de pouvoir les gens arriver. Sur les trois chambres, une seule donnait sur la rue, dont on pouvait voir l'encadrement de la fenêtre, aujourd'hui devenu vide et ouvert au courant d'air. Les deux autres était parfaitement invisible, de même que la cuisine qui jouxtait la "boutique", qui ne comportait aucune fenêtre. Si tant est que la porte de la cuisine menant vers la boutique soit fermée, il était même possible d'y allumer une lampe sans qu'elle ne soit visible à l’extérieur.

[Ailoen]

-Bon, je trouve que dormir au même endroit est une bonne idée, il faut juste veiller à ne pas faire trop de bruit en les déplaçant. Sinon, barricader le rez de chaussé serait trop voyant si des habitués du coin passe par ici, il suffira de barricader l'escalier. Se poster à l'étage pour la garde est pas mal, il fait assez sombre et on a une belle vue de la route. Pour finir, nous pourrons toujours ouvrir l'armoire demain matin, après une bonne nuit de repos. Vous êtes d'accord ?

[HRP Si oui agissez pour moi. Tu t'es embrouillé avec le nombre de chambres Sammaël]

[Thaur]

"Je suis d'acccord avec vos proposition d'organisation, mais à mon avis, il vaudrait mieux essayer d'ouvrir dés à présent l'amoire. Elle contient peut-être des choses intéressantes, et ce que nous trouverons dedans nous informera peut-être d'un éventuel passage régulier d'individus dans cette maison."

Le prêtre se dirigea vers l'armoire, pour jauger la qualité et l'aspect du cadennas. Il n'avait aucune connaissances qui lui aurait permis, comme tant d'autres roublards et autres malhonnêtes gens de la Ruche basse ou de la sous-ruche, de crocheter le cadennas, mais il avait cependant une épée d'excellente facture, et une force non négligeable, ce qui, selon la robustesse du cadennas, lui permettrait de le briser.

[Sammaël]

Le cadenas était très ancien, une épaisse couche de rouille le couvrait de toute part. L’ecclésiaste douta que l'ouverture avec une clef soit encore possible. En lui même le verrou semblait très solide malgré la rouille, il était massif et visiblement de très bonne facture. En y regardant de plus près il décela même des ciselure faite dans le métal, un bien bel ornement pour un simple verrou.

[Thaur]

Le prêtre rennonça à son idée initiale, tant à cause de l'apparente solidité du cadenna que par respect pour le travail qui avait été nécessaire à un artisant pour façonner cet objet.
Thaur décida donc d'exploiter une autre voie pour accéder au contenu de l'armoire: il l'observa avec attention et tenta d'éprouver la solidité des parois. Peut-être y aurait-il moyen de dégonder les portes de l'armoire, ou bien de dessceller une partie où une autre du meuble.

[Sammaël]

L’armoire était en bois massif, fait remarquable qu'un matériaux aussi noble se retrouve ici par ailleurs, elle semblait plutôt solide qui plus est. Il n'était pas question de réussir à en démonter une partie, elle était de conception très simple mais également très robuste. Cela dit, il ne devait pas être très difficile d'enlever une porte, à condition de donner de grands coups de hache -ou de tout autre outils de ce type- à proximité des gonds.

[Hrp : Désolé je n'avais pas vu ton message.]

[Thaur]

L'épée de Thaur était trop légère pour se préter à ce genre d'exercice, et de plus le prêtre ne comptait pas risquer d'âbimer sa belle épée, qui d'une part comptait beaucoup pour lui en raison de l'inscription qui y était gravée en belles lettres stylisées, et d'autre part lui apportait du réconfort en ces lieux ténébreux, malsains et impies. Il fallait donc trouver un instrument adéquat, et après avoir questionné ses deux compagnons, il chercha dans toute la maison à la recherche d'une hâche ou d'un outil adapté.

[Sammaël]

Le bâtiment ne comportait rien de plus que ce que Fedias avait pu remarquer en n'en faisant l'inspection auparavant.

[Fedias Panthera]

Alors qu'il était en train de rendre le haut de l'escalier facilement défendable, l'ecclésiaste lui demanda un instrument pour ouvrir le meuble.
-Je crois avoir ça Mon Père.
Il alla chercher le pied de biche de son sac et le lui tendit.
-Tenez Monseigneur, ça devrait faire l'affaire.

[Thaur]

"Merci beaucoup, Fedias. C'est un beau meuble, peut-être y-a-t-il des choses intéressantes à l'intérieur..."

Le prêtre retourna vers l'armoire. Il réfléchit un petit peu à la manière qui serait la plus efficace pour démonter les portes en faisant sauter les gonds, et il prit le parti de frapper l'amoire au niveau de la jointure entre la porte et l'armoire, afin d'ouvrir un espace suffisant pour permettre de trouver un point d'appui, et faire levier avec le pied de biche, afin de faire céder les vis retenant les gonds.

[Sammaël]

L’ecclésiaste n'eut pas à travailler très longtemps pour réussir à soulever la plaque soutenant le gond, bien que solide, l’armoire n'était plus de sa première jeunesse. Une fois la plaque retiré il ne lui resta plus qu'à tirer la porte vers lui en la soulevant pour qu'elle se dégonde complètement. Il la laissa ensuite choir sur le coté, dévoilant le contenu de l'armoire.

Il s'y trouvait trois étagère occupant les deux tiers de l'espace, le tiers restant étant occupé par un congélateur. Etant donné le léger ronron que ce dernier émettait, il devait fonctionner, sans doute grâce à une technologie assez avancé. Il doutait en effet que l’électricité soit encore disponible dans les environs. En tirant ces derniers il découvrit de la nourriture qui semblait on ne peut plus correcte, le genre de mets qu'il n'avait rencontrer que chez l’évêque, suffisamment fortuné pour y avoir accès. Il y a avait quelques légumes pré-cuit, des morceaux de viande emballée sous vide et même ce qui ressemblait à une volaille pré-cuite. Il suffisait de réchauffer le tout pour pouvoir le consommer. Rare était les habitants de la Ruche Basse possédant une telle technologie, la grande majorité se satisfaisait de la nourriture lyophilisée, bien moins onéreuses. Et ce malgré les rumeurs rapportant que les cadavres des citoyens rentraient en partie dans leur composition. Le congélateur était presque vide en vérité, néanmoins il y avait là de quoi leur préparer un dîner à tout trois. Qui plus est il dénicha non loin une plaque chauffante rétractable, cette armoire était une véritable Kitchenette.


De l'autre coté il trouva sur une première étagère un minimum de service de table, soit cinq assiettes dont deux avaient été brisées, trois verres, et un lot de couverts divers dont seuls quelques uns n'étaient pas complètement rongés par la rouille, le fait est qu'il semblait y en avoir suffisamment de propre pour eux trois. L'étagère située en dessous comportait un lot de nappes et de serviettes en tissus, ainsi que la trilogie complète d'une antique encyclopédie dédiée à la cuisine. L'ex propriétaire des lieux devait être bien riche pour pouvoir se consacrer à un loisir tel que la cuisine. Enfin sur la dernière étagère, celle du bas, se trouvait un petit coffre rectangulaire en plastacier, verrouillé par un code à 3 chiffres. Cette fois l’ecclésiaste se dit qu'il ne servirait à rien de vouloir forcer l'ouverture de la porte, elle semblait bien trop solide.

[Thaur]

La nourriture était bienvenue, aucun des trois compagnons ne refuserait le festin qui se présentait à lui. Ils n'auraient certainement pas l'occasion de faire aussi bonne chère avant longtemps.

L'ecclésiaste réfléchit un instant. 3 chiffres, cela faisait 1 000 combinaisons possibles. S’il changeait toutes les trois secondes le code pour essayer d'ouvrir le coffre, ce dernier serait ouvert en moins d'une heure. A condition toutefois qu'il n'y ai pas un nombre de tentatives limitées, mais cela ne coutait rien d'essayer. La personne ayant vécue ici ayant été fortunée, le coffre recelait peut-être quelques objets de grande valeur... Avant de s'essayer à ce jeu toutefois, le prêtre ausculta le coffre, afin de tenter de déceler une éventuelle alarme qui s'activerait si le code entré était faux.

[Sammaël]

L’ecclésiaste ne trouva rien de particulier annonçant la présence d'une arme, cependant ce n'était en rien une preuve de l'absence de cette dernière.

[Thaur]

Thaur réfléchit un instant, puis se décida. Il rentra le code "333"; Il y avait beaucoup de "trois" dans cette maisons: trois chaises, trois pieds à la table, trois chambres, trois couverts, trois fauteuils... Ces quelques trois de plus ne feraient pas de mal.

[Sammaël]

Le petit coffre se déverrouilla avec un petit "Bip", il contenait mille Gelts très anciens, mais toujours valable étant donné que la monnaie n'avait toujours pas été modifiée. Enfin il contenait un petit livre très fin, à la reliure de cuir de très bonne facture, particulièrement conservée. Un liseret d'or parcourait toute la périphérie du livre et dessinait d'agréable motif à proximité d'un endroit de la cote qui abritait une petite serrure minuscule. L’ecclésiaste fouilla dans le coffre et y dénicha une petite clef dorée qui devait certainement lui correspondre.

[Ailoen]

Bien étrange ce livre, aussi richement décoré dans cet environnement dévasté. Le possesseur de ce dernier n'aimerait sans doute pas les surprendre en train de dérober ses biens. Mais bon, le Gelt étant anciens, le propriétaire de l'armoire était sûrement mort depuis longtemps.
-Bon, tu l'ouvres ?

[Contenu sponsorisé]