Marché noir

[Fedias Panthera]

Fedias vérifia qu'il n'était effectivement plus suivi puis arriva au marché noir et se dirigea vers un maffieux qu'il connaissait bien, Boris Strozzi. Il était réputé pour sa foi et le fait qu'il respectait toujours ses engagement (c'était d'ailleurs pour cela que Fedias avait choisi de faire affaire avec lui). Mais il était aussi connu pour le sort qu'il réservait à ceux qui le trahissait, ce qui garantissait que malgrès ses principes il avait sa place dans le milieu. Fedias lui avait acheté la quasi-totalité de son équipement actuel, et il avait aussi fait quelques boulots pour lui. Quand l'homme l'aperçut, il interpella le mercenaire :
-Ah, Fedias ! Ca faisait longtemps, approche ! Qu'est-ce qui t'amène ?
Fedias s'approcha de lui et lui serra la main qui lui était tendu.
-J'ai un truc à te vendre.
-Ah, bien... Vas-y, montre-moi.
Il sortit le pistolet à flêchettes et le lui tendit.

[Sammaël]

Le mafieux manqua de se décrocher la mâchoire en apercevant le pistolet à aiguille. Il le prit en main avec un regard émerveillé, suivis ses lignes profilées du bout du doigt, admira ses fins mécanismes, avant de pouvoir reprendre la parole.
-Mais où a tu trouvé ça bon sang ?! Ca provient d’un monde très éloigné d’ici, c’est presque aussi rare qu’un plasma ou un Bolter… Et tu vois ces aiguilles ? Elles sont très précises et bien qu’elle ne traverse pas les armures épaisses, la puissante neurotoxine dont elles sont enduites te rétame un homme en quelques instants. C’est une arme d’assassin, un vrai bijou, à part le fusil à aiguille il n’y a pas mieux dans ce style d’arme. Tu est sur de vouloir vendre pareille merveille ? Mais où diable à tu dégoter ça, c’est quand même pas toi qui a dévaliser le magasin Clark & Son ?

[Fedias Panthera]

Fedias fut surprit de la réaction de Boris. Il avait deviné qu'il s'agissait d'une arme d'assassin, mais pas qu'elle était aussi rare... Après l'épisode de la (maigre) récompense de son contact, il espérait enfin être rémunéré comme il fallait.
-Non ce n'est pas moi, des... amis l'ont trouvé sur un cadavre, et je veux bien te le vendre. Sinon tu sais des choses à propos du cambriolage ?

[Sammaël]

-T’est sur que tu veut pas le garder ? Bon, je veux bien te le prendre, j’arriverais forcément à revendre pareille merveille. Bon on se connaît bien, je te le reprends à la moitié de sa valeur et on en parle plu ? Ca devrais te faire dans les 625 trônes, avoue que ça paye bien quand même ? Quand à ton cambriolage je t’aurais aidé avec plaisir mais non…je sais rien de plus que ce qu’on a pu voir aux infos. Mais en tout cas, ça m’étonnerait que les Black Panthers s’amuse à aller voler des armes exotiques, ils doivent déjà en avoir à revendre… Ces mecs sont aussi friqué que les nobles de la ruche haute !

[Fedias Panthera]

Fedias considéra sa proposition, et estima qu'elle était honnête.
-Pour toi je veux bien le faire à ce prix.
-Excellent. Tu as besoin d'autre chose ?
-Maintenant que j'ai de l'argent, je pense à changer mon équipement.
-C'est toi qui voit. Ca tombe bien j'ai récupéré du stock récemment, une affaire que j'ai rondement bien mené.
Il acheta ainsi une armure complète de la garde impériale cadienne, 3 respirateurs dont un de qualité supérieure, un pistolet laser et revendit son manteau impossible à mettre par dessus ses nouvelles protections. Il décida de garder sa combinaison pour la donner à un de ceux qui travaillait avec lui.
-Ce sera tout ?
-Oui, je pense que ça suffira.
-C'est toujours un plaisir de faire affaire avec toi Fedias, toi au moins tu n'essaies pas de m'arnaquer. J'apprécie ça tu sais.Il lui fit une claque sur l'épaule. Il réfléchit ensuite quelques secondes, et ajouta : Tiens, en remerciement je t'offre 2 cartouches de stimulant, si j'insiste.
Fedias n'essaya pas de protester, car il savait que le mafieux le prendrait mal.
-Merci. C'est pour moi également un plaisir de traiter avec toi.
-Ca te dit une petite partie ? Il y a des joueurs qui misent correctement aujourd'hui.
-Non désolé, il faut que j'y aille. Une prochaine fois peut être, si je peux ?
-D'accord, c'est pas grave. Tu as un espace tranquille là si tu veux essayer ton nouvel équipement. A la prochaine, Fedias.
-A la prochaine.
Il alla à l'endroit que l'on lui avait indiqué et se changea. Il se dirigea ensuite vers le Dirty Jet afin de retrouver Thaur et Ailoen.

[Fedias Panthera]

Fedias arriva dans le quartier du marché noir quelque instants plus tards. Il se dirigea vers la boutique de Boris. Il vit que ce dernier était en train de discuter avec un homme que le mercenaire ne connaissait pas, il attendit alors poliment avant d'entrer. Quand il eut finit, l'inconnu partit sans regarder un regard au blessé, qui entra.
-Fedias, tu reviens vite ! Attends, qu'est-ce que tu as à la jambe ?
-Une longue histoire. Est-ce que Salena est là ?
-Oui, oui, tu connais le chemin.
Fedias se dirigea vers l'étage, qui était une sorte de clinique de fortune avec divers flacons et instruments plus ou moins étranges. Il savait qu'il servait parfois de salle d'autopsie, ainsi espérait-il à chaque fois qu'il venait que la salle d'opération était bien nettoyé. Il trouva la médecin assise sur une table, buvant une tasse de café. "Toujours aussi séduisante, pensa le mercenaire."
-Tiens Fedias, ça faisait longtemps que je n'ai pas eu à t'extraire une balle. Elle s'aperçut qu'il boîtait. Ah, je crois que ça va changer.
-Bonjour Salena. Non, cette fois-ci ce n'est pas une balle. Boris t'as parlé du pistolet que j'ai vendu hier ?
-Oui, pourquoi ?
-J'ai reçu une aiguille d'un de ces modèles dans cette jambe.
-Oh merde... Assis-toi, enlève ton armure, je vais examiner ça ! Comment ça se fait que tu peux encore marcher ? Ta jambe devrait être complètement paralysée...
-J'ai mis une dose de stimulants.
Il enleva les jambières. La doctoresse se lava les mains avec une solution hydro-alcoolique, mis des gants stérilisés neufs et examina la blessure.

[Sammaël]

L'aiguille s'était plantée de moitié dans la jambe du mercenaire, l'os l'avait stopper net. La blessure ne saignait pas, elle était très nette, à moins de toucher un point vital ces aiguilles n'étaient pas dangereuses, en omettant bien sur la neurotoxine qu'elle contenait.
-"Rien de bien grave, à mon avis elle n'a rien abîmée, ces aiguilles ne sont pas assez puissante pour endommager un os. Néanmoins cette toxine est plus problématique, tu a eu de la chance d'être touché à la jambe, une seule aiguille ne diffuse pas suffisamment de produit pour t'être fatale à cet endroit là. Généralement ce sont des assassins qui utilise ce type d'arme, il te tire là..."
Elle lui planta l'ongle de l'index au niveau de la gorge.
-"Et tu meurt dans les secondes qui suivent. Tu a bien fait de venir me voir Fedias, je possède un anti-poison efficace qui devrait te détendre la jambe d'ici demain. Prend moi cette seringue sur la tablette à ta gauche..."
Le mercenaire s'exécuta, la femme en profita pour tirer d'un coup sec l'aiguille de sa jambe, lui arrachant un hoquet de surprise.
-"Désolé, cela fait moins mal ainsi..."
Elle lui sourit puis entreprit de poser un pansement solide avant de lui faire une injection dans la jambe.
-"Essaie de ne pas faire des folies avant un jour ou deux, tu ne devrait récupérer pleinement ta jambe que d'ici demain et encore la course te sera plus difficile que d'ordinaire. Les stimulants n'agiront plu pour très longtemps, tu aura alors du mal à marcher tant que l'anti-poison n'aura pas fait effet. Je ne te conseille pas d'en reprendre, cela pourrait inhiber l'effet de l'antidote."

[Fedias Panthera]

-Merci. Ca fera combien ?
-Fedias, tu crois vraiment que je vais te faire payer un truc comme ça ?
-Je peux au moins rembourser l'antidote...
-Irrécupérable. Je me souviens de la fois où tu as voulu payer l'extraction de la balle que tu as reçu alors que tu travaillais pour nous. Bon, si tu continues, tu te prends ma main dans la figure, ça te va ?
-Je te paye au moins un verre demain quand je serais en meilleur état ?
-Je crois que Boris n'a rien prévu nécessitant ma présence, alors pourquoi pas ? En plus il vaut mieux que je te surveille.
-Alors à demain.
-A demain.
Fedias descendit, un sourire dissimulé sur les lèvres. Il expliqua qu'il s'était fait tiré dessus au mafieux, qu'il devait rentrer chez lui mais qu'il reviendrait le lendemain.

[Fedias Panthera]

Fedias arriva sans encombre au marché noir après avoir vérifié que personne ne le suivait. Il entra dans le magasin habituel.
-Bonjour Fedias. Décidemment, tu viens souvent ces temps-ci. Alors, qu'est-ce qu'il te faut ?
-Bonjour Boris. J'aimerai tout d'abord savoir si tu as une tablette de données à vendre...

[Sammaël]

-« Une tablette de donnée ? Et bien je m'attendais à ce que tu me demande un fusil ou des munitions mais si ça peut te faire plaisir je dois avoir ça dans un coin... »
L'homme chercha pendant une longue minute dans sa réserve avant d'en sortir une tablette de donnée cyberdata, celle ci mesurait 12 cm sur 8, un écran tactile recouvrant presque intégralement une des faces. Elle était de couleur noire, d’aspect solide, quelque peu cabossée et rayée par endroit mais en bon état de marche.
-« Ca viens des réserves des F.D.P, c’est un peu mastoc mais au moins c’est solide, je pense que c’est ce qui te convient le mieux. Tu peux y stocker pas mal de donnée de toute sortes, images et vidéo, enregistrement audio, texte… Tu à une fonction dictaphone avec un bon micro et ça te permet aussi de consulter les infos numériques. Je pense avoir fait le tour de tout ce que c’est en mesure d’effectuer… Je te fait un prix d’ami à 50 trônes, tu l’aurais sans doute pour moins cher dans la Ruche Haute mais tu sais ici bas…C’est pas simple de s’en procurer ! Il te faut quelque chose d’autre ? »

[Fedias Panthera]

-Merci. Tu as raison, je vais prendre des munitions. Tu as quoi d'intéressant pour mon fusil ?

[Sammaël]

-"Et bien tu a les cartouches standards, 2 Thônes les 20, sinon je dois avoir des cartouches blazer, 4 Thrônes la cartouche. En gros si tu veut, quand tu tire avec ce genre de cartouche, c'est comme si ton fusil était remplacé par un lance flamme. Mais bon bien évidemment ca ne vaut pas un vrai lance flamme, ca n'a ni sa pénétration, ni sa portée et c'est pas aussi efficace contre les armures récente. Ca peut être utile parcontre pour dégager un couloir ou déloger des campeur de leur abri, d'autant que les gens ne s'attendent pas souvent à voir un fusil à pompe craché des flammes..."

[Hrp: Profil de la cartouche Blazer : Transforme pour un tir le fusil en lance flamme avec portée 15m et dommages explosif, attributs Lance-Flammes et primitive. Les dégats sont toujours d'1D10+4. Pour l'attribut lance flamme, voir la description ICI.

[Fedias Panthera]

Fedias acheta 6 cartouches de Blazer, un pack de munition standard, une matraque à énergie et 3 seringues de stimulants en plus de la tablette. Il revendit aussi son épée, ayant trouvé une bonne arme d'autodéfense. Ceci fait, il retira toutes ses cartouches sauf deux de son fusil pour pouvoir choisir son type de munition avant un combat, en gardant une sécurité.
-Bien, tu es désormais équipé pour te faire un gang à toi tout seul. Je suis curieux de savoir pourquoi tu as acheté tout ça, mais je suppose que tu ne peux pas, comme tout le monde.
-Oui désolé... Mais je t'en parlerai peut être quand tout sera fini.
-D'accord, sans problème. Allez monte, elle t'attend. Tu m'expliquera aussi comment tu réussis à te faire tirer dessus avec ce genre de truc j'espère...
-On verra déjà si je pourrais...
-Bien sûr, mais je te fais confiance pour ça.
Fedias monta ensuite au "cabinet médical". Salena l'attendait assise derrière son bureau.
-Salut ! Alors, comment va ta jambe ?
-Salut ! A toi de me le dire.

[Sammaël]

-Voyons voir ca... Assis toi ici s'il te plait.
La femme inspecta la blessure sous le pensement qu'elle avait appliqué la veille, tata les muscles de la jambe touché avant de lui prendre la tension et d'écouter les battements de son coeur.
-Et bien comme d'habitude tu te remet vite, la toxine à vraisemblablement été filtrée par ton corps, ton rythme cardiaque est stable, il n'y aura pas de séquèle à ce niveau. En revanche je pense qu'il te faudra une petite semaine avant de pouvoir courir le marathon, ta jambe doit encore reconstituer les tissus endommagés par la toxine, mais à condition de ne pas vouloir trop te surpasser, tout devrais fonctionner normallement. Inutile de refaire le bandage, la blessure en elle même n'est rien, laisse la à l'air libre pour qu'elle cicactrice plus vite, évite seulement de trop y mettre de saleté.

[Fedias Panthera]

Fedias remercia la doctoresse et l'amena boire un verre dans un bistrot correct. Il la racompagna ensuite à son travail, puis partit en direction du Dirty Jet pour essayer de retrouver l'ecclésiaste et le psyker.

[Fedias Panthera]

Fedias se dirigea vers le magasin de Boris Strozzi. Quand il arriva, celui-ci n'était pas occupé et l’accueillit :
-Fedias ! Tu viens essayer de faire quelques choses aux cartes ? Partir sans rien gagner ni perdre, c'était pas très intéressant hier...
-On verra si j'ai le temps.
-Pas de problème. Tu viens pour trouver du matériel alors ?
-Oui. Pour commencer, tu connaîtrais des moyens d'accéder à la sous ruche ?
-La sous ruche ? Je ne veux même pas savoir ce que tu veux aller faire là dessous... Mais sache que tu peux t'y rendre comme ça te chante, il y a assez peu de patrouilles comparé aux nombres d'entrée. Et en plus elles n’arrêtent pas les gens qui descendent !
-Elles empêchent les gens de remonter par contre ?
-Ça peux arriver, mais si tu n 'a ni produit illicites, ni marque de gang sur toi, tu ne risque pas grand chose à part les ripoux. Les gangers sont toujours tatoués, ils peuvent pas les rater.
-D'accord merci. Pendant que j'y suis, il y a quelque chose d'intéressant à récupérer ou à faire une fois là-bas ? Histoire de ne pas perdre de temps...
- Dans la Sous-Ruche ? A part crever non je vois pas...
L'homme ne put retenir un petit rire moqueur. Fedias esquissa un sourire également.
-Je vois... Il me faudrait des boussoles, 3. Et tu aurais des plans de la sous-ruche pour ma tablette ?
-Les boussoles, aucun problème. Pour les plans... Je dois bien avoir de vieilles, pas à jour. Difficiles à trouver... Je te fais le tout à 20 gelts.
-Ca me va.
Fedias lui tendit l'argent, que Boris ne prit pas la peine de compter. Le mafieux appela un homme en train de boire :
-Eisen ! Fedias a besoin de toi pour charger des trucs sur sa tablette.
L'homme se leva sans un mot, incita le mercenaire à le suivre d'un signe de tête et l'amena vers une autre salle.
-Tu veux quoi ?
-Des plans de la sous-ruche.
-De la... 'Toujours pensé que t'étais bizarre toi. Mais si tu veux. Je te mets tout ce qu'on a, t'en auras besoin...
Il connecta la tablette et chargea les données.
-Voilà. Tiens, on aimerait faire une petite partie avec les autres, ça te tente ?
-On est loin de midi... Allez, pourquoi pas !
-Bien !
Ils se dirigèrent vers la table habituelle. Boris s'installa avec un sourire, Eisen entre lui et Fedias, et enfin un homme de main. Celui-ci s'adressa à lui :
-Tiens, tu viens faire quelque chose de plus intéressant que la veille ? Tu distribues pour la peine ?
-Pas de problème !
Fedias perdit les 2 premiers tours. Il reçut des remarques moqueuses sur sa chance de la part de l'homme de main à cause des cartes vraiment minables, mais se rattrapa aussitôt en gagnant 2 parties, après lesquelles il fit des sourires en coin au joueur qui se moquait de lui auparavant. Ce dernier le défia alors, et lui proposa de miser tous ses gains sur une partie. Fedias se dit que ce serait vraiment mal vu de refuser, et accepta... Et gagna ! Ce qui monta le total de ses gains à 60 gelts.
-Désolé ! Il marqua un temps, regardant la mine renforgné de son adversaire. Je peux avoir un verre ? demanda-t-il à l'adresse de celui qui tenait le bar. Boris fit une mine affligée et déclara :
-Vu où tu vas Fedias, on te l'offre...
Il le prit, le contempla un instant et le tendit au perdant :
-Bien joué quand même, juste un mauvais jour. Tu m'auras sans doute la prochaine fois, si je reviens. Pour la peine ?
L'homme ne répondit pas, et ne se dépatit certainement pas de sa mine mécontente. Il prit simplement le verre des main de Fedias et le but d'un trait, avant de se détourner sans un mot. Le mercenaire s'adressa alors vers son patron :
-Ca me rappelle qu'il me faudrait un filtre pour l'eau pour là-bas. Tu aurais ça ?
-Normalement. Tu voudrais pas des grenades aussi ? J'ai récupéré un stock récemment, et je crois que ça pourrait t'être utile...
-C'est vrai. Tu me conseilles quoi ?
-Les frags. Toujours utiles, bon marchés, la grenade de rêve ! Il faut juste ne jamais oublié de la lancer suffisamment loin, on peut facilement se faire surprendre si on rate une fenêtre par exemple...
-J'en prendrais 3 alors, et 2 filtres.
-2 ? Ok... Je te fais le tout à 80. Tu nous rends notre argent, avec un bonus, c'est bien !
Il refit un sourire moqueur.
-Bon allez, ce serait vraiment dommage que tu disparaisses. T'es quelqu'un de fiable, c'est dur à trouver dans le milieu, alors essaye de revenir quand même.
-Je vais essayer. Au revoir, peut être.
-Oui c'est ça, au revoir.
Il ne reçut qu'un signe des 2 autres hommes, auquel il répondit. Il repartit ensuite vers son appartement.

[Sammaël]

-"Tiens, Fedias ! Quel bon vent t'amène ?"
Boris l'accueillit avec sa bonne humeur habituelle.
-"Je viens pas jouer aux cartes si c'est ce que tu espère, je suis sur un coup en ce moment... Et j'aurais besoin que tu me débarrasse de ça."

Le mercenaire posa presque avec soulagement son sac et en sortit la montre, les matraques, les deux automatiques et enfin le lance flamme qu'ils avaient récupérés. En faisant cela Boris pu apercevoir un bout de collier lame et ses yeux s'éclairèrent avant que son expréssion ne s'assombrisse.

-" Alors tu y es allé finalement ? Enfin bon, c'est pas mes oignons, si tu te ballade en enfer c'est que tu dois avoir une bonne raison."
L'homme inspecta ensuite un à un les différent objet, réfléchit un instant puis fit claquer sa langue, il avait estimé un prix.
-" Je t'en propose 370 Gelts, à prendre ou à laisser."

[Fedias Panthera]

Fedias réfléchit quelques instants.
-Je sais pas là... D'habitude, tu sais que je n'aime pas vraiment négocier. Mais tout ce que je peux avoir comme argent, c'est du matos et une chance de survie en plus pour moi et les autres... Même si je risque d'y rester, cet argent devrait être utilisé à bon escient. Si tu n'as pas l'intention de changer un prix de vente brut... On peut parler du matériel que je pourrais te prendre ? Des lunettes pour voir dans le noir par exemple qui irait avec les respirateurs ?

[Sammaël]

-"Mhh ouais, ça peut se faire, voyons ça..."
Boris disparu dans son stack avant d'en revenir quelque minutes aprés avec en main des lunette infrarouges, apparemment de en plutôt bon état.
-"Qualité militaire, un peu vieille certes, mais qui fonctionnent toujours et pour longtemps encore. Batterie à durée de vie extra-longue, tu devrais jamais avoir besoin de recharger avant la fin d'une mission avec ça. Tu les fixe à un casque, tu peux mettre un respirateur en dessous, pas de problèmes, c'est un must dans le trou où est s'trouve. Tu me prend ça et je te refile 90 Gelts pour le reste."

[Fedias Panthera]

Fedias réfléchit un instant.
-Extra-longue... Ca veut dire combien à peu près ? Et tu en aurais une autre, même de qualité un peu moindre si j'ajoute 60 gelts ?

[Sammaël]

-"Tout dépend du temps d'utilisation bien sur... Mais ça doit pouvoir tenir deux semaines maximum. Ah je suis désolé mais j'en ai pas d'autres, c'est ma seule paire."
L'homme sortit une flasque d'alcool, en pris une large gorgée et reporta à nouveau son attention dur Fedias.

[Fedias Panthera]

-Bon, pas grave. Marché conclu. A une autre fois, j'espère.
-Moi également Fedias. A une autre fois.
Le mercenaire repartit en direction de l'Eglise.

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