Eglise Du Saint-Empereur {Detruite: Accés interdit}

[Thaur]

L'église du Saint-Empereur est une très vielle église, construite peu de temps après un incendie qui ravageât le quartier il y a de cela près de 3000 ans. Pour lutter contre les incendies, les rues furent légèrement élargies, et lors de la reconstruction des maisons, on se rendit compte que quelques terrains étaient inoccupés. L'ecclésiastie acheta donc quelques terrains pour y construire des lieux de cultes, jusqu'alors peu présents dans cette partie de la ville. L'Eglise du Saint-Empereur fait parti de ces églises-là. Son architecture est post néo-gothiquo-contemporain (style imitant plus ou moins les églises du début de notre ère) Cependant, faute d'occupants, elle s'est peu à peu délabrée et est devenu un lieu aussi lugubre que sinistre. Thaur Makluen choisit cependant cette église pour exercer sa profession de prêtre, son nom l'ayant irrésistiblement attiré. Il travailla de longues années à sa rénovation, avec des frères bâtisseurs et en 5 ans, l'église était prête. Thaur faisait son office tous les dimanches, et, le reste du temps, il allait par les rues et veillait au bonheur de ses concitoyens. Il essayait de convertir des athées, s'aventurant parfois jusqu'à la limite des bas-fonds. Chaque mercredi, il se rendait chez son instructeur et amis l'évêque, à qui il racontait sa semaine, discutait de religion et de philosophie.

[Thaur]

Il était encore très tôt lorsque Thaur Makluen se leva. La lumière solaire artificielle commençait seulement à s’allumer, laissant les rues dans une douce pénombre. Thaur commençât par se raser. Il aimait se lever tôt, profiter de la fraîcheur matinale et parcourir les rues encore désertes. Il mit sa bure avec précaution pour ne pas trop la froisser. Il enfila ensuite son gilet en composite. Aujourd’hui, il ne s’aventurerait pas dans les quartiers dangereux et son gilet par balle ne ferait que l’encombrer. Il passât avec soin son chiffon sur le blason impérial dont était frappée son armure au niveau du torse. Il se chaussât ensuite de ses bottes de cuir, en prenant soin de dissimuler, entre la chaussette et le vieux cuir délavé, son couteau afin de parer à d’éventuelles mauvaises rencontres, bien qu’il n’était pas inquiet au sujet de cette belle journée qui s’annonçait. Il mit comme à l’accoutumée son épée à sa ceinture. Elle avait surtout un rôle d’ornementation et de dissuasion, car si le fourreau était décoré par ses soins de nombreuses écritures extraites des textes sacrés, l’épée commençait à rouiller et ne serais surement pas l’arme la plus efficace pour contrer des malfrats parfois biens armés. Il se coiffât enfin de sa capuche en composite qu’il enfila par-dessus le capuchon rabattu de sa bure, prenant soin de dissimuler sa blessure. Il sortit ensuite de sa chambre, accolée à l’église.

C’était mercredi, Thaur allait voir son ami et ancien instructeur l’évêque. Les rues étaient encore froides et Thaur huma avec plaisir l’air, bien qu’il fût impur et sale, chose à laquelle il s’était habitué et qu’il ne remarquait même plus. Il empruntât un dédale de ruelles étroites et sombres. Tout le monde dormait encore.

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[Thaur]

Thaur arriva à l'église dans la matinée.
Il avait prévu de confesser quelques un de ses paroissiens durant la matinée.
Il ne faisait nul doute que son église avait été fouillée et que Thaur était suivi, mais celà ne le préoccupait pas outre mesure, étant donné qu'il n'avait rien à cacher, du moins pour le moment.

Les confessions achevées, Thaur alla chercher toutes ses armes et son gilet pare-balle qu'il fourra dans son sac. Il vit aussi que son salaire était arrivé et rangeat son argent dans la poche pectorale à l'intérieur de son gilet en composite.

Il partit ensuite vers le quartier marchand à la recherche d'un forgeron... Son épée était de facture médiocre, et au vu des évenements qui se profilaient, en acheter une neuve ne serait pas du luxe...

[Sammaël]

Lorsque le prêtre vit l’architecture de l’Eglise du Saint Empereur se profiler au bout de la rue, son cœur se réchauffa immédiatement, il avait tellement travaillé pour la rénover qu’à chaque fois qu’il la revoyait, cela le submergeait d’une certaine émotion. Il s’apprêtait à rentrer dans la petite chambre attenante à l’édifice lorsque son attention fut attiré par la porte de l’église, celle ci était entrouverte. Il s’approcha et franchit la porte avant d’être arrêté par une vision d’horreur.
Son église, un lieu de culte sacré, avait été souillée, profanée de la manière la plus horrible qu’il fut. Une scène d’orgie macabre se présentait à lui, des dizaines de corps découpés puis recousus entre eux avaient été disposé dans de multiple scène obscènes. Toutes les scènes de plaisir interdit étaient ainsi déclinées, de la façon la plus atroce qu’il soit, plus que le lieu, la chair avait été profané, pervertie par ces assemblages improbables. Le sang et les viscères recouvrait tout, du sol au plafond, étalés d’une manière si artistique que l’on aurait pu prendre cela pour de la peinture. La grande fresque représentant l’empereur sur son trône d’or avait été elle aussi pervertie, repeinte avec du sang et des éléments humains afin de représenter un être androgyne, pourvu d’une poitrine multiple et d’une langue démesuré. Le tableau dans son ensemble, autant de par son atrocité morbide que par la profanation qu’il engendrait, entraîna en Thaur un sentiment de malaise profond. Il se sentait nauséeux, l’odeur des corps ouverts étaient infectes, le goût métallique du sang flottait dans l’air et par-dessus tout la corruption qui émanait de cet endroit était à ses yeux insupportable.

[Mode Mj]
Thaur passe un test de Force Mentale difficile (-2), il le rate.
[Mode Mj]

Le prêtre ne pu retenir les nausées qui le prirent soudain, il vomit plusieurs fois et fut pris de sanglots incontrôlables à tel point qu’il se retrouva au sol, recroquevillés en position fœtale jusqu’a ce qu’il puisse reprendre possession de ses moyens. Il se traîna tant bien que mal au dehors, se forçant à refermer la porte à clef afin que personne d’autre ne puisse être atteint, puis rejoint sa chambre où il fit de son mieux pour reprendre ses esprits. Mais la déplaisante expérience avait laissé ses traces.

[Thaur]

Thaur s'alongeat sur son lit, dépité. Il n'osait même plus bouger. Quand il fermait les yeux, la scène d'horreur lui défilait devant les yeux, et quand il gardait les yeux ouverts, il lui semblait que les murs de la pièce sombre eux aussi dégoulinaient de sang, même s'il n'en était rien...
Il se passa plusieurs heures, avant que Thaur se sentit le courage d'appeller l'évêque. Il lui racontat en sanglotant ce qu'il avait vu, et le pria de venir au plus vite, escorté de la police.

L'évêque arriva très prestement. Il frappa d'abord chez Thaur, qui sortit, et tomba devant lui en pleurant. Il était encore désorienté et affligé par la profanation de sa propre église, à laquelle il tenait particulièrement.
L'évêque sentit la douleur de son amis, et sa sympathie se muta en empathie quand il aperçu l'intérieur de l'église.



[Sammaël, je suppose que je suis encore une fois bon pour aller au poste?]

[Sammaël]

-« Je suis navré mon ami, profondément navré. Nous n’avons pas d’autres choix que de purifier ce lieu saint devenu maudit afin de soulager la conscience de notre très Saint Empereur. Personne ne saurait tolérer un tel spectacle plus longtemps… »
L’évêque appela son serviteur qui était non loin.
-« Nisca, veuillez accompagner Messire Makluen chez moi et donnez lui une chambre. Quand à toi mon ami, repose toi bien. Je m’occupe du reste, n’ais aucunes craintes. »
Le prêtre rassembla ses quelques affaires et aidé du serviteur, les emmena avec lui vers la cathédrale de la Ruche Basse. Non loin l’évêque fit en sorte que la Police classe l’affaire sans porter préjudice à Thaur, quelques Trônes firent l’affaire. Par la suite, munis de lances flammes et de grenades incendiaire, un petit contingent spécialement envoyé par l’Ecclésiarchie fit en sorte de purifier l’église dont il ne resterait plu au soir, qu’un tas de cendre et de pierres noircies.

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