"Rue Howard Kain"

[Sammaël]

Le Tramway fit crisser ses freins mal entretenus et stoppa à la station n°3 des Quartiers Sud, ne laissant descendre que quelques personnes en ce milieu d’après-midi, dont un prêtre et un homme étrange, filiforme. Celui qui était apparemment un hors monde se dirigea aussitôt vers une rue adjacente dont le panneau de métal rouillé affichait "Rue Howard Kain" , l’ecclésiaste quand a lui disparut dans une rue parallèle d’une démarche tranquille.
Quelques instants plus tard, alors qu’Ailoen s’engouffrait dans le hall de l’immeuble n°6, Thaur réapparut du coté opposé de la rue, nota la position du bâtiment en question, et rentra dans le bar le plus proche. Ce dernier ressemblait plutôt à une sorte de snack, aux banquettes en sky râpées, voir déchirées par endroit. Peu de personne s’y trouvait étant donné l’heure, les places ne manquaient pas.
Ailoen quand à lui arriva au 3ème étages, se présenta alors à lui trois portes dont la centrale affichait le numéro 16. Cette dernière était à peine entrouverte, mais en apparence aucune lumière ne filtrait par le mince entrebâillement. A droite de la vieille porte se trouvait une sonnette usée en bronze.

[Mode Mj]

Que faites vous respectivement ?
Je rappel que vos oreillettes ne sont pas vraiment discrète (elles ressemblent à des oreillettes blutooh actuelles je rappel), mais sont certes planquable dans une doublure, une poche... Enfin, le mieu aurait été de le préciser mais pour cette fois la ce n'est pas grave, on va dire qu'Ailoen à dissimulé la sienne dans son col, quand à Thaur il en fait ce qu'il veut, c'est moins primordiable.

[Mode Mj terminé]

[Thaur]

Thaur commença par mettre son oreillette sur son oreille, dissimulée par sa capuche en composite.
Il alla ensuite s'assoir près de l'entrée du bar-snak sur une banquette cramoisi et déchirée, de laquelle dépassait des morceaux de mousse, tout en veillant à garder un oeil sur l'immeuble où ailoen était entr equelques minutes auparavant. Le bar était désert, et une musique de piètre qualité tournait. L'odeur de friture était assez présente, accompagnée par l'odeur de la viande synthétique, ressemblant à l'odeur le cahoutchouc brûlé par la flamme d'un briquet. Thaur appella le serveur et lui commanda une boisson ainsi qu'une tranche de viande synthétique, se disant la parfaite imitation du svatle commun, mais ayant une apparence similaire à une semelle de chaussure. Le serveur lui apporta prestement sa commande. Thaur commençat à grignoter et écouta ce qu'ailoen faisait.

[Sammaël]

[Rappel du message ayant conduit jusqu'ici]
Fedias trouva une montre de bonne facture au poignet de l’homme, et s’empara également de son portefeuille. Alors qu’il glissait ces objets dans une poche, une balle vint projeter des éclats en se fichant dans le mur, juste à coté de lui. A un bout de la rue, plutôt éloigné deux hommes venait de faire leur apparition. Ils étaient visiblement habillé comme la victime et avait sortit leurs armes. Le mercenaire détala dans le sens opposé alors que les balles fusaient autour de lui. Traversant ainsi plusieurs ruelles en direction du Sud, il arriva finalement dans les quartiers Sud, apparemment plus personne ne le poursuivait. Se hâtant, il enleva rapidement son déguisement, les jeta dans un container et y mit le feu. Au loin une sirène de police se fit entendre alors que des bruit de pas commençait d’approcher depuis la ruelle par laquelle il venait de surgir. Un rapide coup d’œil des environs l’informa qu’il se trouvait dans la « Rue Howard Kain », il n’y avait que des immeubles d’habitation ainsi qu’un snack ancien et délabré. Il n’y avait personne dans la rue, mais quelques personnes attablées dans le snack.

[Fedias Panthera]

Fedias rentra dans le snack et se dirigea vers les toilettes. Il entra dans une cabine et regarda le contenu du portefeuille de sa victime.

[Sammaël]

Il découvrit un badge accompagné d’une identité : « Radon Dittern », Commissaire de Police. Le portefeuille contenait également quelques cartes diverses, des papiers sans importances, un petit carnet d’appel ainsi que quelque billet équivalent à 20 Trônes.

[Fedias Panthera]

Fedias mit tout dans son sac à dos, à l'exception du badge qu'il cacha dans un recoin de sa tenue. Il se dirigea ensuite vers la sortie, mais la vue de l'ecclésiaste seul lui donna une impression de contraste avec l'atmosphère de la ruche. Il paraissait selon lui comme une parcelle de la lumière de l'Empereur dans la sombre froideur de ces lieux. Voulant défendre comme il se pouvait Sa justice, il s'approcha de son représentant et lui annonça d'une voix grave :
-Mon père, les gens comme vous se font rares ces temps-ci. Votre présence me rassure, après ce que j'ai vu ici. Si vous avez besoin d'aide, par exemple si quelqu'un vous cherche des ennuis ou autre, dans des circonstances où les paroles paix ne suffisent plus, contactez-moi. Je m'appelle Fedias Panthera et j'habite dans le quartier sud, 9 rue des gardiens, appartement 4 au 3e étage. Bien sûr, je vous aiderait jusqu'à une certaine limite : tant que vous ne jouez pas à l'inquisiteur sur des innocents. Excusez-moi de cette brêve interlude, mais je me dois de vous laisser. Au revoir mon père.
Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, Fedias partit récupérer sa récompense dans le quartier commerçant.

[Ailoen]

[hrp Bon, c'est reparti !]
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Ailoen regarda aux alentours, pour vérifier que personne ne l'observait, puis appuya sur la sonnette...
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[Sammaël]

Le psyker ne vit personne en dehors du palier mal éclairé et de l’escalier usé qui menait aux autres étages. La sonnette retentit à l’intérieur de l’appartement. Aucun mouvement ne se produisit à l’intérieur. Nouveau coup sur la sonnette. Toujours aucune réponse. La porte n’avait pas bougé d’un pouce et aucune lumière ne s’était allumée derrière celle-ci. Malgré que l’on approchait des cinq heures de l’après-midi, l’éclairage artificiel était toujours aussi brillant, mais l’appartement lui, semblait toujours aussi obscur.

[Ailoen]

Ailoen se concentre sur l'activité psychique dans l'appartement. Puis, si il ne détecte rien, pénètre dans l'appartement

[Sammaël]

La porte glissa sur ses gonds avec un léger grincement, révélant un couloir sombre. Ce dernier est étroit, s’étend sur une dizaine de mètre. Il est percé de plusieurs portes, une à gauche non loin de la porte d’entrée, puis une à droite un peu plus éloigné et enfin une dernière, tout au bout du couloir. A la différence des autres cette dernière est entrouverte, de loin on dirait que la pièce est un salon, à peine éclairé par quelques rayons filtrant au travers des stores fermés. Sur la droite à coté de l’entrée se trouve un vieil interrupteur, actionnant apparemment le plafonnier situé au milieu du couloir.
Ailoen quand à lui n’avait ressentie aucune présence psychique, même pas une trace.

[Ailoen]

""
Ailoen s'avança en direction de la dernière porte, au bout du couloir, il poussa la porte pour entrer
""

[Sammaël]

Il s’agissait bien d’un salon, de taille modeste avec un mur percé de deux fenêtres dont les stores étaient abaissés. Il était sobrement aménagé d’un vieux canapé en cuir et de deux fauteuils défoncé qui occupait le centre de la pièce, non loin se trouvait un poste de télévision tel qu’on en faisait plu depuis des lustres. Contre le mur du fond se trouvait un buffet, surmonté d’un miroir et ou était posé différent objet ainsi que des bouteilles de spiritueux. En train de se servir un verre se trouvait un homme qui lui tournait le dos. Plutôt petit, mince, il était vêtu de vêtement de ville tout ce qui a de plus banal, si ce n’est la capuche de tissu noir qui recouvrait sa tête. Il reposa la bouteille, du whisky apparemment, et prit le verre en main pour le porter à ses lèvres. Son autre main quand à elle était invisible. Une fois cela fait il prit la parole, sans se retourner, d’une voix neutre, mais avec un accent étrange et un ton froid dérangeant :
-Nous vous attendions… Ailoen.

[Ailoen]

""
-Bonjour, on m'a dit que vous deviez me montrer quelque chose ? Ou sinon, que puis-je pour vous ?
Ailoen s'avança tout en scrutant l'homme.
""
[Test de vigilance ?]

[Sammaël]

[Mode Mj]
Test de vigilance : Résultat 2, Perception 3 > Réussite.
[Mode Mj]


Avant que l’homme ne puisse répondre, Ailoen pressentie un mouvement derrière lui, comme un déplacement d’air. Un bref regard vers l’arrière l’informa que la porte d’entrée s’était refermée. Le couloir quand à lui était toujours aussi vide et sombre, et les deux autres portes ne semblaient pas avoir bougés.

[Mode Mj]
Souhaite tu faire quelque chose avant que l’homme ne réponde ? N’agisse ?
[Mode Mj]

[Ailoen]

""
Ailoen mis la main dans sa poche, et pris la crosse de son pistolet dans les mains, il mit l'oreillette en mode écoute de sensibilité maximale pour que Thaur entende...Puis attendit.
""

[Sammaël]

L’homme se retourna, son visage invisible sous l’ombre de sa capuche.
-Nous devons discuter vous et moi. Il paraîtrait donc que vous ayez quelques…facultés particulières. Un esprit qui sort quelque peut de l’ordinaire ? Cela pourrait fortement m’intéresser, si néanmoins vous acceptiez de m’en parler plus en détails. Parlez sans crainte, je suis là pour vous aider. Vous souhaitez un verre de whisky ?

[Ailoen]

""
Ailoen coupe discrètement l'oreillette, en fesant mine de se recoiffer
-Je possède en effet des dons en ce qui concerne l'esprit...Mais que voulez vous savoir précisément ? Pour le wisky, non merci...Je ne boie pas.
""

[Sammaël]

-Vous pouvez parler sans crainte, et vous savez très bien de quoi je veut parler. Je ne suis pas un inquisiteur, sinon vous auriez reconnu mes capacités psychiques. Je suis quasiment sur que vous êtes un psyker, ce sont des choses que je peut sentir. En êtes vous ?
Ailoen ne ressentait toujours pas de traces psychiques provenant de l'homme ou d'un autre endroit proche.

[Ailoen]

""
-Je possède des capacités, je pense donc qu'on peut dire que je suis un psyker, répondit Ailoen
""

[Sammaël]

-Au moins vous êtes honnète.
On pouvait deviner comme un sourire sous le capuchon qui dissimulait son visage.
-J'imagine que vous ne parlez de cela à personne ? Et vous auriez tord de le faire, les gens sont si supersitieux dans les parages... Ils vous prendrait pour un sorcier et l'inquisition n'aurait même pas à s'occuper de vous. Mais nous, nous croyons en vos capacités. Les psyker devrait être mis en avant plutot que d'être contraint de se cacher pour ne pas devenir des esclaves. Si vous mettiez vos compétences à notre service, nous pourions vous aider, couvrir vos arrières. D'autant que vous ne seriez plus seul, d'autres psyker pourraient vous épauler et vous transmettre leurs art. Vous avez un potentiel que vous ne soupconnez même pas alors s'il vous plait, réfléchissez à notre proposition et posez moi les question que vous voulez, je me ferait un plaisir d'y répondre.
Il écarta légèrement les bras en un mouvement encourageant.

[Ailoen]

""
-Premièrement, qu'attendez-vous de moi ?Que voulez vous que je fasse ?Je réfléchirai peu être à votre proposition apèrs avoir des réponses...
""

[Sammaël]

-Je l'ai déja dit il me semble. Que vous mettiez à profit vos capacités pour nous aider, cela pouvant être de multiples choses très diverses. Et en échange ous recevriez une éducation pour parfaire vos pouvoirs et gagner en puissance. Vous pourriez devenir extrèmement puissant, bien plus que vous ne l'êtes aujourd'hui. Contrairement aux autorités nous ne craignons pas d'aider les psyker à développer la pleine capacité de leurs pouvoirs. Quel gachis ce serait de ne pas les développer alors que vous avez un potentiel aussi prometteur. Vous recevrez bien plus que vous n'aurez à donner pour nous être utile. A moins que de faire certaines choses, quelque peut illégale vous dérange ? Bien que ce soit votre lot commun n'est-ce pas ? Votre métier est bien de rouler les gens il me semble ?
Il était étonnant de voir à quel point cet homme semblait sur de lui, d'autant qu'il paraissait connaitre tout sur la vie d'Ailoen.

[Ailoen]

""
-Effectivement, si ce que vous dites est vrai, je pourrai bien accepter. Tant que ça ne consiste pas à tuer des personnes... Je voudrais vous poser une autre question, que savez-vous de l'organisation de la Rose Noire, j'en ai entendu parlé et j'aimerais me renseigner ?

[Sammaël]

L'homme éclata aussitot d'un rire étrangement dénué de timbre, tout comme sa voix.
-Mais vous n'avez donc pas compris ? Nous sommes la Rose Noire, et j'en fait partie. Vous savez quels sont nos buts, et nous esseyons ua possible de ne pas tuer de gens mais vous savez parfois, nous n'avons pas le choix. Vous êtes un psyker, et puissant de surcroit, un jour ou l'autre vous serez contraint de tuer pour sauver votre peau car vous ne demeurerez pas dans le mystère indéfiniment. De plus vous m'avez avouez vos talents et il se trouve que j'avais par mégarde laisser mon enregistreur vox en marche, il serait dommage qu'il attérisse entre les mains de la Police qui s'empresserait de le remettre à un Inquisiteur...
De nouveau un sourire sembla se déssiner sur son visage alors qu'il ouvrait sa main gauche, dévoilant un petit enregistreur-vox noir.
-Nous vous proposons de vous acceuillir, de vous épauler et de vous rendre plus fort. Alors que seul vous ne parviendrez qu'a vous tuer. Certes vous devrez éventuellement avoir à faire certaines choses peut orthodoxes mais est-ce un prix trop cher à vos yeux pour ce que vous recevrez en échange ? D'autant que vous n'avez plus vraiment le choix à présent... Et vous ne vous doutez même pas à quel point ce que je viens de dire est vrais.

[Ailoen]

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-D'accord, j'accepte, mais surtout ne donnez pas cet enregistrement à la police...Ou voulez vous que je vous rejoingne plus tard?
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