Re: La cour du batiment et le quatrième étage. (toits et murs manquants : extèrieur)

[Sammaël]

Mikhail eu du mal à comprendre ce qu'il avait bien pu dire pour le mettre dans un tel état. Néanmoins il ne se laisse pas démonter et suvis Mordren dans ses appartements.

[Mordren]

Mordren alluma la plaque de cuisson, puis il prit une poêle. Un peu de beurre, quelques champignons trouvés par-ci par-là... Il prit l'œuf et le brisa dans une vieux bol. Puis mélangea le blanc et le jaune. Il le mis dans la poêle avec les champignons (que des races connues, évidemment...) et laissa cuire quelque minute avant de jouer du poignet, pour retourner le tout. Puis il servit la mixture devenue plate et consistante dans une assiète. Il saupoudra le tout de quelques condiments trouvées dans les placards.

-"Une omelette d'ovarioc." dit-il en tendant le plat a Mikhail.

[Sammaël]

Le jeune homme, qui n'avait pas manger depuis le petit déjeuner, avait vu son appétit grandir en sentant l'odeur de l'omelette. Il en pris un morceau dans la poêlle en esseyant de ne pas trop se brûler et goûta prudemment.
Ses yeux s'ouvrir grand, et un sourire éclaira son visage.
-"C'est rudemment bon !"

[Mordren]

-"Hala la... Vous êtes bien... Étranges... Vous les impériaux..."

Mordren se grattait la tête...

-"Ne me dit pas que tu n'as jamais manger une... Omelette?"

[Sammaël]

Le jeune homme avait oublié un instant son âge pour dévorer comme un gamin.
-"Et bien... non. Mais merci de m'y avoir fait goûté !"
Mikhail regarda la luminosité au dehors et finit de macher.
-"Je dois y aller maintenant, ce n'est pas le soir qu'il faut se décider à cambrioler une boutique, mieux vaux prospecter avant. Je vais tâcher de te ramener une foreuse. Je peux peut être esseyer de te trouver autre chose si besoin est ? Pas trop volumineux si possible."

[Mordren]

-"Des rivets à frapper en laiton. De toutes les tailles... Et heu... Peut-être un marteau et un jeu de tenaille... Si c'est pas trop lourd pour toi..."

Mordren eut un petit sourire sur les lèvres.

-"Et ne te fais pas tuer, ça m'arrangerait."

[Sammaël]

Mikhail ne prêta pas attention à la recommendation de Mordren et s'en fut sans un mot, il passa à son appartement prendre le sac de toile et le glissa dans son sac, avant de s'en retourner vers le Quartier Marchand.
Il souhaitait dénicher des chutes de cable d'acier pour se confectionner un crochet qui, associé au tournevis, serait parfait pour crocheter des sérrures. Peut être en trouverait il dans un conteneur avant de chercher à s'en procurer en magasin ? Aprés tout sa solide pince coupante était toujours dans son sac.

[Mordren]

Mordren sortit de son appartement peu après Mikhail. Il alla chercher Le Chat, le mis en laisse, puis s'en alla flâner dans les rues, espérant peut-être au passage trouver quelque chose d'intéressant.

[Mordren]

Mordren revint de sa très longue et très ennuyeuse promenade. Mis à part un pigeon et un vieux matou (qu'il a gardé vivant), il ne trouva rien d'intéressant et se fit un plaisir lorsqu'il vit que le vieux chat et son monstre s'entendaient bien... Et il leur donna le pigeon en pâture. Puis s'assit dans la cour, prenant le faut soleil.

[Thaur]

C'est alors qu'arriva le mystérieux personnage qui avait confié à Mordren la mission qu'il avait accompli avec brio:

"Bonjour, Mordren. Tu t'es acquitté de ta mission avec brio. Voici une enveloppe contenant la récompense relative à sa réussite."

L'étrange personnage glissa une enveloppe dans la main de Mordren

"Si tu es encore disponible, j'aurais surement d'autres services à te demander, dans les prochaines semaines."

[Mordren]

Mordren ouvrit l'enveloppe et en regarda son contenu. Puis il leva la tête, et dit:

-"Pas de souci. Je suis à votre disposition."

Il attendrait encore avant de poser certaines questions à ce genre de type.
Et il se mit à compter...

[Thaur]

L'enveloppe était assez fine, et semblait contenir peu de billets, mais Mordren trouva quand même 100 crédits dans l'enveloppe, en gros billets.

Les gamins qu'il avait envoyé faire ses commissions revinrent peu après. Il tenaient dans leurs bras des planches, et l'un tirait un sac avec des mains noircies par ce qui devait être du charbon de synthèse de piètre qualité.

"Nous n'avons trouvé... Que des planche et le... Charbon, boss..." dirent-ils d'une voix essoufflée.

[Mordren]

-"Hmmm... Bien. C'est déjà ça. Venez. Je vais vous faire à manger..."

Et il entra préparez ses oeufs.

[HRP:Thaur. J'ai un œuf de bestiole en couveuse. A toi de me dire quand il éclos. Mais de toute façon, on aura quelques naissances pendant l'ellipse... Elle arrive quand? :p]

[Thaur]

[Elle arrive tout de suite en fait, il faut qu'on se parle via msn pour régler tous ces détails ]

[Mordren]

Mordren ordonna aux gamins, qui trainaient là à ne rien faire, à aller chercher après des informations sur un zoo potentiel dans la cité-ruche, puis, il remit un peu de charbon sur les braises encore chaudes de son feu précédent. Il se mit alors à découper dans une plaque d'acier les lettres F. O. R. G. E. Il prépara ensuite une autre plaque, qu'il perça de nombreux trous. Trous pour les rivets qui serviront à fixer les lettres dessus. Il finit après une bonne petite demi-journée. Et il alla la peindre. Les lettres en noir, le fond en vert. Il le pendit du haut de la lourde porte de fer, maintenant entrouverte. Puis, il attendit de voir les gamins revenir. Ils revenaient souvent sur le coups de midi.

[Thaur]

Les jeunes revinrent effectivement aux alentours de midi, pendant que Mordren était encore en train de peindre ses lettres noires.

Ils avaient des mines un peu réticentes et renfrognées, et ce fut encore Huytlann qui prit la parole en premier:

"Nous n'avons rien trouvé, chef... Les gens nous regardent avec des gros yeux quand on leur a parlé de ton "zoo" chef... J'crois qu'ils nous ont prit pour des tarés!"

[Mordren]

-"Mmmmh..."

Mordren tripota la tresse de son bouc.

-"Il faudra monter, alors... J'ai eu vent que plus on montait dans la ville, plus on trouvait des gens aisés..."

Il se tripota à nouveau le bouc.

-"Les gens aisés peuvent acheter des animaux, non?"

[Thaur]

"Ben euh... Surement chef! Enfin toi t'as déjà des animaux, là, les "pondeuses" et puis aussi la chatte..."

Huytlann était un peu prit au dépourvu, et ses deux compères ne semblaient pas pressé de prendre la parole à leur tour...

[Mordren]

-"Si tu l'dis..."

Mordren se frotta le menton.

-"Bon, les gamins... Il faut tout doucement qu'on se remette au boulot. On va tout doucement devoir se servir de ces armes pour du vrai. J'espère que vous ne flancherez pas au moment de les utiliser!"

Il rit. Puis il donna des ordres. Celui de prendre le chat. Celui de prendre les armes blanches. Discrètes. Et il emmitoufla lui même sa hache dans un draps. Se balader une hache à la main, ce n'était pas discret. Il ne prit qu'elle. L'arbalète et les Javelots non plus, n'étaient pas discrets en rue. L'un des gamins, Tyloi, resterait pour surveiller le bâtiment. Puis il sortit. Un pistolet caché dans sa ceinture. Ils allaient arpenter les bars en quête de boulot.

[Mordren]

Mordren arriva devant le bâtiment. La porte était fermé, et Tyloï de garde à son sommet. Au moins, il n'avait pas quitté son poste.

-"Tyloï! Rassemble le matériel! Et ouvre nous cette porte! On part boulotter!"

La porte s'ouvrit lentement, lourdement, et presque majestueusement. Et tous les trois entrèrent.

Mordren entra dans ses quartiers et rassembla ses armes, disséminées ça et là dans son appartement. Il enfila son gambison finement décoré, sur son torse. Puis enfila les jambes. Et les laça. Puis il rangea ses courts javelots dans un carquois. Ses carreaux dans l'autre. Et sa hache en travers de son dos. Et finalement, il s'empara de l'étrange assemblage de poulies et de ressorts qui lui servait d'arbalète.

Puis il sortit. Les trois jeunes étaient dans la cours, leurs armes en main. Ils avaient déjà plus fière allure que le jour où il les avait ramassé, habillés de loques et le regard vide. Là, ils étaient vêtus de leurs nouvelles vestes de cuir solide, avec des T-shirts propres, et de jeans solides. Il leur remit à chacun un des couteaux qu'il venait de forger, avec leur forme propre au peuple Orokis, emmanchés de bois de récupération, mais le meilleur qu'il put trouver. Et le revolver passé dans sa ceinture à Ylio. Ainsi que la laisse du chat. Chacun ses armes, chacun son rôle. Et lui, il devrait monter la garde.

Il sourit.

-"Hé ben les gamins, vous avez presque l'air dangereux comme ça..."

Et il se mit à rire. Puis il tendit l'enveloppe aux gamins, toujours souriant.

-"Un de vous sait lire? Pour savoir si il y a des infos qu'il ne m'a pas donnée. Et puis comme ça, tout le monde est au courant de ce que l'on doit faire."

[Thaur]

Huytlann répondit avec un sourire narquois aux lèvres:

"Bah non, on n'a pas perdu de temps à apprendre ce genre de truc... On bosse pas pour L'Empereur nous!"

[Mordren]

Mordren ouvrit alors l'enveloppe et tenta de décrypter ce qu'il y était écrit.

[Sammaël]

[Mj: Pour Thaur, test d'Alphabétisation basé sur l'intelligence divisé par 2 arrondit à l'infèrieur.]

[Thaur]

[Echec du test d'alphabétisation]

Mordren passa un bon moment à regarder avec attention le papier qu'il tenait entre les mains, mais il ne put rien en tirer, il ne parvenait pas à attribuer à chaque signe sa sonorité et à chaque ensemble de mot une signification... Il avait beau essayer de se concentrer, d'essayer de se rappeller de ce qu'il avait put voir avant, mais rien n'y faisait, il ne parvenait pas à lire ce billet.

[Mordren]

Mordren lâcha le papier et rassembla les jeunes. Puis il sortit du bâtiment, toute sa petite bande armée jusqu'aux dents.

-"Bon, voilà l'adresse... On y va. Et surtout, ne me le tuez pas, ce type."

Et il partirent.

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