Re: La cour du batiment et le quatrième étage. (toits et murs manquants : extèrieur)

[Mordren]

Mordren revint au bâtiment qui leur servait de base. Un bien maigre résultat. Un mort et des informations bien trop peu nombreuses. Il indiqua à Huytlann de ranger leurs trouvailles dans son appartement. Puis il prépara un large bucher où il déposa le corps de Tiloy. Fait de bois trouvé de-ci, de là, et de charbon. Il ne restera que les os. Et il les conservera. Dans un récipient conçu pour les contenir. Ce fût un moment pénibles pour tous, bien que fait sans grande forme de rituels. Une simple prière, pour un garçon simple, et son frère, effondré. Il alluma le brasier. Il faudrait des heures avant que, du corps, ne restent que les os. Il resta un long moment, silencieux comme la mort, puis, sortit par la petite porte découpée dans la grande. Il allait voir son commanditaire. Mais il n'y allait pas sans armes.

[Mordren]

Quand Mordren revint, il n'y avait plus que des braises su le sol, et Ylio, assis, le regard dans le vide. Mikhail était parti, et il voulait savoir si il ne savait pas quelque chose sur cette secte. Il alluma sa forge, et prit 5 fines plaques d'acier rectagulaires de même taille, ainsi qu'un carré, et deux vielles charnières. Il ajoura de fins trous les bords des plaques qui allaient être rivetés, puis les mis en fores: un cube de fer dans lequel on entreposerait les os de Tyloï. Il travailla longtemps, afin que l'œuvre soit nette et précise. Et de qualité, malgré les matériaux de récupération. Une fois le coffre de fer assemblé, il les deux charnières. L'une comme pivot du couvercle, et l'autre comme moyen de fermeture, fendue de sorte qu'un demi-anneau, fixé sur la paroie avant du coffre, passe au travers, et que l'on puisse le fermer à l'aide d'un cadenas, ou quelque chose du style. Il ajouta aussi une sorte de dôme composé de deux barres d'acier plat, destinée à recevoir le crâne du défunt. Il alla ensuite trouver Ylio, et lui présenta la boite de fer. Et ensemble, rassemblèrent les os du défunt. Ils les placèrent dans le coffret, et Mordren reprit le crâne, qu'il comptait graver. Le jeune homme en deuil refusa tout d'abord ce rituel, mais, finalement, plia sous le fait que ce soit un grand honneur, dans le Monde de son protecteur. Il se mit alors à graver le crâne, presque toute la nuit durant. Un beau résultat, au final: des courbes et des volutes, des entrelacs de toutes sortes. Une œuvre d'art. Il ralluma alors sa forge, pour terminer les rituel. Il fit un anneau de fer, qu'il souda, pour refermé le coffre, après avoir rivé le dôme au dessus du crâne. Le coffre était scellé. Et le crâne, fixé sous le dôme fait de deux lattes d'acier, disposées en x sur le haut du coffret, témoignait de la personne qui gisait dans ce coffre d'acier. Puis, avec son jeune camarade, ils descendirent à la cave. Il y posèrent le coffre, objet insolite, sur une paillasse, en attende d'un autel plus approprié. Il venait de faire une crypte. Et ce monde devenait un peu plus son monde.

[Sammaël]

Ce n'est que tard le soir que Mikhail rentra enfin, il espérait qu'Aylika n'ai pas été bléssée et qu'elle soit simplement rentrée à l'appartement. Il avait encore en travers le sâle coup du receleur et sa mission qui aurait put très mal se finir, surtout pour des résultats si maigres.
C'est en ruminant ces pensées que Mikhail traversa la cour du batîment.

[Mordren]

Mordren remonta de la cave et se retrouva nez à nez avec son voisin. Enfin... Il devait rapidement lui parler. D'urgence.

-"Mikhail! Que peux tu me dires sur le Mili-Hitchi, ou le FCR?"

Il était allé droit au but. Commencer à tourner autours du pot était la dernière chose qu'il voulait faire lors d'un deuil.

[Sammaël]

Le jeune homme leva un sourcil avant d'éclater de rire.
-"Le quoi ?! Tu te paye ma tête c'est ça !"

[Mordren]

Mordren fixa son jeune voisin, les mâchoires serrées, de son œil unique.

-"J'ai vraiment l'air de plaisanter? Un de mes gamins est mort, ce n'est pas l'heure de plaisanter!"

Il était vexé. Et avait un air particulièrement sévère. Il le fixait d'un regard a forer la porte en acier de la cour.

[Sammaël]

-"Et moi je viens de me faire rouler par mon employeur alors que je suis sans doute passé à deux doigts de la mort, de même que mon amie... La mort n'a rien de rare dans cette Ruche Mordren, et elle est encore moins glorieuse la plupart du temps. Ce jeune homme était jeune et c'est dommage... Mais pour moi qui ai toujours vécu ici, cela n'a rien qui sorte de l'ordinaire. Si tu me disais où tu veux en venir plutôt."

[Mordren]

Mordren se mit à expliquer que son employeur l'avait lui-même floué, et pourquoi: il devait faire parler un homme ayant des relations dans la ruche haute. Il y avait réussi, mais seulement en partie. Il n'avait dit que deux mots. FCR, qui serait une organisation de la ruche haute, et le Mili-Hitchi, une secte d'assassins qu'il devait exterminer avant qu'ils ne fassent de même de lui-même et de ses employeurs. Et pour l'argent, aussi. Mais c'était accessoire.

-"J'ai perdu un gamin, et j'apprends qu'on va peut-être tous crever ici comme des rats, alors que je ne serai même pas devenu un guerrier. Il n'y a pas matière à rire, Mikhail, que l'on vive avec la mort où non."

Il venait d'un monde sauvage. Il n'avait pas peur de la mort. Et elle était bien plus présente qu'ici. Il était vexé de la réaction de son voisin. Et choqué, aussi, un peu.

[Sammaël]

-"Je vois que ma réaction t'as troublé Mordren mais... sache que les gens qui comme moi sont nés au fin fond de cette Ruche, nous n'avons rien à voir avec des personnes naïves, vivant dans l'insouciance du danger qui nous entoure, en partant du principe que les autorités prenne soin de nous, comme le montre si bien les images des informations numériques. Ne juge pas trop vite les Impériaux, beaucoup ne méritent pas ton respect, ils n'ont rien de combattants, bien au contraire. Mais les gens de la Ruche Basse comme moi, ils ont du se battre chaque jour avec l'espoir futile d'un avenir meilleur. Si parfois je peux paraitre insouciant et naïf, c'est qu'il s'agit du seul moyen pour moi de garder espoir dans un tel univers, prend la vie du bon coté, toi au moins tu as déja vu la lumière du jour. Du véritable jour j'entend, moi je n'ai connu que ces panneau lumineux, et je n'ai aucune idée de ce que peut être l'extèrieur."
Il désigna de la tête le haut plafond de la Ruche, où se trouvait l'immense système d'éclairage, éteind pour l'instant.

-"Je vais t'aider Mordren, j'ai par ailleurs comme l'impréssion d'avoir déja rencontré ces tueurs lors de mon dernier contrat, ils avaient assassinné la personne que je devais voler... Ils m'ont tout l'air d'être de véritable proféssionel, et apparrement ils portent un équipement de très bonne qualité. Il m'a fallu deux rafales pour en blésser un, normallement cela aurait du suffire à le tuer largement. Il va falloir être très prudent avec des gens comme eux, ils ne doivent pas nous prendre par surprise, c'est à nous de les surprendre, et tant qu'ils ne nous connaissent pas il faut en profiter."

[Mordren]

Mordren se gratta le menton.

-"Peut-être... Peut-être qu'un jour, je t'emmènerai sur mon monde. Tu verras alors le soleil..."

Il se mit à réfléchir. Puis dit, sur un ton respectueux. Envers les morts.

-"La mort nous entoure, mais il ne faut pas en rire, même si l'on y est habitué. Nous sommes tous voués à mourir un jour, et j'attend la mort. Je vais même aux devant de celle-ci, parfois. La peur n'est rien, la douleur n'est rien, mais nous ne devons pas rire de ceux qui sont morts. Nous devons prier pour leurs âmes. Pour qu'ils puissent quitter leur corps décharner et courir le monde. Nous devons le respect à nos morts. Surtout si ils sont morts pour la même cause que nous."

Il se gratta à nouveaux les tresses de son bouc.

-"As-tu une idée d'où nous pouvons commencer nos recherches?"

Il fixait son jeune voisin, bien que plus grand que lui, d'un regard a forer les rochers. Et qui ne donnait pas l'impression qu'il était plus petit ou plus grand que lui.

[Sammaël]

-"Pas vraiment non... Mais de mon coté je vais me renseigner auprés de certaines personne qui ne pourront sans doute pas m'apprendre grand chose, au moins me donner quelques renseignements je pense. Oui je vais déja faire ça, et je reviendrai te dire ce que j'ai appris. De ton coté si tu fait des recherche un peu "au hasard", soit prudent, ces tueurs sont des proffesionnel, très influents. Mieux vaut qu'ils ne soient avertis de notre recherche que le plus tard possible."
Le jeune homme jeta un oeil en direction de son appartement au 3ème étage, il songea à la jeune femme.

-"Je dois rentrer et dormir... Il parait que la nuit porte conseil. Je te conseil de faire de même, sauf peut être si tes coutûmes font que tu dois vénérer le mort à cette heure aussi tardive. Ton gamin sera vengé Mordren, en attendant, passe une bonne nuit."
Et il se dirigea vers son appartement, espérant y retrouver Aylika, en un seul morceau si possible.

[Sammaël]

Le jeune homme ne s'était pas encore habitué à l'aspect martial qu'avait pris le bâtiment, il ricana en son fort intérieur en pensant qu'on puisse avoir un tel édifice en plein milieu d'une ruche. Le gouvernement n'avait vraiment rien à faire d'eux, la "vermine".
Il s'avança dans la cour en espérant tomber sur son solide "colocataire".

[Mordren]

Mordren était en train de nourrir ses animaux avec des restes de viande divers et variés. On pouvait de temps à autre apercevoir un ongle ou une touffe de cheveux. Son énorme félin ronronnait tout à côté de lui. Il entendit alors la lourde porte d'acier grincer. Il se retourna, et vit entrer son voisin. Visiblement, les gamins n'étaient pas à leurs place. Il leur passerait un bon savon lorsqu'il mettrait la main dessus. Lorsque son ami le vit, il remarqua à son expression, si faible soit elle, qu'il était satisfait de sa présence. Visiblement, il voulait tomber sur lui.

-"Salut, voisin! Alors, quelles nouvelles m'apportes-tu au sujet de notre histoire?" demanda-t-il sur un ton qu'il voulait être plus amical. Bien que la brusquerie ait probablement un peu effacé la sympathie de cette phrase.

[Sammaël]

-"Mes contacts m'ont indiqué une personne qui s'y connait bien sur ce que nous cherchons, il devrait me contacter d'ici peu. Mais tu ne pourras pas le voir avec moi, je devrais y aller seul. De ton coté tu as appris quelque chose ?"

[Mordren]

Mordren se gratta la tête en apprenant la nouvelle. Ne pas venir. Ça le démangeait de se battre.

-"Oui. Et ce que j'ai appris, c'est que l'organisation qui tire les ficelles est extrêmement puissante, et qu'elle possède des contacts dans toute la Ruche-Basse. C'est un vieux serveur qui m'a expliquer cela... Autours d'une bière..."

Un léger sourire se fendit sur ses lèvres.

[Sammaël]

-"Hmm, je m'en doutais bien, néanmoins je vais faire attention à bien vérifier mon contact avant de le rencontrer. Il m'a été donné par quelqu’un de fiable, néanmoins on est jamais trop prudent... Merci de l'info Mordren !"
Le jeune homme se décida à faire demi tour vers le quartier général de la Famille, où il compté passer la nuit en attendant que Mr. Bravar veuille bien le contacter. Il en profiterai pour vérifier la fiabilité de ce contact auprès de Vladimir.

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