Re: Tunnel d’accès T9-02.

[Sammaël]

En cherchant avec le faisceau de sa lampe torche Fedias trouva une épave de voiture sur la route, et s'accroupit derrière afin d'observer la zone plus en sécurité. Il n'y avait pas âmes qui vivent apparrement, néanmoins le faisceau de leurs torches ne portait qu'à une distance limité, l'endroit était sombre, regorgeant sans doute de centaine de cachettes variés, il était difficile de s'assurer que personne ne soit présent à proximité.
Ailoen enleva son respirateur depuis leur cachette et si il fronça tout d'abord le nez en raison de l'odeur forte de renfermé qui pesait dans l'air, les émanations toxique ventilée depuis les étages supérieurs ne semblaient pas si importante que ce qu'ils avaient imaginés. Certes l'air n'avait rien de pur ou d'agréable, mais il ne l'était pas non plus un étage plus haut, et il ne se sentit pas du tout malade même en respirant une minute durant.

[Ailoen]

-C'est bon, tu peux enlever ton respirateur, par contre, si quelqu'un nous observe à travers une cachette, je vois mal comment le repérer à cette distance, il faut se mettre en route. Je préfère garder un oeil sur les façades, on ne sait jamais, un batiment pourrait nous tomber dessus, où un gangster caché en hauteur serait tout aussi redoutable...

[Fedias Panthera]

Fedias enleva son respirateur et sortit son fusil à pompe. L'air n'était pas agréable, mais il avait vécu dans une ruche suffisamment longtemps pour que ça ne le choque pas plus que cela.
-On avance prudemment, on doit se faire repérer à des kilomètres avec nos lampes, mais si il y a quelque chose ici, ça doit s'être mieux adapté à l'obscurité de toute façon je pense.
Fedias chercha à avancer en se déplaçant de couvert en couvert, évitant le plus possible de rester à découvert, et en évitant les terrains trop accidentés pour repérer suffisamment vite une embuscade toute proche. Il avançait avec le psyker, ne voulant absolument pas se séparer dans cet endroit...

[Sammaël]

La distance n'était pas bien longue mais les débris et gravats qui recouvraient régulièrement la route leur rendait la tâche plus longue et difficile. Les monticules était assez bas ici, à la périphérie, mais les débris roulaient sur leurs pieds, et la moindre chute se faisait dans la douleur, surtout si un morceau de métal pointu dépassait du béton.
Ce qui aurait du leur prendre une dizaine de minutes à peine, dura en réalité trois quart d'heure. La tablette indiquait que l'entrée du prochain accès n'était plus qu'à cinquante mètre désormais. Sur leur droite s'ouvrait une trouée, un début de route goudronnée toute fissurée, serpentant au milieu de vestiges architecturaux.

Alors qu'ils allaient dépassé l'entrée de cette rue en direction de leur objectif, Fedias entendit une voie de femme suppliante plus loin dans la rue.
-"A l'aide quelqu'un par pitié !"
Il l'avait à peine entendue, si bien qu'il doutât même un instant qu'elle soit vrai, avant d'entendre à nouveau une supplique, plus brève, et accompagné de sanglots. Ils l'entendaient à peine, mais cela était bien réel ils en étaient certains, et provenait de la rue qu'ils venaient de dépasser.

[Ailoen]

-C'est peut-être un piège, qu'en penses-tu ? On peut y aller discrètement et observer de loin...

[Fedias Panthera]

-Très possible.
Il ajouta ensuite avec la même force que la voix :
-Que se passe-t-il ?

[Sammaël]

-"Vous êtes la ? Quelqu’un ? Aidez moi je vous en supplie, ils m'ont attachée ! Ne me laissez pas seule ici !"
Le fait d'entendre Fedias n'avait fait qu'accentué ses sanglots, le ton de sa voix montrait son grand soulagement, mais elle semblait au bord de la crise de nerfs, proche de l'hystérie, tant elle avait peur.

[Mj : C'est ce que Fedias en conclu, et uniquement Fedias.]

[Fedias Panthera]

Fedias dégaina son fusil à pompe et sélectionna une cartouche standard, et Ailoen sortit son pistolet.
-C'est pas du simulé, déclara Fedias à voix basse. Si c'est une embuscade, elle ne participe pas volontairement. Je propose d'y aller, prudemment. Au pire, elle pourrait savoir des choses sur cet endroit...
Fedias ne se sentait pas de laisser une personne dans la sous ruche ainsi. Lui et le psyker n'étaient pas non plus sans défense, donc quelques brigands ayant besoin de rançonner des personnes suffisamment peu endurcies pour aider une femme en difficulté ne devait pas poser de graves problèmes... Même si ils devaient d'être attentifs, il ne s'agissait pas d'être peureux.
-Combien était ceux qui vous ont attachée ? Où sont-ils partis ? ajouta-t-il ensuite à la femme, s'approchant un peu de la direction de la voix de couvert en couvert, surveillant les recoins et attendant la confirmation d'Ailoen.

[Ailoen]

Ailoen s'accroupit près d'un bout de mur qui avait survécu, puis fit un bref hochement de tête à Fedias, il était près à agir...

[Sammaël]

En avançant ils ne virent personne d'autre que la jeune femme. Elle se trouvait au beau milieu de la rue, dans un petit creux au sein du goudron, recroquevillé sur elle même. Elle était vraiment jeune, une adolescente à vu d'oeil, et dans un sale état. Vêtue de haillons à demi déchirés elle était presque nue.
En s'approchant encore ils virent qu'elle tenait ses deux mains liées plaquées contre ses yeux, du sang perlait entre ses doigts et imprégnait ce qu'il restait de ses vêtements. Elle reprit ses sanglots en réitérant ses appels :
-"Il y a quelqu’un ? Aidez moi par pitié...

[Ailoen]

La situation de cette fille était louche, un test de psyniscience rassurerai Ailoen. Il ouvrit donc son esprit au monde alentour, surtout au alentour de la fille...

[Sammaël]

[Mj: Passé avec 2 degrés de réussite.]

Ailoen ne sentit rien d'anormal près de la fille, il étendit prudemment son esprit alentour et sentit une présence claire à proximité. Hélas impossible de savoir en détail ce que cela signifiait, soit la forme de vie était imposante, soit il s'agissait d'un groupe, soit elle était toute proche. Mais un simple regard permettait de le renseigner que les couverts les plus proches pour dissimuler intégralement quelqu’un ne pouvait pas traduire une présence aussi proche.
Il s'agissait donc soit de la première, soit de la seconde proposition, et à moins que ce ne soit un troupeau de rats d'une centaine d'individus, cela ne semblait pas bon pour eux.

[Hrp: Cette compétence ne permet en rien de juger de la direction de ce que tu sens, tu ne peux donc pas savoir dans quelle direction c'est mais qui plus est tu ne peux pas savoir si ça vient éventuellement de plusieurs directions. ]

[Ailoen]

-Je ressens une forme de vie imposante, mais elle n'est pas trop proche, sinon il n'y a aucune activité psychique aux environs...Je pense que peut y aller...
Le groupe s'approcha donc de la jeune fille, marchant calmement afin de ne pas l'effrayer. Ils contournèrent un petit murets effondré, puis arrivés à quelques mètres de l'adolescente, Ailoen demanda:
-Nous somme là pour vous aider. Que vous est-il arrivé ? Si vous souffrez, je peux vous soigner, vous êtes d'accord ?

[Sammaël]

-"Je n'y vois plus rien... mes yeux !"
Nulle doute qu'elle aurait pleurée à chaude larmes si toutefois ses yeux avaient été encore en place. Elle était sale et elle empestait la crasse à plein nez, il ne devait pas s'agir d'une jeune fille de la Ruche Basse trop aventureuse.

[Ailoen]

-Laissez-moi vous soigner, cela vous produira peut-être une sensation étrange...
S'ouvrant au flot du warp, l'esprit d'Ailoen le manipula afin de soigner cette jeune fille...

[Je lance 1D10]

[Sammaël]

[Mj : Jet de concentration réussit, jet de puissance : 6+6 = 12, réussite. Jet de vigilance réussit par Fedias seulement.]

Le sang s’arrêta soudain de couler entre les doigts de la jeune fille, et celle ci interrompit ses sanglots l'espace d'un moment, sans doute ne ressentait plus aucune douleur. Elle retira les mains de ses yeux, dévoilant aux deux coéquipiers les deux orbites vides, bien que complètement cicatrisés. Si les yeux avaient été encore en place, sans doute auraient ils été guéris, mais la pauvre femme n'avait pas eu cette chance.
-"Aveugle je suis aveugle !"
Et elle reprit de plus belle, effondrée. Un pan de ses "vêtements" dégagea son cou et l'attention de Fedias fut attirée par un petit boitier fixé sur un collier qui faisait le tour de sa nuque. Une petite lampe verte y clignotait à intervalle régulier.

[Fedias Panthera]

Il parla à voix basse au psyker :
-Elle a un collier pas net autour du coup, ça pourrait être n'importe quoi, même un explosif... Il faut absolument l'enlever, peu importe ce que c'est, mais justement vu qu'on ne le sait pas c'est risqué... On tente le coup ?

[Ailoen]

-J'ai une idée, je peux le désactiver pour un court instant, et tu l'enlèves rapidement avec ton couteau ! On s'en débarrasse rapidement ! Prépares toi, et vous, jeune fille, ne bougez surtout pas, où mon ami risquerait de vous blesser.
Ailoen se concentra afin de faire disjoncter l'appareil grâce au pouvoir du warp.

[1D10 Malédiction d'arme]

[Fedias Panthera]

-Ne bougez pas, je vais utiliser un couteau pour vous enlever votre collier pendant que mon ami le désactive sans aucun risque. Il ne faut juste pas que vous soyez blessée par le couteau.
Fedias sortit son couteau et s'apprêta à trancher le lien et jeter au loin le collier dès que le psyker aura désactivé l'appareil.

[Sammaël]

[Mj: Ailoen il faut que t'arrêtte de faire des 1 sur le jet de concentration, certes ça ne change strictement rien, mais ça me stresse. En revanche tu as fait 1 sur le jet de puissance, ce qui malgré ta grosse Fm est insuffisant pour atteindre 8. Un psyker de niveau 3 qui ne passe pas un pouvoir mineur, on aura tout vu. Désolé les gars...]

Le psyker parvint merveilleusement bien à se concentrer, sa détermination envers la fille devait y être pour quelque chose. En revanche on ne peut nullement forcer les vents du warp à nous aider si ces derniers décident de se montrer absent. Ailoen ne parvint pas à accumuler la puissance nécessaire à son pouvoir, et le dispositif du collier ne fut nullement mis hors service, bien au contraire.
Fedias vit la petite lumière passer du vert clignotant au rouge continu l'espace du seconde, puis une claquement sec se fit entendre tandis que la jeune fille portait ses deux mains à son cou. Une large entaille s'ouvrait désormais sous ses doigts duquel ruisselait un flot de sang à chaque battement de son coeur sur le déclin. Elle émit un gargouillement avant de s'effondrer sur le coté sans un bruit, sa triste vie prenant fin au milieu d'une route défoncée. Les explosifs étaient sans doute bien trop onéreux et dangereux pour ce genre d'appareil, non, une simple lame aiguisé comme le fil d'un rasoir suffisait à effectuer cette basse besogne.

[Ailoen]

-Nous n'avons plus rien à faire ici, j'ai comme l'impression qu'on est tombé dans un traquenard, il vaut mieux filer rapidement, où est le tunnel le plus proche, c'est toi qui a le plan...Fait vite.
Attendant la réponse de son compagnon, Ailoen reprit en main son pistolet laser, scrutant les ruines alentours dans le but d'apercevoir un éventuel ennemi.

[Fedias Panthera]

-Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi ça n'a pas marché ?
Fedias était vraiment surpris voire même légèrement désemparé que les choses se passent ainsi. Et qu'est-ce qui peut bien pousser des individus à faire ce genre de choses ? Il le saurait bien assez tôt, se dit-il ensuite... Il sortit le plan, et chercha la direction de la sortie, s'apprêtant à les mener vers la sortie le plus vite possible.

[Sammaël]

La sortie n'était pas très loin à partir de l'entrée de la rue qu'ils avaient empruntés pour rejoindre la fille, cent mètres tout au plus. Les deux ruchards se remirent donc en route, abandonnant le cadavre de la jeune femme à sa modeste sépulture.
Les deux éboulis d'immeuble marquant l'entré de la rue se déssinnèrent rapidement dans le faisceau de leurs torches.

[Mj : Test de vigilance pour Fedias, c'est une réussite.]

En inspectant les décombres de sa torches Fedias vit un petit bloc de béton rouler dans un petit nuage de poussière, en remontant son sillage il tomba sur un homme, il était en train de se relever après avoir visiblement trébuché dans le noir. Il fut à la fois étonné et effrayé d'avoir été repéré par Fedias et il se mit à chercher frénétiquement quelque chose qui avait du tomber à ses pieds.

[Fedias Panthera]

Fedias chercha rapidement un couvert protégeant un maximum de direction et se précipita vers celui-ci, craignant une embuscade de plusieurs ennemis.

[Sammaël]

[Mj : L'ordre d'initiative est le suivant :
-Fedias
-Ailoen
-L'homme
Début du tour par tour.]

Fedias fonça vers l'un des rares couvert valable sur la route, une épave de voiture. Elle était couverte de rouille, ses roues avaient disparue, de même que deux de ses portière ainsi que le coffre. Enfin elle était frappée en de multiples endroit par des impacts en tout genre, signe que ce n'était pas la première fois qu'elle servait de couvert à quelqun.
L'une des porte était entrouverte et en se réfugiant dans cet angle il était protégé sur quasiment tout les angles sauf celui vers lequel il regardait et qui ne donnait pas sur l'homme mais en direction de là où se trouvait la jeune fille. En se levant à demi il pouvait tirer par dessus de la portière en direction de l'homme sans mettre son torse et ses jambes à découvert.

[Hrp: Je vous ferais peut être un plan plus tard mais je ne l'estime pas utile pour le moment. Si vous avez du mal, imaginez une route, avec de part et d'autre des immeubles en ruine, avec par endroit seulement d'énorme monticule de gravats, ou au contraire des pans de murs encore entier, avec des fenêtre etc mais avec les étages supèrieurs qui se sont effondrés sur ceux du bas. L'homme est sur le coté, assez loin vers le haut d'un grand tas de gravats, il n'a pas à proprement parlé de couvert. La voiture est tout simplement en plein milieu de la route.

J'ajoute aussi que l'endroit où vous êtes est totalement noir, donc maintenant que Fedias n'éclaire plus le type, vous ne le voyez plus. De même que lui ne vous vois pas... en principe. ]

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